Amis De La Lecture

Profite bien du Monk. C'est quand même autrement mieux écrit et plus intéressant (arf ! mot du jour), si je peux me permettre la comparaison. Et dans les Coins coupés, tu ne vas pas retrouver le style exalté de ses chroniques de R'n'F qui te rendent le trône si délectable.

Le Castor Astral vous recommande :


"Mémoires de rock et de folk" du défunt créateur de R&F

Toute une époque.

Et aussi :


"Syd Barrett : Le génie perdu de Pink Floyd" de Tim Willis


Chopés d'occas' chez Gibert.

Un de plus,écrit par un passionné ,chez une petite maison d'édition caennaise.

1959,le jazz bascule.




http://cfeditions.com/souffleBleu/


A lire quand j'aurai fini les autres !

Sur Kind of Blue, il y a aussi le making of :



Pas lu mais la collection "le mot et le reste" fait de bonnes choses.

Et puis il y a aussi :


Miles in Blue | Richard Williams
Du Velvet à ECM l'onde de choc Kind Of Blue

Ça doit être original et intéressant. Quand j'aurai plus de temps.

Rapporté ce matin,en même temps que les croissants :

Le numero 1 de The Good Life



5€ (mais c'est un prix de lancement ) pour 355 pages,format botin du téléphone.

Vite fait,y'aura de quoi lire,même si il faut atteindre la page 47 pour le sommaire.

Les pubs sont ciblées clairement .

Un peu trop de fashion,c'est clairement pas mon truc.

sinon,montres,bagnoles,photos,reportage en tous genres.

Aux chiottes,ça peut être bien à feuilleter.


A voir donc.

http://www.thegoodlife.fr/#1

J'en ai entendu parler. Je verrai si le Leica phallique justifie les 5 euros.

Lu dernièrement, Le locataire chimérique, un bon petit roman tragi-loufoque de Topor :



Cauchemardesque, grotesque et drôle. Topor, quoi.

Les pierres sauvages de Fernand Pouillon.

Un architecte oublié (sa bio) qui écrit le roman-journal de bord de la construction de l'abbaye du Thoronet. Du point de vue du moine-bâtisseur.

Glané dans un vide-grenier, 99 F de Beigbeder (édition originale), j'avais vu le film (bof), le roman est vraiment mieux, en cours de lecture !

Comme je sais qu'il y a ici des partisans des Inrocks ( ), je ne résiste pas au plaisir de signaler une anthologie des 25 ans :



Il y avait déjà eu, il y a une dizaine d'années, un hors-série regroupant des (longues) interviouves musique/cinéma/littérature. Là, c'est format "beau livre" avec moult illustrations soignées qui reflètent bien toute cette période.

Le mot de l'éditeur : 1986 - 2011 "A l'impossible, on est tenu". Telle pourrait être la maxime accompagnant cette poignée de lycéens versaillais qui, en 1986, publient le premier numéro d'un trimestriel rock à la charte graphique sobre et élégante, au traitement journalistique différent des autres publications de la presse musicale : des interviews fleuves inédites, des portraits noir et blanc intimes, éloignés des photographies de presse vues et revues, et le ton résolument insoumis d'une jeunesse cultivée, contestataire, aux convictions propres à une rédaction qui aime faire du bruit. Une rédaction qui a, dès les premiers jours, la certitude qu'une autre scène rock existe. Les Inrockuptibles est né, et la faune de la "rock critique" va désormais devoir compter sur toute une nouvelle génération de journalistes passionnés et tapageurs. En mars 1992, la parution des Inrockuptibles devient mensuelle. La revue est alors reconnue pour la qualité de ses entretiens et la mise en avant d'artistes français inconnus du grand public. En 1995, c'est l'année du plus grand défi qu'osera se lancer la rédaction des Inrocks : la revue change de format et devient hebdomadaire. Le magazine se veut alors ouvertement généraliste, traitant tant de musique que de cinéma, de littérature, de société, de télévision... 15 ans plus tard, une nouvelle mutation majeure s'opère : le 14 septembre 2010, Les Inrockuptibles lance une nouvelle formule dont l'ambition est désormais de devenir un hebdomadaire politique, social et culturel, toujours porté par l'esprit rock de la rédaction. Pour fêter les 25 ans du journal, il est temps de faire le bilan de plus de 860 numéros, de plusieurs milliers d'articles et de chroniques. Les Inrockuptibles, qu'est-ce que c'est ? Une somme considérable de décryptages face à n'importe quel mouvement, qu'il soit artistique ou social, une immense dévotion envers les plus grands artistes de leur temps, et une dose conséquente d'audace mise au service d'un autre journalisme rock qui ne laissera jamais sécher sa plume un journal engagé politiquement, découvreur de talents et aujourd'hui tant prescripteur culturel que média analysant les intempéries de la société française ou des politiques étrangères. Dans ce livre rétrospectif, véritable anthologie des Inrockuptibles époque fanzine, bimestriel, mensuel et hebdomadaire, vous pourrez découvrir les moments forts de plus de 150 interviews d'artistes qui ont marqué l'histoire de la musique, de la littérature, du cinéma, de la politique ou des idées, et lire plus de 220 chroniques qui retracent le panorama et l'évolution culturelle de ces 25 dernières années, où l'impossible ne fut jamais une limite.

On y retrouve Tom Waits, Beth Gibbons, Kurt Cobain, Thom Yorke, Brian Wilson, Dylan, etc. Y a pire.



Sinon, un 10/18 illustré. Limite hors-sujet, vu qu'il n'y a rien à y lire :



Tiré d'un blog, c'est rigolo : des z'images ici !


P.S. : un bon catalogue de l'expo Vian à la BnF.

Enorme claque cette nuit, occupant mon manque de sommeil avec la lecture du premier tome de Walking Dead. Comic US assez glaçant s'apparentant au film "28 jours plus tard"



Je sens que je vais dévorer la suite

Walking Dead

Lu hier soir, fini ce matin, L'intranquille, une sorte de très courte autobiographie (très partielle et orientée) du peintre Gérard Garouste. Plutôt une thérapie.

Triste et tragique avec une ordure de père qui a grandement joué dans sa vie. Une hérédité lourde, des problèmes psychiatriques graves. Vraiment poignant et prenant même si on ne s'intéresse pas à sa peinture, dont il est peu question d'ailleurs.

L'éditeur : Je suis le fils d’un salopard qui m’aimait. Mon père était un marchand de meubles qui récupéra les biens des juifs déportés. Mot par mot, il m’a fallu démonter cette grande duperie que fut mon éducation. A vingt-huit ans, j’ai connu une première crise de délire, puis d’autres. Je fais des séjours réguliers en hôpital psychiatrique. Pas sûr que tout cela ait un rapport, mais l’enfance et la folie sont à mes trousses. Longtemps je n’ai été qu’une somme de questions. Aujourd’hui, j’ai soixante-trois ans, je ne suis pas un sage, je ne suis pas guéri, je suis peintre. Et je crois pouvoir transmettre ce que j’ai compris. G . G.

Un livre qui a la puissance d’un roman, traversé par l’antisémitisme, les secrets de famille, l’art, la folie et l’amour. Un autoportrait bouleversant.

Ce ouiquande, j'ai fini, non sans mal, le Life de Keith Richards, emprunté au fiston.

Je ne sais pas si quelqu'un l'a lu mais je suis mitigé. Le début est intéressant (j'aime bien en apprendre sur les débuts des groupes), sa découverte des open chords et l'épisode Exile/Nellcote aussi, mais après ça vire au narcissisme et aux règlements de compte avec le père Jagger qui est devenu (certain bordelais dirait que c'est de naissance) vraiment une tête à claques quand il a pris le melon et s'est lancé en solo (sans prévenir les copains, apparemment). Et puis cette complaisance à détailler sa consommation drogue/alcool, c'est d'un lourdingue.

Ce que j'en retiens, c'est avec Charlie Watts qu'il était le plus proche, qu'il a des maisons dans le monde entier et qu'il a la santé. Être toujours là après ce qu'il a ingurgité, je dis chapô.

Cet homme a certainement une maison dans le Bordelais pour aller jusqu'à dire du mal de son pote Mick...

J'ai fini il y a peu Hammerstein ou l'intransigeance, une histoire allemande,
de Hans Magnus Enzensberger.



C'est un "bouquin" sur le General Hammerstein, chef de l'armée de terre Allemande avant la prise du pouvoir par Hitler, et qui a pris ses distances assez tôt contre le nazisme.
Le sujet, bien que pas hyper drôle, est rendu passionnant, et éclaire l'Histoire Allemande depuis le début du XXième, avec bien sûr un focus sur la période 1933 - 1944.
Je dis bouquin, car il ne s'agit pas ici d'un roman, ni d'un essai. Cela pourrait s'apparenter à un documentaire, mais écrit, et non filmé.
Ecrit, ça l'ai divinement, avec notamment des interviews posthumes avec les protagonistes...
Bref, passionnant.

Deux bouquins en alternance, bientôt finis. Dans des genres différents ...

Oh hippie, days ! (carnets américains 1966-1969) d'Alain Dister :


Ça démythifie bien la période, avec ses galères, ses difficultés et ses mesquineries. Un peu complaisant sur ses conquêtes féminines mais une belle aventure quand même.

Et puis un petit livre dont j'avais entendu parler comme un livre "à lire absolument" mais que je n'avais jamais pensé à acheter. Et puis je suis tombé dessus il y a quelque temps en chinant :


Primo Levi / Si c'est un homme

Une leçon de survie et d'(in)humanité dans les camps de concentration et d'extermination. Poignant, terrifiant, abominable. Les mots sont faibles. Il a su les trouver, simplement, sans esbroufe, par petites touches. Un livre bouleversant comme j'en ai pas lu beaucoup.

big' a écrit:

Primo Levi / Si c'est un homme
Un livre bouleversant comme j'en ai pas lu beaucoup.

J'ai pas mal lu sur la deuxieme guerre (souvenirs des grands parents , des parents , proximité des blockhaus sur nos plages...) mais " Si c'est un homme" me prend à chaque fois aux tripes par la justesse du témoignage d'un homme qui ne s'en remettra jamais (suicide apparent en 1987) et qui n'avait du son "salut" qu'à sa spécialisation en chimie dont les allemands étaient demandeurs.

Une "suite" avait été publiée : "La Treve" qui raconte la liberation du camp par les russes qui vont entrainer les anciens déportés dans un periple picaresque en compagnie de prisonniers de guerre italiens. Vaut le détour!

Quant à Alain Dister , j'ai à la maison ses "Chroniques de Rock'n'Roll" (Vegapress 1987) qui recense ses meilleurs papiers pour Rock & Folk de 67 à 87 .Passionnant.
Ce livre est étonnament absent de sa biblio tant che Wiki que chez les Amazones...

Lu cette autobiographie, L'intranquille, de Gérard Garouste, peintre !

Un récit intéressant, surtout une thérapie comme l'a déjà dit big', avec un reflet partiel du comportement de certaines familles dans l'après-guerre... et quelques moments chiants aussi !

Un petit bouquin amusant et très bien illustré avec moult photos :


Gangs de Paris

Toute une ambiance !

A lire en ouvrant au hasard, plus pour les images et les anecdotes que pour autre chose. Je suis pas sûr que les quelques considérations sociologiques sont d'une grande fiabilité. C'est un peu café du commerce par moments.

Présentation de l'éditeur :

Requiem pour un milieu défunt : costumes croisés, belles américaines et poésie de l'argot n'appartiennent plus qu'au répertoire suranné des vieux polars "made in France". La grande mutation se produit au tournant des années 1970 alors que la démolition des Halles signe le coup de grâce porté au Paris populaire. Désormais, c'est en banlieue que ça se passe ; les nouveaux voyous portant cheveux longs et blousons sont plus enclins au braquage spectaculaire des agences bancaires qu'à la rente pépère du julot casse-croûte. Question d'efficacité... et peut-être d'adrénaline. Le temps et les modes passent ; on s'intéresse aux fourgons blindés, à la drogue... Autres rapines, autres trafics. Il reste, trente ans plus tard, que les fils spirituels des pionniers du crime périphérique n'ont pas quitté la banlieue et fournissent fidèlement, au gré des affinités de cités ou même de cages d'escalier, les bataillons du grand banditisme.

Biographie de l'auteur :

Jérôme Pierrat, journaliste, a notamment publié Une histoire du Milieu et La Mafia des cités chez Denoël. Aux éditions Fayard, il est co-auteur avec Michel Ardouin de l'ouvrage Une vie de voyou et, avec Christian Lestavel, de La Guerre secrète des casinos. Il a également publié Yakusa : enquête au cœur de la mafia japonaise, avec Alexandre Sargos, chez Flammarion.

Je me souviens d'Eugène,notre prof de Philo et du cours sur l'enfance,avec pour illustration un extrait de ce bouquin.

Il m'avait donné l'envie de le lire et je l'ai dévoré.

Plus tard,quand j'ai eu des enfants,j'ai essayé de le retrouver mais en vain,épuisé.

Et puis je l'avais oublié aavec le temps.

Et il est ressorti,récemment.

Allez-y .

Un des plus beaux livres que je connaisse sur le monde de l'enfance.

http://www.xoeditions.com/Petite-fille-rouge-avec-un-couteau

La France des émissions de 22h30,la France qui ricane avec Ruquier,qui regarde le grand journal de Canal +...

http://www.franceinfo.fr/livre/le-livre-du-jour/gens-de-campagnol-de-christian-combaz-533413-2012-02-20

Commandé,on verra bien.

Je sens que je vais me la faire, la fifille rouge... ce sera encore ta faute, L'Anal'

Fonce !

Sérieux !

4€66 FDP In à la fnac.

Pas la peine de s'en priver.

Les deux auteurs,mari et femme méritent à être connus

je pense que le dernier opuscule intéressera beaucoup le Rev

si je vous dis que la dernière fois c'est Lilic qui face à l'hébétude des deux chats de la maison, littéralement déposés devant la bête sur le sol de la cuisine, s'est finalement résolu à attraper à la main la gentille souris dévoreuse de pochette US qui s'était réfugiée juste derrière leur gamelle, vous le croyez ???

et même pas un bol de croquettes en remerciement... pfff.....

Larousse, ce doit être la femme... qu'est-ce qu'il a écrit, le mari?



t'façon, les croquettes, à Tulle, c'est en self-service, on le sait depuis l'automne...