Oui c'est vrai, j'y étais m'ssieur l'juge !

Magnifique...

Je n'aurais sans doute jamais pris un billet pour aller voir ce Gonze sur Scène...et j'aurais bien fait d'ailleurs car le récit que tu en fais est bien meilleur que son Concert (sans doute honnête comme dit plus haut).

Et y'a même pas de fautes !

Bravo Nowhere !


Trop vieux pour le Rock'n'roll sans doute mais pas encore assez pour mourir.....

PY,tu peux être fier de connaitre Nowhere !

Fier non, c'est pas mon truc mais pas mécontent de l'avoir rencontré.

Te laisses pas abuser l'Anat, la formule doit être tirée d'un édito de Manoeuvre suite à la disparition d'Eric Charden.

Spoiler:

Danke Fantomas. Je réécoute Aqualung dans la journée, promis.

PerYoun a écrit:

Te laisses pas abuser l'Anat, la formule doit être tirée d'un édito de Manoeuvre suite à la disparition d'Eric Charden.

Non, c'est tout simplement le titre d'un album de Jethro Tull (en 1976).

Ouais, très jolie chronique mais rien que la vue du Anderson sur un pied a a failli me faire fuir

Oui, bon, je reconnais, je n'ai jamais aimé Jethro Tull mais ça n'empçche que Nowhere a bien parlé.

big' a écrit:

Danke Fantomas. Je réécoute Aqualung dans la journée, promis.

Rien ne t'y oblige Big ! Aqualung dès sa sortie sentait déjà la naphtaline .
Je conseillerais pour se remémorer les qualités et les (nombreux) travers de Jethro Tull , le live de 78 "Bursting Out" ou Anderson tres en verve limite cabotin synthétise 10 ans de carrière avec des versions magnifiées ( "Sweet dreams" ) et un public très présent.

Un excellent live donc mais curieusement oublié des palmarès du genre , typique des 70's.

" Eh ben c'est pas trop tôt !!! " me diront certains dont un quasi -voisin qui tient à garder l'anonymat , mais voyez-vous , si jusqu'à maintenant on ne la sentait pas encore dans ce forum , elle a fini par tout gangrèner.

Oui m'ssieurs dames la Crise est désormais partout et j'en suis une victime collatérale : j'aurais ,depuis longtemps , du rendre compte de l'escapade au temple de l'Indie Pop , mais la Crise m'a rattrapée avec son corollaire , le manque de tout .

Pénurie de temps , manque de papiers , déficit d'idées nous touchant même au portefeuille car L'Anat ' , cette année , a refusé le remboursement de nos notes de frais (alors que d'habitude.....).

Donc petit retour en arrière , paraphrasant Mort Shuman , il y a quatre mois à peine il y a quatre mois déjà , accompagné de PerYoun (boeuf-carottes du forum) et de nos épouses respectives direction le Fort de St Père proche de la cité Malouine qui abrite depuis des années le Festival de " La Route du Rock ", rassemblement estival de la fine fleur de musique dite indépendante.
Grosso modo les artistes plébiscités par le mensuel "Magic" et Bernard Lenoir lorsqu'il officiait sur Inter.

J'avais lors d'un précédent CR motivé mon prosaique intéret pour les festivals (sessions de rattrapage ,nouvelles découvertes.....).
La Route du Rock s'étalant généralement sur trois jours , nous optâmes pour le dernier , concilliant PY and I nos passions divergentes (Mazzy Star) et parfois convergentes (Pavement).

Il nous fallut donc faire l'impasse sur de belles choses programmées auparavant : les XX , Mark Lanegan , Spiritualized , Veronica Falls etc,etc...
C'est dur mais c'était fromage ou dessert et ce dimanche nous proposait un menu d'aubergiste ibère , à voir et à manger : Judah Warsky , Cloud Nothing , Stephen Malkmus & The Jicks , Chromatics , Mazzy Star et ,tard dans la nuit , Colin Stetson , les Walkmen et Hanni El Khatib.

A peine arrivés sur le site , l'évidence saute aux yeux , on n'est pas au "Hellfest" : le cheveu est court et les t-shirts arborent qui Joy Division , qui les Stones Roses ou Dominique A.
PY me fait justement remarquer que lorsqu'on avait l'âge du jeune public le merchandising n'était pas aussi présent : beaucoup de ces groupes n'existent plus ,restent leurs souvenirs 100 % coton .

Bretagne oblige la meteo est rayonnante et le site remarquable ; de taille humaine on peut ainsi déambuler du bar à la scène sans jouer des coudes et sans l'obligation de tout voir coincé dans la nasse .
Point éminemment positif car le Judah Warsky à qui incombe l'honneur d'ouvrir est tout bonnement insupportable : une pure caricature de ce que l'esprit Indie peut produire de plus navrant , suffisant et auto-indulgent , Warsky nous délivre ses complaintes stridentes jouant lui-même un synthé de gosses , bon tant pis...
Un spectateur devant mon expectative me parle du second degré de l'artiste , j'ai sans doute mal vieilli...



La souffrance (réelle) sera de courte durée car peu après sur la grande scène déboulent les quatre "Cloud Nothings" , jeunes de Cleveland dont le dernier album est produit par steve Albini.
Si d'emblée leur Pop énervée nous aguiche , très vite le manque de chansons dignes de ce nom et les guitares abusant du feed-back lassent , n'est pas Sonic Youth qui veut, mais à suivre.



Heureusement lorsque Stephen Malkmus et son Band prennent la relève les bonnes vibrations sont à la fête.
L'ancien leader de Pavement semble heureux d'être là et délivre sous un beau soleil qui obligera la bassiste à réclamer ses shades ( un peu délicats les bassistes...) un généreux set faisant la part belle au chouette dernier album dont certains passages évoquent le souvenir de son premier groupe , 13 ans déjà avec ça-et-là des influences quasi Free-Jazz , je déconne pas.



PY est aux anges , les filles approuvent et on aurait aimé qu'il joue les prolongations mais programmation oblige il conclut par les présentations des musicos se croyant l'incarnation d'Alan Stivell et son guitariste/clavier sosie de Bernard Campan renommé Jean-michel Jarre...
Un beau moment humble et drôle.





Le soir tombe doucement , une tournée au bar et retour aux affaires pour les Chromatics quatuor Electro de Portland auteurs d'un mini hit ("Lady") qui va au long de leur concert alterner compos rappelant New Order éthèré et reprises bien choisies mais pas d'une folle originalité dans l'interprétation ("Into the black" , "Running up thaht hill") , la jolie chanteuse restant dans un registre atone, boudeuse limite tirage de gueule.
Mais pourquoi diable cette mode de la tronche échappée des podiums de mode.
Par contre remarquable light-show et son bluffant , ce qui vaut aussi pour tous les protagonistes de la soirée.




Pour finir , cerise sur gros gateau pour moi , PerYoun étant plus circonspect ,avec Mazzy Star dont je suis fan.
Voici des Californiens qui se font aussi rares que la pluie dans le désert tant sur disques ( 3 en 22 ans) que sur scène , le caractère de Castafiore de la chanteuse n'y étant pas pour rien ( deux solos en 9 ans).
Remarquez je ne crois pas à la rareté comme qualité en musique comme au cinéma (cf Terence Mallick) , à l'abondance non plus par ailleurs.
Mais dans le cas de Mazzy Star je manque d'objectivité , le duo formé par Dave Roback ancien d'Opal ,bref fer de lance du Paisley Underground cher à yardie, et la belle Hope Sandoval ne me lassent pas et leur Country-Pop languide sous forte influence Velvetienne truste mes podiums depuis le chef-d'oeuvre "So tonight that i might see" en 1993.
J'avais pu , il y a deux années , applaudir la chanteuse en solo lors d'un concert intimiste , le passage du groupe cet été était tout bonnement inratable ,promesse de la réalisation d'un vieux rêve.

Dès leur entrée en scène le noir se fait et derrière leurs silhouettes débute une projection d'images psyché , oniriques sépias comme sorties du cerveau de Jules Vernes.
Le groupe a apparemment exigé l'extinction des écrans latéraux ainsi que la captation video de leur prestation par les gens d'Arte . Seule comptera la musique et leur répertoire balayant les trois albums ainsi que le dernier
single (l'excellent "lay myself down").
Le show est impeccable , Roback et sandoval entourés de bon musiciens envoutent l'auditoire à l'exception de PY qui ne voit là qu'une diva capricieuse , mais un jour lui aussi verra la lumière....




Michael Caine ?



Le bel Espoir



C'est au son du sax furibard de Colin Stetson que nous quittons un peu à regret le festival , Hanni El Khatib programmé bien trop tard , en espérant revenir l'année prochaine ce qui au vu de la baisse de fréquentation malgré une prog' tenant ses promesses, laisse augurer pour les organisateurs un avenir quelque peu incertain , too bad.

....La Crise je vous disais....

Faute de videos du festival j'ai trouvé celle-ci en Pologne qui reprend la mise en place des zicos à l'identique :

C'est pas trop tard, Nowhere.

Comme toujours, tu trouves le mot juste pour décrire l'ambiance générale et les différentes prestations d'artistes de cette édition.

Si tu permets, tu omets juste une chose; j'ai reconnu que les zicos qui entouraient la diva avait du mérite d'assurer leur partie avec talent (au service d'une pikès de 1ère catégorie).

Après l'avoir découvert en 90's et être tombé sous le charme comme un paquet d'autres, son chant de sirène n'a plus d'effet sur moi depuis que je me suis rendu compte qu'elle méprise son public (et peut-être ses zicos, qui sait ?).


En tout cas merci pour les photos, ça m'a permis de voir à quoi elle ressemblait ce soir-là.

Spoiler:

Devoir se fader 8 groupes pour se régaler 3/4 d'heure, je peux plus, même s'il y a toujours du bon à prendre. Déjà, vous avez eu beau temps. Autant dire, un festival réussi

Sans compter la bière fraiche que tu ne gagnes qu'après avoir échangé tes sousous contre des jetons.

Perso, je suis partant pour me re-fader une journée comme celle-là, mais tout ça en bonne compagnie, bien sur.

ça m'arrache la gueule de l'avouer mais je crois que je partage le point de vue de mon camarade PY, tant en ce qui concerne le charme ranci de la poissonnière sirène que pour l'angélisme de Stephen Malkmus
tu me paies une bière, Bonnie?

sinon, c'est parfait, on s'y croirait, le soleil dans la tronche et les pieds foulés par de beaux jeunes cons coûteusement mal habillés

Tu vas vite en besogne le père Pruneau; que tu sois d'accord est une chose mais que tu sois un camarade en est une autre.
T'ar ta gueule à la récré.

Comme ça, après on pourra se réconcilier autour d'une bonne bière.
Promis, la 1ère tournée sera pour moi.

Gaffe PY,y tient pas l'alcool !

Sauf le Tarani limé.

Messieurs calmons-nous (vous ?) et remettons les choses en perspective , alors retrouvons-nous au milieu du pré et fourbissez vos armes , je fais face !

Lorsque j'ai découvert Mazzy Star il y aura bientôt 20 ans je suis , comme Louise Féron , tombé sous le charme vénéneux du duo et je n' imaginais pas une seconde que j'aurais un jour la chance de les voir sur scène.

Certes mon objectivité à ses limites qui manifestement talonnent les votres (de limites) et même si Hope Sandoval se pose là en capricieuse de première , rien vous entendez , rien ne changera l'estime que je leur porte , et d'ailleurs les "rock stars" n'ont pas par contrat l'obligation d'être sympas ;

Qui parmi vous aurait l'idée saugrenue de proposer un baby-foot à Lou Reed (grand cochon devant l'éternel) ou de chatouiller le Zim sous les aisselles because vous l'aimez bien ?

A ce propos et cette même année le public suivi des rédactions de la presse régionale Bretonne ont vertement conspué le Dylan parce que celui-ci ne leur aurait pas délivrer aux "Vieilles Charrues" une prestation digne d'eux ....

Mais qui sont-ils donc pour que le Bob s'incline et déroule un best-of millimétré , y aurait-il un public au-dessus du lot sous prétexte de faire partie d'un festival reconnu ?

Son "Never Ending Tour" depuis 75 nous livre un artiste qui , bon an mal an , apparait comme un homme avec ses hauts , ses bas et l'âge qui va avec, et ses inévitables états d'âme.

Cet apparté vaut donc pour tous ces artistes que vous allez voir on stage , contrairement à un match de foot vendu comme un spectacle alors qu'il n'en est rien , vous en ressortirez avec vos propres sentiments bons ou mauvais mais singuliers.

Si on commence à pinailler sur de pareils détails reste l'achat d'un DVD de concert parfaitement filmé mais ou manqueront cruellement la chaleur , la sueur et la sensation d'être , pour une fois vivant .

Toi, tu lis trop Roque et Folque, à vouloir faire croire que même quand c'est pas terrible c'est un peu bien

N'empêche que c'est une belle chieuse et que tu restes mon camarade de récré.

Point du tout Mr big' , c'est juste à brûle-pourpoint (d'ou l'intéret du Fofo) mon ressenti .

J'ai vu deux fois Bob Dylan , en 84 et 2010 , une fois excellente (MickTaylor en side man) et dernièrement banal mais à chaque fois, comme à tous les concerts ou j'étais présent, quelque chose à en tirer .

Non musicien, j'ai peut-être comme tu dis, beaucoup lu la presse Rock (et je continue) car au-delà de la musique il y a aussi les mots pour tenter de la décrire .

"les mots pour tenter", à qui le dis-tu, Nowhere...


allez, c'est bon pour cette fois... encore qu'il n'y a rien de mieux qu'une bonne tonguée pour qu'à tes fesses manquent moins

Citation :

cruellement la chaleur , la sueur et la sensation d'être , pour une fois vivant

Ah Lilic ton retour tongué fait diablement du bien : " It's such a perfect day , i'm glad to spend it with you... Oh such a perfect day ,you just keep me hangin' tong' "

voilà

"You're going to reap just what you sow"

l'impasse sur Mark Lanegan... là là...

moi j'étais à Ty Segall hier soir à la Lune des Pirates, à Amiens... c'était vachement bien....oui je sais c'est un peu court comme commentaire.... supersonique et hyperacousique sont les mots qui me viennent

c'était comme ça, même équipe mêmes instruments (oh la belle basse !) mais avec des cheveux beaucoup plus longs et beaucoup plus de gens, des jeunes tendance grunge qu'ont pogoté tout du long comme des malades et du coup épuisés, n'ont pas trouvé la force de demander un rappel... bande de petits joueurs...





thanx for the happiness, qu'il nous disait, Ty, en Kurt Cobain ressuscité souriant et détendu après des petites vacances au paradis

Chanceuse Isa. J'ai hâte de voir le gars Ty Segall