Jim Jones Revue

ah nooooooon, rien de tout ça heureusement !

mais je dirais pas avant 13-14 ans, et certainement pas avec papa

des fucks qui sortent de temps en teps, rien de plus ! Par contre, capotchis auditives obligatoires !

bajito a écrit:

des fucks qui sortent de temps en temps, rien de plus !

Si c'est que ça, c'est pas la mort.

non, les fucks on s'en fout, c'est pas ça... enfin, je t'aurais prévenu....

Dis- le clairement au lieu de teaser sur trois posts.

moi j'aurais des gamins (je sors le meuble en chaine massive), je les amènerai, c'est important d'éduquer avec de la bonne zic !

ça se discute

mais bon là, c'est pas juste de la bonne zic

c'est ... comment dire.... lascif

Chienne fidèle ? C'est bon, il connaît.








Bon, ok merci, je comprends mieux.

reelax, Big, ça va aller....

Ah mais ça va très bien. Surtout que c'est pas sûr qu'on y aille, sauf grosse motive. J'ai cours le lendemain et il doit se lever à 5H00 pour aller bosser.

si t'y vas, réveille pas maman en rentrant, alors !

Je suis dégouté. J'ai fait Tours - Alençon hier pour aller voir Jim Jones Revue en concert. Concert annulé. Vous savez pourquoi?

Parce que le groupe joue trop fort et l'orga n'a pas voulu qu'ils jouent au dessus de la limite légale.

Le seul lot de consolation c'est d'avoir parlé avec le groupe et de repartir avec le vinyle Here To Save You Soul signé...

Pays de merde!

Les boules

C'est incroyable de lire ça...

Pour moi, c'est tout de suite. Je monte dans mon charabancs et fouette cocher.
Ce soir, à Vannes, le JJR à 16€.

Je me pince pour y croire... Yeeeepeeeee !!!

Je croise les doigts pour toi pour qu'ils puissent jouer

Big pour les dB.

Hier soir, j'ai lorgné du côté du mouchard et il ne dépassait pas les 105dB. Malheureusement, voulant faire mon coquet, j'ai changé de veste à la dernière minute et les bouchons d'oreilles sont restés derrirère.

Mais revenons au concert, tous les ingrédients pour passer un bon moment, la troupe à Jim Jones en forme, salle quasi-neuve de quouality, manque qu'un élément; le public ... de merde, à la Vannetaise.
Faut dire qu'ils étaient programmés dans le cadre du premier concert gratuit de la saison pour les abonnés, donc une bonne partie du public est venue boire des bières en écoutant de la zique gratos. Alors Jim Jones ou un autre, ils s'en cognaient. J'en ai vu un qui a tourné le dos toute la soirée à la scène pour danser des menuets avec sa moitié. Un autre qui se prenait pour Lelouch et qui filmait son verre de bière, sa copine pendant une bonne partie du concert. J'avoue que çà me dépasse.

Comme il n'y avait pas foule, tout çà se passait dans les premiers rangs sous les yeux du père Jones.

Le Jim Jones Revue a bien fait le boulot mais ils n'ont pas rallongé le set, vu la motivation générale des auditeurs, on peut comprendre.

J'ai hâte de les revoir dans un contexte plus propice à leur rock qui déboite. Revoir Elliot Mortimer travailler ses quadriceps tout en martelant son clavier, revoir la banane de Rupert Orton...

Jim Jones pas rancunier a jeté à mes pieds un souvenir. C'est dire qu'on était pas serré au 3ème rang... Il était pas obligé.

Spoiler:

quels gens ?

n'ayez pas peur, mes amis, et tout ira bien

PerYoun a écrit:

. Revoir Elliot Mortimer travailler ses quadriceps tout en martelant son clavier,

Jim Jones pas rancunier a jeté à mes pieds un souvenir. C'est dire qu'on était pas serré au 3ème rang... Il était pas obligé.

Spoiler:

woah la chance !!!

sinon, PY, c'est plus Elliot, c'est je sais pas qui, un autre, on s'en fout....

nous ici c'est vendredi prochain

Euh, Isabelle, tu remarqueras que je débute en JJR mais je suis conquis. Quelle patate et quelle classe !!!

Prêt à y retourner...

JJR, ça déboite

Pas déçu malgré la promotion effrénée de Yard et d'Isa.

Déçu de ne pas avoir de quoi faire des clichés. Y'a de la matière partout sur scène pour des portraits magnifiques.

J'ai (enfin) pu les voir. J'attendais une claque. J'ai pris une claque. En plus les mecs sont aussi cool une fois le concert fini qu'ils sont efficaces pendant le concert. C'est dire. J'ai fait un report long et plus détaillé sur mon blog si vous voulez (http://www.rock-n-blog.fr/article-concert-the-feeling-of-love-the-jim-jones-revue-orleans-02-02-2012-98531049.html).

D'ailleurs je découvre Thee Hypnotics là, c'est vraiment super aussi (dans un tout autre registre, plus proche des Stooges).

J'adore ce morceau :

Thee Hypnotics - Revolution Stone

Bonjour tout le monde! Comme j'ai vu mes chéris en concert samedi et que je m'en remet toujours pas, je cherche des gens qui en parlent et je suis tombée sur ce site donc me voilà!

Alors pour la petite histoire, j'ai connu les JJR en 2009, par hasard dans le cadre de la Musicale de Canal +. J'étais là pour Placebo, il y avait Ghinzu et JJR en premier. Et là j'ai pris la claque de ma laïfe, j'étais là genre "WTF? quelqu'un doit passer un coup de fil, ces mecs se sont sûrement échappés de l'asile le plus proche"

Depuis je les ai vus 5 fois (dont une fois à New York et une fois à Londres quand je vivais là-bas), j'ai pu leur parler et tout, et bref, c'est une grande histoire d'amour

Voici la review du concert de samedi sur mon blog: Swallow sweetly

Et je vous la met là aussi (j'espère que c'est pas trop long):

Aller voir Jim Jones Revue en concert c'est comme chevaucher une Harley en rut. Faut pas le faire si t'es pas prêt.

Je m'étais amusée dans un post plus ancien à recenser les tentatives sémantiques de journalistes qui tentaient de retranscrire l'ambiance d'un concert de JJR. Efforts louables certes, mais je crains que l'écrit, malgré toute sa force légendaire, ne parvienne pas à rendre l'impression d'un asile à ciel ouvert.

Enfin, à ciel ouvert si on veut, parce que 300 personnes dans 50m², ça fait plus chaudron bouillant que prairie enchantée. La première partie, The Cavemen Five me surprend agréablement. Généralement, des Français qui essaient de jouer comme des Anglais ça a le don de m'irriter. Parce que bon, on peut difficilement faire moins français que le garage rock. Mais les petits gars (guitare, basse, batterie, chant, saxo) se débrouillent bien, les musicos sont solides, la contribution du saxo est très intéressante, et le tout tient la route. L'hommage avoué aux Kinks est quand même un peu trop présent par moments, le riff, parfois à peine déguisé, de «All Day and All of the Night», revenant dans un certain nombre de chansons.

Les petits gars partis, la tension monte visiblement: on sent que c'est plus le moment de rigoler. Ça fait tout de même plus d'un an que j'ai pas vu mes loulous, et je suis en manque sérieux d'adrénaline rock'n'roll. Je m'installe donc à ma place habituelle au premier rang, consciente du taux anormalement élevé d'accidents corporels que cet emplacement implique dans un concert de JJR. Cette précision a son importance pour la suite surtout quand on sait qu'il n'y a pas de barrière, et que le premier rang est donc limite assis sur la scène.

Le public s'impatiente gentiment, ça gueule, ça réclame, ça trépigne. Et tout à coup, dans la pénombre, se dégage le brillant d'un perfecto, le bout d'une bottine, un éclat de cheveu gominé, et les loubards débarquent. Le regard noir de circonstance, genre on est des gros méchants tout vilains qui vont vous faire du mal. Ce qui n'est pas totalement faux d'ailleurs, mais en tout cas pleinement consenti par un public extatique. Dès les premières notes, c'est l'explosion, et je me retrouve sans crier gare à demi allongée sur l'ampli de Jim. Ampli qui deviendra d'ailleurs mon meilleur ami, puisque je passerai les trois quarts du concert à m'y agripper tel un naufragé à sa bouée. Mes oreilles apprécieront cette proximité de façon toute relative. Le show est toujours aussi efficace, les musiciens toujours aussi impressionnants de virtuosité, et la voix de Jim toujours aussi éraillée. Le nouveau clavier Henri Herbert (petit snif quand même pour l'immense Elliot Mortimer) se débrouille comme un chef malgré quelques problèmes techniques et excelle tout aussi brillamment dans le regard torve. Il faut dire qu'il a appris des meilleurs.

Jim drague le public, le fait participer, le provoque et joue du déhanché fiévreux à la perfection. Il manque au passage de m'éborgner lors d'un moulinet guitaristico-artistique particulièrement osé. Il le remarque et me lance un regard inquiet auquel je réponds par un geste approximatif censé signifier «nan t'inquiète ça va, ta corde de mi grave est passée à un centimètre de mon globe oculaire, mais je - aïe qui vient de planter son coude dans mes côtes...», avant de me retrouver de nouveau étalée sur l'ampli, les genoux encastrés sur le bord de la scène.

Grosse innovation au milieu de cette frénésie: les JJR tentent, ô grands dieux, un moment plus doux, sans guitares endiablées, gardant juste une rythmique douce sur laquelle Jim se risque à un chant grave et chaud dépouillé de tout effet. Rupert et Gavin assurent les chœurs (le choupinet a d'ailleurs l'air aussi à l'aise dans cet exercice que dans l'animation d'un stand à la Foire de la saucisse). Et comme ces gars sont des génies ça marche aussi. Il y a quelque chose de très émouvant à voir ces grandes gueules se livrer, privés de la protection de leurs guitares, dans une alliance de voix masculines. Cette chanson sent l'Amérique sauvage et immense (paradoxalement pour des Anglais), le whisky et l'amitié virile.

Après cette petite accalmie, ça repart de plus belle dans le rock épileptique à détartrer les molaires. Le groupe a quand même l'air un peu impressionné par cette masse hurlante et transpirante qui tangue devant eux, et épongent comme il peuvent leurs guitares et leurs nobles personnes dégoulinantes de sueur. Rupert se déplace beaucoup sur la scène, allant se poster régulièrement au bord de la scène. Ce qui m'oblige à m'agripper à ses jambes pour ne pas atterrir, sous la poussée de la foule, à un endroit plus inapproprié de son anatomie. Gavin s'approche lui aussi, et là on a bien envie de tenter des attouchements, mais vu comment il boude tout le temps le garçon, on se demande si on ne va pas être récompensé par un coup de basse dans la tronche. Les morceaux s'enchaînent à une vitesse cataclysmique sans pitié pour une foule – presque littéralement – à genoux. Petit frisson quand Jim vient partager son micro avec moi pour quelques instants. La tension sexuelle atteint son comble pour Cement Mixer sur laquelle j'hésite sérieusement à tomber le t-shirt. Malheureusement les meilleurs choses ont une fâcheuse tendance à avoir une fin et par une tradition désormais bien établie le groupe conclut sur un Princess & the Frog chauffé à blanc.

La salle s'évacue lentement, tout le monde se regardant d'un air un peu hagard, sentant bien qu'on vient de vivre ce qu'il convient d'appeler dans le langage très technique de la musique un putain de moment rock'n'roll à décoller le string de ta grand-maman.

Bilan de la soirée: j'ai perdu l'équivalent de mon poids en sueur, mes genoux ont doublé de volume et j'ai un ampli imprimé en relief sur le ventre. La surdité va évidemment de soi.


Bref, quand ta tronche fait que tes potes se demandent si tu t'es pas récemment pris un bus, il y a deux explications possibles:

a) tu es allée voir JJR en concert

b) tu t'es effectivement pris un bus.


Tell me what you think

I think que c'est Isa qui va être ravie de rencontrer une autre groupie.

Ouelcome, Miss !

Yeah, welcome !