Le topic des idiophiles

fumer et boire, c'est amplement suffisant


mé naaaaaaaaaan , je rigole ! vive les frites industrielles qu'on mange avec les doigts !

Vous êtes inspirés, limite lyriques, c'est beau !

Juste citer ce bout à propos de Sticky Fingers :

The Rev' a écrit:

à se demander quelle chanson ouvrirait le disque

Le riff de Brown Sugar, pas mieux pour une entame. Je sais pas s'ils s'en sont rendu compte. Y a des disques comme ça, d'entrée, ça tue. London Calling en fait aussi partie.

Rien que pour le plaisir ...




A propos de mon bradage de 33T, le jean's à braguette en faisait partie.

Isabelle a écrit:

ouais

et ptêtre qu'un jour quand on sera vraiment tranquilles on n'en aura plus besoin de tout ce tralala du sacré ?

ptêtre même qu'on n'en aura plus rien à foutre du rock ?

Quand on sera morts, tu veux dire?

Isabelle a écrit:

commencer par arrêter de manger
dormir sur une planche à clou
aller en Inde

Commencer par arrêter de travailler
dormir quand on en a envie
aller ou bon vous semble

C'est quand même dingue ou ça mène, l'amour du vinyle!


La modérature : hop la ! Triple post regroupé

c'est pas gagné

en attendant, cultivons notre jardin

Là où le cd reprend toute sa place d'objet agréable, c'est lorsqu'il a été conçu tel quel et que ce n'est pas simplement une miniaturisation de 33T dans une boîte plastique. Sans aller chercher à comparer avec un Gewurtz, qui est d'ailleurs un vin trop sucré, assez quelconque et de grande production, il y a des cd qui sont de beaux objets.

Je pense à la collection Winter & Winter (avec du carton strié, des photos collées en couverture et de beaux livrets avec du beau papier) qui fait dans le jazz modern mais pas que ( la preuve ! ), aux alboumes des Black Angels, à Piers Faccini, à Fink, aux rééditions Complete Sessions de Miles Davis, etc.

A mettre sur le buffet de votre salon à la place de la gondole qui clignote. Ou dans un coin :


Complete On the Corner

Bien sûr la tôle peinte en relief, ça donne rien en photo. Faut l'imaginer en vrai



Désolé pour cette incursion dans le H.S.

D'accord, bien sur.

Je suis jeune, et je n'ai acheté des vinyles que depuis 2 ou 3, même si c'est devenu ma source de dépenses loisirs principale (pour ne pas dire la seule, la bière étant une nécessité ). Parce que le vinyle...

Lorsqu'on aime l'album, dans son pur concept, le vinyle est un brai bijou. Parce que lorsqu'on écoute des albums pré-85 (environ), qui sont "construits", le format même du vinyle explique la structure du disque.

Parce que le vinyle, c'est l'explication des morceaux de prog interminables qui font tous environ 23 Minutes (Echoes, Atom heart Mother, Tarkus et surement d'autres).

Parce que le vinyle, c'est deux faces. Deux faces qui peuvent représenter deux concepts différents au sein du même disque. L'exemple le plus rapide qui me vient est Leonard Cohen (Songs Of Love And Hate), mais ça marche aussi pour King Crimson (Beat avec sa phase expérimentale et sa phase pop) ou la trilogie berlinoise de Bowie (le plus flagrant est Low).

Sgt Pepper's ou les albums du Floyd sont des albums pensés en tant que tel, sur vinyles (surtout Pepper's). Il faut donc les écouter sur vinyle. Sandinista! s'explique plus en triple disque qu'en deux.

A noter les pochettes rigolotes en vinyle, qui n'existent pas vraiment en cd. Led Zeppelin III et sa roue, Babylon By Bus ou Physical Graffiti avec les fenêtres découpées, la braguette de Sticky Fingers, la banane de The Velvet Underground & Nico... Et puis il y a même les inserts dans les vinyles (les posters du Live At Leeds des Who, le livret de Quadrophenia, les goodies de Sgt Pepper's).

Et puis 40-50 minutes, on a beau dire, c'est quand même la durée idéale d'un album. Et je partage et salue la poésie des autres intervenants

D'acc' sur tout ou presque, sauf pour Sandinista qui était surtout une opération commerciale. Ils avaient déjà fait le coup avec London Calling, un double vendu au prix d'un simple, une aubaine, surtout avec ce contenu. Ils ont voulu faire encore mieux avec le triple vendu au prix d'un double, c'était annoncé et très attendu, mais le souvenir que j'en ai, c'est déception/consternation. Du remplissage, pour moitié, amha (comme le double blanc des Beatles). A la limite, avec du dub, ils auraient pu faire un quadruple. Et en plus, on pouvait le prendre par n'importe quel bout. Contrairement à un Dark Side, par exemple, avec les battements de coeur.

Moi-même a écrit:

Et puis 40-50 minutes, on a beau dire, c'est quand même la durée idéale d'un album. Et je partage et salue la poésie des autres intervenants

je trouve aussi que 40 minutes c'est une très bonne durée pour un album

@Big' : parler de Sandinista comme d'une opération commerciale, c'est oublier que le seul moyen pour The Clash était d'éponger eux-mêmes le delta financier que ça supposait. La maison de disque ne payant que pour un disque, le groupe a lui-même financé les deux autres LP, en cédant les 200 000 premières copies (c'était ça ou tripler le prix de l'album).

Pour l'anecdote, c'est un concours de quéquette entre Bruce Springsteen et The Clash (Bruce ayant sorti le double the River après London Calling) qui les a conduit à sortir un triple. Ça et l'envie de mettre tout ce qu'ils avaient sous la main sur un album. Et cet album comporte quand même son lot de pépites.

Sinon, de mon côté, je suis retourné au vinyle depuis deux ans, en vendant une enceinte Ampeg pour me payer MA platine. Depuis, je n'achète que des vinyles que ce soit pour les nouveaux albums ou en occasion. Le gros avantage pour moi, c'est que c'est plus joli. Le son est bien plus dynamique, même si, faut pas se leurrer, la majorité des productions actuelles (surtout dans le rock indé) ne finance pas un mastering spécifique pour chaque support.

En 2011 , à l'ère du tout numérique / dématérialisé, c'est quand super chouette d'avoir des objets aussi obsolètes, tellement à rebours de nos moeurs actuels qu'ils en deviennent vraiment et logiquement d'actualité. Et puis, bon, les maisons de disque (enfin, les petits labels, les majors elles peuvent bien crever la gueule ouverte, c'est pas mon rayon) ont eu depuis un moment la bonne idée d'accompagner chaque vinyle d'un coupon de téléchargement, que je puisse remplir mon Aïefaune de MP3 tout en ayant le son qui gratouille à la maison. D'ailleurs, quand c'est pas la cas, j'envoie un petit mail au label accompagné d'une photo du vinyle pour réclamer les MP3. Ça marche à tous les coups.

Le dernier avantage, pour moi, c'est que le vinyle coûte plus cher à produire qu'un CD. Donc, les labels sont obligés de réfléchir à ce qu'ils sortent en vinyle. La qualité de la production est, selon moi, bien plus homogène. C'est pas pour rien que toute la scène noise / math française est essentiellement dispo en vinyle.

Je veux bien tes sources sur le concours de quéquette Boss/Clash parce que de mémoire, ils n'étaient pas vraiment en concurrence.

Et pour Sandinista, on est quasiment d'accord ; un seul 33 aurait suffi. Et la boîte l'aurait financé, donc je ne vois pas bien où était le besoin d'en rajouter.

j'aurais presque pu écrire le même message!
(celui de Piedo, mais je n'en sais rien pour sandinista par contre)

d'ailleurs sur le 45 que je sors on a mis un coupon mp3

et tu as raison pour le fait que le vinyle par son coté "à rebours" en devienne d'actualité

pour parapher un morceau de garage québecois 60s "tout va trop vite"
et c'est on ne peut plus vrai avec la technologie
je crois sincèrement que la technologie est en train de nous aliéner
et une façon de refuser cette escalade permanente c'est par exemple le vinyle

pour autant c'est pas que de la nostalgie ou du passéisme mais aussi une façon différente d'apprécier et vivre la musique

concernant le mastering je ne sais pas si on peut parler de "mastering spécifique" sur les sorties actuelles mais quand même on doit faire attention à certains détails quand on fait un vinyle au niveau de la dynamique, du son etc. donc en un sens ça reste un taff particulier

@Big : des trucs lus à droite et à gauche, notamment une interview de Strummer. Je cherche et je te redis ça.

@Alextwist : normalement, enfin, c'est ce que la boîte de mastering qu'on avait contacté avec Palm (ceci est de l'autopromo éhontée), le type nous avait dit qu'il n'appréhendait vraiment pas le taff de la même manière selon que ce soit pour un CD ou un vinyle. Ceci étant, il nous a aussi dit qu'il savait faire un mastering intermédiaire, pour que ça passe sur ces deux supports sans pour autant être parfaitement adapté à ces deux supports.

Un truc que j'ai remarqué, en soirée, quand j'ai des potes à l'apéro ou à un dîner, c'est vraiment plus chouette de passer des vinyles, ça fait moins musique d'ambiance. Je pense que c'est en partie du au fait que le volume est toujours mis un peu plus fort. Par contre, passé un certain grammage, je planque les disques, branche l'ordi et envoie une bonne vieille playlist spotify.

Par contre, là où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est qu'à mes yeux, le vinyle n'est pas une manière de refuser l'escalade technologique mais plutôt d'en tirer le meilleur. Le pressage des vinyles est de bien meilleure facture que dans les gros volumes des 70's. La plupart des disques que j'achète sont pressés sur du 180g, ça n'était pas le cas avant. Et le coupon de téléchargement me permet de profiter de la zic sur tous mes supports mobiles, sans, donc, s'opposer à mon côté techno-geek très très très prononcé.

des potes à moi enregistrent leur galette. Pour le mastering, l'ingé son leur a conseillé de faire graver leur mastering sur Vinyl pour ensuite le transférer sur un support digital. Pas bête !

Je viens de recevoir les 45 tours d'Alex (The Guillotines), et cela justifie amplement tout ce qui s'écrit ici: il y a beaucoup d'amour, de temps, et de soins apporter à ces objets.
La m^me pochette sérigraphiée déclinée sous 4 couleurs différentes, c'est pas de la passion, ça?
J'essaie de vous poster une photo "en situation" au magasin, tout à l'heure....

Piedo a écrit:

@Big : des trucs lus à droite et à gauche, notamment une interview de Strummer. Je cherche et je te redis ça.

Ne te casse pas à chercher, je te crois. J'étais seulement étonné parce que contrairement à Beatles/Stones, Beach Boys/Beatles, etc, il n'y avait pas vraiment de course entre eux ni d'émulation palpable, ils ne remplissaient pas le même genre de salles et n'avaient pas la même cible, même s'ils avaient des clients communs (dont moi).

Piedo a écrit:

Par contre, là où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est qu'à mes yeux, le vinyle n'est pas une manière de refuser l'escalade technologique mais plutôt d'en tirer le meilleur. Le pressage des vinyles est de bien meilleure facture que dans les gros volumes des 70's. La plupart des disques que j'achète sont pressés sur du 180g, ça n'était pas le cas avant. Et le coupon de téléchargement me permet de profiter de la zic sur tous mes supports mobiles, sans, donc, s'opposer à mon côté techno-geek très très très prononcé.

je vis avec la technologie mais j'essaie de ne pas me faire aliéner par elle et de m'en servir pour ce que c'est c'est à dire un outil pour nous simplifier la vie et nous permettre d'élargir nos horizons

j'écoute des mp3 tous les jours (et des vinyles aussi) je lis des blogs, je fais des photos sur un appareil numérique en vacances donc je ne refuse pas la technologie, mais j'essaie d'en avoir un usage qui correspond à mes besoins réels

on est d'accord que mp3 + vinyle c'est joué sur les deux tableaux, et que les vinyles sont globalement peut être de meilleur qualité qu'ils ne le furent par le passé au niveau du pressage
mais le vinyle représente quand même une façon différente d'apprécier la musique, très différente de celle que représente le stream ou les mp3
un vinyle c'est un acte plus fort, tu dois trouver le disque, et ensuite quand tu l'as il y a tout un rite sur le fait de le sortir de la pochette, le retourner à la moitié du temps etc.
c'est une façon de prendre son temps et d'apprécier l'instant , le savourer, c'est une façon aussi de désirer la musique car elle est moins accessible qu'avec les mp3

en 5 minutes on peut trouver presque n'importe quel album (disons que je pourrais trouver les 4/5ème de ce qui m'intéresse en mp3 sur google) en mp3 alors qu'un disque tu n'es jamais sûr de le trouver dans la semaine, et probablement que pour certains tu vas mettre des mois pour en débusquer une copie

Piedo a écrit:

Un truc que j'ai remarqué, en soirée, quand j'ai des potes à l'apéro ou à un dîner, c'est vraiment plus chouette de passer des vinyles, ça fait moins musique d'ambiance. Je pense que c'est en partie du au fait que le volume est toujours mis un peu plus fort. Par contre, passé un certain grammage, je planque les disques, branche l'ordi et envoie une bonne vieille playlist spotify.

le soucis des sites de streaming c'est que c'est vite l'anarchie au niveau de la sélection, et tu as souvent des gens qui ne sont pas respectueux des autres
en gros toi au début t'attends pour mettre tes morceaux, quand c'est ton tour tu lances tes choix, et hop deux minutes après quelqu'un vient t'interrompre pour passer autre chose, généralement horrible

je passe des disques de temps en temps en soirée
quand il s'agit de bars équipés en platine vinyle je prends des disques vinyles
ça m'oblige à réfléchir à ma sélection en amont et du coup je fais finalement des sélections plus originales que si j'avais accès à toute une banque de musique où j'aurais tendance à revenir toujours aux mêmes morceaux

Je suis d'accord. Mais, à mon sens, le combo Spotify / MP3 / vinyle est la recette parfaite. Spotify et le MP3 en nomade, pour des soirées avec les potes et autres, le vinyle à la maison pour une vraie écoute, en prenant le temps de l'apprécier.

Après, je trouve que le fait d'avoir une telle discothèque quasi infinie à portée de mains est une richesse incroyable. Jamais je n'aurai la nostalgie de ma période adolescente, où un disque valait un bras, où c'était hyper compliqué de choper un disque (et fallait bien faire gaffe en l'achetant, s'agissait pas de se rater sur l'achat parce qu'il n'y avait pas vraiment moyen d'écouter avant). Maintenant, je découvre un disque sur spotify, bandcamp ou grooveshark, je prends le temps de l'écouter et je l'achète si possible sur le shop du label ou chez mon disquaire (y a un petit magasin spécialisé dans le vinyle et dans les musiques indépendantes à Rennes). Pour les trucs un peu plus "mainstream", je passe au pire par Amazon (y a plus rien à la FNOUC ou Virdjinne).

Honnêtement, je trouve que pour les musiciens, si c'est devenu plus dur pour vivre des ventes de disques (voire même devenu impossible), jamais il n'a été aussi simple de diffuser sa musique. Rien qu'avec Palm, on a amorti l'investissement de l'album (le mastering a coûté cher) en vendant une centaine de disques par correspondance ou en le mettant dans des points de vente du coin et via la vente en ligne (téléchargement de l'album à 5 euros). Le reste, maintenant, nous permettra d'investir dans une session studio l'été prochain. Chose qui aurait été parfaitement impossible y a une dizaine d'années.

Par contre, ouais, c'est vrai que quand tu fais le dj, le fait de pouvoir amener tes galettes, ça t'impose de réfléchir à ton mix. Et c'est vraiment plus enrichissant parce que là, au moins, t'as personne qui vient te voir en te demandant tel ou tel morceau dispo sur spotify...

@Big : en fait, cette histoire de course à l'échalote relevait plus de la blagounette entre Springsteen et Strummer, qui partageaient quand même énormément de choses sur le plan artistique.

Piedo a écrit:

Après, je trouve que le fait d'avoir une telle discothèque quasi infinie à portée de mains est une richesse incroyable. Jamais je n'aurai la nostalgie de ma période adolescente, où un disque valait un bras, où c'était hyper compliqué de choper un disque (et fallait bien faire gaffe en l'achetant, s'agissait pas de se rater sur l'achat parce qu'il n'y avait pas vraiment moyen d'écouter avant). Maintenant, je découvre un disque sur spotify, bandcamp ou grooveshark, je prends le temps de l'écouter et je l'achète si possible sur le shop du label ou chez mon disquaire (y a un petit magasin spécialisé dans le vinyle et dans les musiques indépendantes à Rennes). Pour les trucs un peu plus "mainstream", je passe au pire par Amazon (y a plus rien à la FNOUC ou Virdjinne).

pour trouver les disques sur un support vinyles c'est parfois toujours relativement compliqué que ce soit en neuf ou en occasion

pour les mp3 je trouve la plupart de ce que je cherche en quelque "clics" mais il y a des disques qui restent récalcitrants (ce qui au fond est plutôt une bonne nouvelle)

après comme je le mentionnais dans un précédent post, je trouve que ce choix infini peut être une bénédiction comme une malédiction, il y a toujours ce risque de "casser" la magie d'un disque , et aussi de ne pas accorder le temps nécessaire à un disque pour s'en imprégner

pour ma part j'essaie de ne pas écouter les disques avant des les acheter en particulier les 33 tours (un 45 tours c'est vraiment un coup de coeur sur une chanson), du moins pas entièrement, j'écoute un ou deux titres pour savoir à quoi ça ressemble et si ça me parle et m'intrigue je fonce
je me renseigne aussi pas mal en amont, et si je connais l'artiste et que j'ai confiance je prends!
évidemment j'ai parfois de mauvaises surprises mais en fait assez rarement quand même

alextwist a écrit:

pour parapher un morceau de garage québecois 60s "tout va trop vite"

Les Lutins?

yardbird a écrit:

alextwist a écrit:

pour parapher un morceau de garage québecois 60s "tout va trop vite"

Les Lutins?

Normand Frechette et les Hou-Lops

Bon, je m'excuse d'avance auprés des modos (mmm, ça sent l'averto...), mais chose promise chose due, les photos des 45 tours du groupe d'Alextwist, Les Guillotines, qui viennent d'arriver au magasin. Enjoy!







Vous remarquez qu'Alex a eu le bon gout d'assortir les couleurs de ses pochettes à celles des étiquettes du jukebox...Classe!


Edit : Vous remarquez qu'Alex a eu le bon gout d'assortir les couleurs de ses pochettes à celles des étiquettes du jukebox...Classe!