Le topic des idiophiles

Avant de vous déballer mon panier de la broc du jour, je mets sur le feu ce petit sujet mesquin.
Je vous propose d'y exposer les raisons de votre attachement au support noir, objectives ou pas, du moment qu'elles sont sincères.
Le but n'est pas d'organiser un derby microsillon vs CD, notez bien. Parce qu'il n'y a pas photo, le vinyle c'est mieux, comme indiqué en sous-titre.

Donc vous aimez ça. Bravo. Dites-le.

J'aime ça,voilà,je l'ai dit .

Au suivant.

Et comme moi,soyez sincère,c'est le pruneau (Noir) qui le demande.

Comme les motos italiennes et les Zippo, c'est plein de défauts. Ça se raye, ça craque, ça se salit, ça se gondole, c'est encombrant, on peut pas en écouter en voyage, faut se lever toutes les 26 mn maxi pour poursuivre, y a pas de lecture aléatoire.

Mais le visuel est à l'honneur, les notes sont lisibles sans loupes de lecture, y a du carton et du papier comme pour les bouquins, ça peut sentir bon comme les bouquins (je me souviens encore de l'odeur des encres du Dark Side, mon premier LP neuf).

Plein de choses encore. Dont, bien évidemment la nostalgie d'une époque, celle d'avant 1982.

Bon, mea culpa, j'ai été dans les premiers à lâcher le vinyle, embrouillé par un ou deux proto-geeks qui s'étaient mis au CD avant les autres. J'ai tout revendu peu après et je m'en mords les coucougnettes (pas pour tout mais quand même, les Blue Note, les stars 60/70, et pis les John Cale, Mink de Ville, Tom Petty, Costello, Talking Heads & Co). Pendant longtemps j'ai pas regretté mais depuis une dizaine d'années, ça me démangeait de temps en temps. J'ai résisté, pour ne pas m'embarrasser. Et puis c'est mon fiston qui m'y a fait reprendre goût. Depuis que la fnouc en revend, ça devient tendance, donc pas évident d'en dégotter facilement et à bon prix.

Voilà, pas vraiment collectionneur dans l'âme, pas à la recherche de la rareté ni de la complétude mais ravi de retater du carton.

Et promis, je ne me moquerai plus du petit rituel du retournement de galette.

Ni LP ni CD. Chuis pas fétichiste.

Je numérise mes albums (ou je les télécharge...) et je les range direct sans même regarder les pochettes

En gros, j'écoute la musique, je la regarde pas.

(mais sinon, oui, le vinyle c'est mieux, mais juste parce que c'est musicalement, en général, mieux enregistré et pas compressé)

Yucca06 a écrit:

Chuis pas fétichiste.

Si, d'une certaine manière. Du son lossless (j'ai appris récemment ce doux anglicisme).

T'aimes pas les paroles, t'aimes pas l'art work, c'est gâchis. Amha.

hum hum..... comme il est là, le Lilic est en train de se poster pour observer entre les lames des jalousies comment chacun d'entre nous va se pâmer, rituels, pratiques, mots préférés ...

m'enfin, on lui pardonnera, le voyeurisme des uns le fétichisme des autres, c'est quand même un minimum en matière d'érotisme,
et c'est bien de ça qu'on parle non ?

sinon qu'est-ce qu'on se ferait chier ... pas vrai Yucca ?

L'artwork, j'aime pour certains albums, mais c'est relativement limité : surtout pour le neofolk ou il y a une vraie recherche. D'ailleurs la plupart de sorties actuelles dans ce genre se font également en LP

Pour le tout venant, je trouve que ça n'a pas grand intérêt, surtout en cd avec un truc minuscule dans un boitier plastique.

Le lossless, jusqu'à récemment, je n'avais absolument aucun fichier. Et depuis que j'ai changé de système d'écoute j'ai découvert avec stupéfaction que j'entendais une différence très nette entre du 256k (le bitrate que j'utilisais avant) et le lossless (format sans compression = qualité cd). Donc pas du fétichisme, disons que je suis pas maso et que je préfère le meilleur quand c'est au même prix.

Quand aux paroles, bah, j'en ai parlé ailleurs. Je préfère me concentrer sur la voix elle même en tant qu'instrument. Les fois ou j'ai fait l'effort d'essayer de traduire des chansons de l'anglais, j'ai trouvé ça tellement niais que je préfère ne pas trop comprendre (sauf chez Zappa parce que c'est rigolo, stupide et totalement assumé en tant que tel).

That's all.

Mais c'est très bien d'aimer les vinyles, hein. Ou le latex. Ou autre chose.

Pfff, qu'est-ce qu'on peut faire, là?













Une bitrate au dentifrice?
ou au cirage noir, peut-être...

Tu dors avec tes vinyles, tu les caresses ?

Vas y, raconte.

Pourquoi les galettes noires ?
Parce que ça se joue fort, et que c'est là que ça renverse. Une histoire de dynamisme.
Un vinyle en écoute domestique, à bas volume, c'est sans relief. Pour ces conditions, ya le CD ou les supports numériques.

So, play it loud !!!


Et pour les raisons que 'big a évoqué, auxquelles j'adhère.

Le numérique a pour moi un défaut rédhibitoire: si tu crames ton DD, tu perds tout. Ça, je peux pas.

La galette noire, pour moi, c'est le souvenir de ces imports commandés en Belgique, l'attente fébrile du facteur, et le déballage religieux de ces albums ou maxi45 de Metallica, Destruction, Venom, Twisted Sister, ... inconnus dans nos contrées.
C'est le souvenir de cette boule dans le ventre quand je déposais le saphir de l'électrophone sur le bord de la galette, la sueur perlant au front, angoissé par le risque de rayer le bijou, et frémissant d'impatience avant les premières notes que les sillons allaient lâcher.
C'est le souvenir de ce câble ridicule à connecteurs DIN, reliant le sus-dit électrophone à mon magnétophone à cassettes, grâce auquel j'enregistrais sur cassettes Chrome ces disques rares, afin de les réécouter sans les abimer.

L'avis du disquaire: le vinyl, c'est bien, c'est vachement plus dur à voler! (Hein, Lilic?)

Yucca06 a écrit:

Tu dors avec tes vinyles, tu les caresses ?

Vas y, raconte.

ok ! j'ai pas de pudeur, allons-y !

oui je dors sur mes vinyles,
et bien sûr que je les caresse, kesse tu crois, c'est important les préliminaires !
une pochette ça se regarde, ça se touche, on en apprécie le grain ou le lisse, l'épaisseur, l'odeur même... et un disque ça se manipule... avec douceur et fermeté, amplitude et précision, émerveillement et sûreté, etc etc.... c'est sensuel, tu vois ?
mais je t'accorde que c'est pas donné à tout le monde de goûter ces raffinements,
c'est comne pour le vin ou la gastronomie, il faut avoir avoir un penchant naturel pour les jouissances lentes, et reçu une initiation
ce que je veux dire c'est qu'on peut écouter de la musique comme on boit un coup ou qu'on s'avale une boîte de raviolis, mais c'est pas tout à fait le même plaisir,
ni la même conception du temps

Yucca06 a écrit:

Mais c'est très bien d'aimer les vinyles, hein. Ou le latex. Ou autre chose.

alors là, Yucca, d'un seul coup tu fais marcher mon cerveau à toute vitesse !
fiat lux !!!
il m'apparait soudain très clairement que justement, vinyl et latex, c'est matériellement et symboliquement exactement le contraire

le latex dans l'érotisme, c'est précisément destiné à empêcher volontairement le contact charnel
et c'est aussi le matériau du safe sex, en ces temps maudits où l'on commence sa vie amoureuse avec de la prophyllaxie

un disque vinyle, c'est pas grand chose, juste un peu de cire fondue et gravée (pas encodée, hein, c'est pas pareil)
il faut relire Platon, Descartes, Diderot, pour qui la cire est précisément la métaphore de l'âme
c'est le matériau vierge et malléable, la substance noble où viennent s'imprimer nos émotions et nos idées
c'est aussi le matériau des tabula, ces tablettes qu'utilisaient les Romains pour écrire (et certaines nous sont parvenues.... précieux témoignages, émouvantes traces...)
faire "tabula rasa", table rase, c'estt justement effacer les traces de l'acitivité humaine, détruire un héritage, faire fi de connaissances acquises...

le disque vinyle, c'est de l'âme en sillon
body and soul, à l'heure de la dématérialisation tous azimuts
ne faisons pas table rase du vinyle

merci Yucca, tu m'as inspirée ce matin
pour la peine je vais me reprendre une tartine de nutella

Parfait.

Je peux clore le sujet ?

Isabelle a écrit:

le disque vinyle, c'est de l'âme en sillon
body and soul, à l'heure de la dématérialisation tous azimuts

Bravo Isabelle, t'as tout dit !

Mais attention au Nutella quand même...

en effet très inspirée Isabelle sur ce coup là


je suis un "jeune", de ce qui ont connu le vinyle "grand public" qu'à la toute fin de leur carrière (j'ai eu qq 45 tours étant jeune, genre "bioman" mais bon ça compte pas trop...)

je me suis remis au vinyle, il y a maintenant une dizaine d'année, au départ parce que je m'intéressais à la musique électronique et qu'à cette époque (c'est plus le cas aujourd'hui) les morceaux sortaient en maxi et non en cd

après mes goûts m'ont amené à ce que j'écoute aujourd'hui, j'ai redécouvert le rock il y a une demi décennie environ, au moment de Franz Ferdinand qui associé à d'autres choses (ma redécouverte du garage rock, des Jam etc.) j'ai pas abandonné le vinyle pour autant, si j'achetais les albums en cd au début, j'achetais pas mal de singles de 45 tours, et la collectionite aidant maintenant j'essaie d'acheter le plus de choses dans le support vinyle dès que c'est possible de le faire, que ce soit singles ou lps

je pense que le vinyle au delà d'une "fausse nostalgie" (fausse car je n'ai pas vraiment connu l'âge d'or du disque vinyle) c'est une autre façon d'apprécier la musique, et je dirai même de la vivre

prendre son temps à choisir un disque, le sortir délicatement de sa pochette, le poser sur la platine, retourner au bout d'une 20aines de minutes avec cette "pause respiratoire" entre les deux faces (qui évite de se prendre 70 minutes d'une traite) c'est tout un état d'esprit, un conditionnement pour apprécier la musique
et puis j'aime aussi à avoir à chercher les disques, essayer de les fantasmer en imaginant comment ils peuvent sonner, le découvrir une fois mis sur la platine et entre les mains plutôt que l'avoir déniaiser sur deezer entrecouper de pub'

bref pour moi il s'agit beaucoup de désir, de matérialiser ma passion, de prendre son temps pour apprécier pleinement

je suis pas anti-téchnologie pour autant, je télécharge beaucoup (principalement ce que j'achète en vinyle), je partage quelques morceaux que j'aime avec mes amis, j'utilise les blogs et internet pour découvrir des disques (mais plus avec la lecture qu'en écoutant) mais pour moi c'est pas contradictoire avec mon envi de rendre à nouveau désirable la musique

L'âme, elle est dans la musique et ses interprètes.

Pas dans le support qui la reproduit, quel qu'il soit.

Mais rassurez vous, tout cela ne m'empêche pas de déguster par ailleurs un Margaux ou un Gewurtz avec ravissement, comme de préférer lire un livre dans ses premières éditions, relié, avec le coupe papier à la main...

Parce qu'un vinyl, même si c'est joli, ça reste un produit industriel sorti d'une usine de pressage, et emballé dans du carton de piètre qualité.
Alors que le vin, les produits de la terre, ou une reliure artisanale, c'est fait à la main, et l'on retrouve l'esprit et les racines de l'homme qui l'a fabriqué.

Chacun son truc, ouais...

ça dépend des disques vinyle, et la limite entre l'industriel et l'artisanal est parfois flou

tu parles de papiers coupés à la main, la pochette du 45 tours que je sors on l'a faite à la photocopieuse et ensuite massicoter pochette par pochette , donc en un sens c'est presque artisanale

et je suis pas un cas isolé, j'ai de nombreuses pochettes sérigraphiées par exemple

au delà de ça, même s'il s'agit d'un objet industriel, c'est un support unique dont chaque exemplaire vieillit à sa façon (il n'a pas été stocké de la même façon pas été écouté sur le même matériel), c'est un objet délicat qui doit être utilisé avec soin etc

bref même si c'est industriel, ça reste un plaisir inégalable, et c'est tellement différent d'écouter "rationnellement" des fichiers mp3

Ma passion pour la musqiue ayant débuté assez tard, je me suis tout d'abord tourné vers le CD à la fin des 80s pour son format.

J'avais baigné dans la discothèque de mes parents et les vinyles m'apparaissaient comme des vestiges du passé.

Mon dealer en musique et néanmoins amis m'a converti ensuite aux joies du vinyles. J'ai accumulé alors une très grosse quantité de LP, 45 tours, 10" par le biais de son magasin et des mailorders.

Je me suis ensuite tourné vers les CDs à partir du moment ou je me suis retrouvé loin de tout centre culturel digne de ce nom (Pour ne pas le nommer, au fin fond de la Haute Marne). Amazon est alors devenu mon ami et j'ai craqué pour un nombre incalculable de CDs.

Et... Vintage Sounds a eu raison de moi! Me voilà en plein retour de vynilmania! Je me croque du vinyle la plupart du temps pas des mailorders ou Amazon et ma collection reprend un coup de jeune.

Les vinyles s'accumulent dans mes bibliothèque mais je me reconnais un défaut voire une tare... Ma maniaquerie.

Comme Dams, je mettais mes vinyles sur cassette pour ne pas les user et maintenant... Je télécharge pour tout mettre sur un lecteur mp3 ou sur CD gravé.

Le pire, c'est que je rachète en CD certains albums que j'ai en vinyle et là, c'est grave

je te rassure, je fais pareil pour les cds, ça m'arrive de les acheter alors que je les ai en 33 tours, pour peu que ce soit pas cher

Il ne s'agit pas de savoir si "l'âme" de la musique est plus dans ceci ou cela.
Il s'agit de mettre de la beauté dans le quotidien.
Il s'agit d'essayer de donner une esthétique aux objets manufacturés.
Il s'agit de croire au sacré.

La bouteille de vin manufacturée industriellement peut-être belle.
La collection blanche de la nrf imprimée massivement est belle aussi.

On peut d’ailleurs s’approprier un objet culturel manufacturé, c'est facile: on écrit son nom dessus, on gribouille, on fait des tâches de café ou de vin, on met des traces de doigts, on laisse son odeur....
Je crois qu'on ne peut rien faire de tout cela avec un fichier numérique, c'est un peu frustrant, voir glaçant....

La musique, la musique...le truc, c'est que le Rock, puisque je crois que nous tous ici sommes venus plus ou moins à la musique par ce vecteur, le Rock disais-je, ce n'est pas seulement de la musique, ce n'est pas QUE de la musique. La rock culture, et l'industrie du rock, ont produit de nouveaux supports culturels pour diffuser la musique: le 45 tours d'abord, cette petite chose qu'on voulait absolument à soi pour pouvoir repasser quand on voulait le morceau qu'on cherchait à capter à la radio. Le 33 tours ensuite, qui fut d'abord une simple collection de singles, puis une œuvre à part entière (et il faut bien le dire, c'est d'abord du côté du jazz que cette ambition se réalisa...).
A partir de là, c'est simple: "Sticky Fingers" des Stones, ne prend tout son sens que dans son édition vinyle. D'abord, pour la pochette. Andy Wahrol, tout de m^me. Le sexe en étendard, le sexe morcelé. La braguette qu'on dézippe fébrilement, qu'on soit fille, garçon, homo, hétéro. Et puis, le disque, le corpus. Deux faces. Distinctes. Les Stones, les glimmer twins, ont du passer des heures et des jours, à essayer toutes sortes de track listing, d'ordres différents des morceaux, à se demander quelle chanson ouvrirait le disque, laquelle terminerait la face A et laquelle commencerait l'autre....Nous, on rentrait dans notre chambre, et précieusement, on allait démarrer la cérémonie. Par le commencement. Parfois, on ne savait pas pourquoi, on pouvait remettre 10 fois la face A avant de retourner la galette. D'autres fois, on enchainait les deux, mais on trouvait la face B tellement bien qu'on y restait....Tout ça prenait du temps, et tout ça laissait des traces des marques: sur nos corps, dans nos tripes mais aussi sur la cire. Rayures fréquentes sur les débuts de face, usure naturelle des derniers morceaux due au sillon qui se rapetisse....
Ensuite venait le temps du partage, un mot qu'il faudrait réexpliqer aujourd'hui tellement il est galvaudé, sur Facebook, par exemple. Le partage, ne se fait pas en coup de clic. Le partage, prend du temps lui aussi. Le partage demande de la confiance. Partager un album vinyle, donc, c'est comme prêter un livre. on laisse toucher à l'autre un objet à soi, sur lequel on a peut-être écrit des choses, parfois. Ensuite, on confie l'objet, précieusement. c'est une marque d'amitié, aussi. Bientôt, l'objet vous manquera. On y pensera, parfois, souvent. On pourra l'oublier, aussi.

Putain, c'est beau

J'aime beaucoup acheter des vinyles d'occasion.

Inversement ça ne me viendrait jamais à l'idée d'acheter un CD d'occaz,toujours neufs donc.

Acheter un vinyle d'occasion,c'est pas par économie,attention,hein !

C'est comme pour les livres.

Acheter Le conte de Monte-Christo en livre de poche,je ne peux pas.

Le trouver chez un bouquiniste ou sur un marché,c'est parfait.

Une couverture bien patinée,un papier à l'ancienne qui sent mauvais avec des trous de ver dans les pages....

Le plaisir de la lecture est décuplé,par rapport à une édition récente.

Et surtout savoir qu'il a été lu,relu,par qui,où ...

Il a même peut-être été offert à une jeune fille,un étudiant.

Peut-être même qu'il a été volé.

Idem pour les BD,un vieux Tintin par exemple que j'ai déjà en trois exemplaire.

Si un gamin a écrit son nom dessus,que le petit frère a gribouillé au crayon la page 32 et qu'il manque un bout de couverture,c'est pas grave.

Ca vaut 2 Euros et c'est bien mieux que de l'acheter neuf chez Auchan.

Et maintenant,il est chez moi,à la maison et je le caresse.

Et puis en fait ,je l'offrirai à quelqu'un un jour,c'est mieux que d'arriver avec un bouquet de fleurs chez la femme de l'ambassadeur.

Et bien,on applique tout ça au vinyle et le plaisir de l'objet est le même.

Un vinyle d'occasion a une âme et le sortir de son infame carton ou bac dans lequel il traine depuis des semaines sur les trottoirs,c'est lui redonner sa noblesse et un peu d'amour qu'il n'avait plus.

On le lave,on nettoie sa pochette même si elle est très abimée.

On lui fait la raie sur le coté et il est beau comme un sou neuf,même si il craque.

Il a un nouveau propiétaire et je suis sûr qu'il le ressent.

Il donne tout ce qu'il a dans le sillon,quand on pose le saphir pour une nouvelle écoute.

Et je reprends un whisky pour feter ça.

ouais

et ptêtre qu'un jour quand on sera vraiment tranquilles on n'en aura plus besoin de tout ce tralala du sacré ?

ptêtre même qu'on n'en aura plus rien à foutre du rock ?


commencer par arrêter de manger
dormir sur une planche à clou
aller en Inde

Isabelle a écrit:

commencer par arrêter de manger

Ben voyons !

Si c'est pour dire des bêtises,c'était pas la peine !