Plaisir fugace ou énorme tsunami de gros kif...

RobTheMob a écrit:

L'Analol 

  

L'Anat' a écrit:

Reviens-en quand même, l'éducation nationale est une grande famille, enfin normalment !

Si on part du principe que c'est au sein des familles que se produisent le plus de psychodrames, de meurtres et autres choses horribles, oui, c'est à peu près ça.   

... féloches Rob!   

Jad Fair en grande forme.

Si vous ne connaissez pas le monsieur et sa guitare molle ,une présentation raccourcie.

Citation du jour :
" Mon rêve en tant qu'artiste, c'est de pousser les autres à être plus créatifs encore. Si quelqu'un trouve l'envie d'écrire ou d'être acteur en écoutant ma musique, c'est la plus belle récompense que je puisse imaginer".

Qui a pu écrire ces magnifiques phrases emplies de sagesse et  de modestie.

Une star reconnue, un incontournable créateur ?

Eh bien non, seulement Mark Foster, leader des très quelconques Foster The People.

Respect et, de loin, chevilles enflées de l'été.
Depuis Beauregard et les arguments de NW, je suis fan, tout comme le Sachem, je présume.
 

Nous on a pas les chevilles enflées parce qu'on a eu un été sans moustiques.

Je persiste et signe de mon sang (A-) , le premier Foster , par moi chroniqué dans ces colonnes, est un enchantement Pop.
PY si tu veux du melon de première va donc là, cest du velu :Oasis versus Blur

Perso, je préfèrerai une bière polonaise.

J'ai testé pour vous, pas de quoi fouetter un chat et de se mettre dans un état d'indigène varsovien.

Résultante de la libre circulation européenne, on trouve désormais des bières banales partout .

De quoi vous couper l'envie d'envahir la Pologne. 

Ceci dit; très bon le reportage sur la Britpop.   

Je vais me mater ça ce soir. Merci NW

LE PARAVALANCHE

Mesdames, Messieurs les élus politiques.
Il est 3h52 du matin et ces mots résonnent dans ma tête comme le son des gouttes d’eau qui s’échappent d’un robinet au joint poreux. Il faut que je me lève et que j’ouvre une bonne fois ce robinet tortionnaire pour me faire un café.
Je m’adresse ici à tous les élus politiques, de tous bords, de toutes couleurs, de tous niveaux. Que vous soyez un élu national, régional, départemental, cantonal, de communauté de communes ou municipal, je m’adresse à vous qui êtes censés être le fruit de l’acte de la démocratie. Bien entendu, il y aura toujours des «lui ou elle» n’est pas pareil», il existe aussi des poissons-volants mais ils ne constituent pas la majorité de l’espèce.
Vous êtes ce dont la démocratie accouche en premier, mais vous êtes aussi les «Brutus» de notre monde moderne. Les dés sont pipés, les cartes marquées et les règles bafouées. Dans la démocratie, celle du dictionnaire, ce sont les électeurs qui sont les chefs de l’entreprise qu’est leur nation. Ce sont les électeurs qui choisissent des employés qui leurs paraissent les plus aptes, d’après leur C.V., à effectuer le travail pour lequel ils ont postulé. Ces «élus» sont donc choisis et mis en place pour une mission qu’ils devront accomplir d’après un cahier des charges que ceux qui les ont sélectionnés, à savoir le peuple, ont également établi. Ces élus ont donc tout à craindre de leurs employeurs si leur travail n’est pas à la hauteur de ce qu’on attend d’eux, tout comme n’importe quel salarié dans n’importe quelle entreprise. Oui, mais ça... c’était avant... ça, c’est dans les livres !
Je me demande qui craint l’autre ? D’un coté nous voyons bien que nos élus sont tout puissants, ils ont de leur coté les forces de l’ordre qui viennent faire respecter des lois que le peuple n’a pas choisi, mais que ses élus ont décidées à leur place et souvent en dehors du cahier des charges, et de l’autre nous avons nos mêmes élus qui se protègent eux-mêmes de ceux grâce auxquels ils ont ce poste et utilisant les moyens de protection que leurs patrons, les électeurs, mettent à leur disposition (Vous me suivez là ?!). Quelle schizophrénie sociale ! C’est un peu comme lorsque qu’à la météo on entend que nous aurons une «impression de beau temps»... Si je comprends bien, c’est que je suis dehors, je crois qu’il fait beau, que le soleil est magnifique, mais je suis tellement abruti qu’en fait, je prends des sceaux d’eau sur la tête sans m’en rendre compte... tellement on m’a convaincu qu’il faisait beau.
Nous voici donc maintenant à craindre nos employés. Nous avons mandatés des gens pour effectuer un travail que nous leur avons défini à l’avance, qu’ils ne sont pas capables de réaliser, que même peut-être n’ont jamais eu l’intention de satisfaire, et ces mêmes personnes décident que leur mission sera toute autre. Un peu comme si on embauchait un plombier et qu’une fois son contrat signé il décide qu’il sera trader.
Ha ! Je vous vois venir ceux qui n’ont pas été choisis, les recalés ! Ne venez pas faire les paons, vous pouvez remballer vos jabots de couleurs flamboyantes, vous aussi on vous a déjà vus ! Vous voulez encore nous persuader que cette fois-ci vous allez sortir la clé à molette et faire de la plomberie ? Que nenni, on ne m’y reprendra plus et que ceux qui aboient en attendant la curée pour prendre la place qu’ils convoitent depuis si longtemps mais qui échouent à l’examen final, ouste ! Vous sortez tous du même tonneau. Comment se fait-il qu’au moment où nous, le peuple, nous devons choisir des individus pour faire un boulot, plutôt gratifiant, pas trop mal payé, avec des avantages à faire pâlir n’importe quelle régime spécial, nous n’avons toujours que les mêmes candidatures qui proviennent exclusivement des mêmes étages de la pyramide de notre société ? D’ici qu’un jour il y en ait un qui nous dise qu’on ne sait pas choisir et qu’il vaut mieux qu’il le fasse à notre place en s’auto-proclamant...


Qu’avez-vous fait depuis maintenant plus de vingt ans ? Qu’avez-vous construit ? Ce que vous avez érigé au dessus de nos têtes n’est plus un parapluie, mais un paravalanche. Ce paravalanche, c’est comme si vous l’aviez réellement bâti, de béton et de ferraille, en Bretagne pour protéger de la pluie alors que l’on sait qu’en Bretagne «lorsqu’il pleut, l’eau ne mouille que les cons».
Depuis toutes ces années, vous avez instauré dans notre pays le régime des parapluies et de la peur du tout et du n’importe quoi, la peur de l’autre, la peur de l’avenir, la peur de l’improbable, la peur de vivre. Dans le même temps, vous avez décidé que notre pays serait un monde de libéralisme économique. Un monde où tous les rêves seraient permis et réalisables avec pour vision une vie meilleure pour chacun. Comment ces deux stratégies peuvent elle cohabiter et surtout comment ont-elles pu être mises en place dans le même programme par les mêmes personnes ? C’est comme vouloir les sports d’hiver à 40°c ou allumer un feu avec verre d’eau.
Chez nous, tout a commencé lorsqu’un de ces politiques a dit : «Pour être tranquilles, restez chez vous, il ne se passera rien». A partir de ce moment là, tout a été organisé pour que la population ait peur. Peur de quoi ? Peu importe du moment qu’elle a peur ! Quand on a peur, on se calfeutre et on ne bouge pas. On se renferme sur soi-moi-même, on a peur des autres, peur de ce qui est arrivé à certains, peur de l’inconnu, peur du noir, peur de manger, de boire, de sortir, de respirer... d’exister... comme une bête traquée, on reste alors tapi sans bouger, sans bruit, sans odeur, on vit dans la peur... la peur de mourir, mais surtout la peur de vivre.
Mais alors, de quoi avons-nous peur ? Nos peurs ne seraient-elles pas irrationnelles ? Avons-nous peur de ce que nous avons vu aux journaux télévisés ? Un psychopathe a tué trois personnes, un immeuble s’est effondré suite à une explosion de gaz, un chauffard ivre a provoqué un accident mortel, un raz de marée a provoqué des milliers de morts à l’autre bout du monde, un virus (qui existe depuis vingt cinq ans) a fait douze morts dans le monde... il se pourrait que la grippe cette année soit mortelle... ben oui... comme d’habitude, pour les personnes faibles, malades... oui... mais les mots clés effrayants ont été prononcés et éludent toute rationalité.
Bien-sûr, c’est humain et animal d’avoir peur, mais avons-nous peur pour de bonnes raisons ? Avons-nous raison d’avoir peur pour «ces» raisons ? D’autant plus que les raisons de ces peurs sont très vite estompées et remplacées par d’autres... beaucoup plus fraiches et sensationnelles. Ne dit-on pas aussi que «la peur n’évite pas le danger» ?
Alors oui, effectivement, la «France a peur».
Comment est il alors possible de pouvoir entreprendre quoi que ce soit lorsqu’on a peur ? Quand on a peur, on est paralysé... on se terre ! Ensuite, on s’étonne que plus rien ne bouge dans ce pays ? Ben oui, mais j’ai peur de me planter, j’ai peur de me faire mal, j’ai peur de ne pas réussir, j’ai peur qu’on vienne m’empêcher de faire ce que j’ai entrepris, j’ai peur d’avoir peur. Bon... alors dans ce cas, je ne bouge pas... j’ai trop peur !
Voici ce que vous avez instauré depuis plus de vingt ans, Mesdames, Messieurs les élus politiques ou encore plus grave ; non élus, et vous-mêmes, maintenant vous avez peur ! Combien d’entre vous ont employé cette phrase lors de discours : «Je veux rassurer les Français...» ?
C’est un peu tard non ? Vous êtes pris au piège de votre propre stratégie de contrôle. Celui qui a dit un jour : «Pour être tranquilles, restez chez vous, il ne se passera rien», en se disant que si nous avons peur, on ne bougera pas, avait raison... Sauf que là, plus personne ne bouge et ajouté à cela qu’ils ont choisi pour le pays le libéralisme avec une administration Stalinienne, plus rien n’est possible, c’est incompatible. Le libéralisme, dont on sait maintenant que la finance libérale ne se régule pas d’elle-même comme on l’a cru pendant de nombreuses années. Mais on continue à se taper sur les doigts avec le marteau en mettant un peu de pommade pour passer la douleur, sauf que ce sont nos doigts et que la pommade nous est vendue par les seuls qui bénéficient de cette politique de la finance et qui sont les mêmes qui décident en notre nom de continuer dans cette voie chaotique qui éjecte toujours plus de nos concitoyens dans le ravin.
«La France, le pays le plus touristique du monde» - «La France, l’exception culturelle» - «La France et ses intellectuels qu’on s’arrache partout dans le monde». Ces secteurs, très liés, qui sont pourtant en tête de gondole de nos 552 000 km2 sont devenus ensembles la cinquième roue du carrosse.
La culture n’a jamais été si mal menée depuis le : «Pour être tranquilles, restez chez vous, il ne se passera rien». Combien d’acteurs culturels, je ne parle pas des artistes qui eux résistent car ils n’ont pas le choix de le faire, comme respirer, un artiste est un artiste et ne peut vivre autrement. Non ! Je parle de ceux qui aiment la culture et qui veulent par sa diffusion en faire leur profession. Combien de ces gens ont jeté l’éponge de leur projet à force de peurs et quand la peur ne suffisaient pas à les dissuader, de proclamer des interdictions les empêchant d’entreprendre... et ne venez pas dire que c’est faux, des histoires de ce genre, j’en ai tout un tas !... «Interdire d’entreprendre» dans un pays libéral ?... Ha bon...?... Pinochet et Staline aussi interdisaient la liberté.
Nous le voyons toute l’année et encore plus l’été, que la culture est liée au tourisme, première richesse du pays. Plus le temps passe, plus l’acte culturel doit-être encadré, standardisé, calibré alors que l’art ne peut et doit pas avoir de limites, ce sont ensuite les goûts et les sensibilités de chacun qui décideront de son aura, pas une politique !
Mesdames et Messieurs les élus, vous asséché nos richesses culturelles et donc économiques en les cantonnant sous votre paravalanche. Les gouttes d’eau, source de toutes vies, ne peuvent atteindre, sous ce toit de béton, les graines de nos créations qui resteront alors dans l’ombre de vos murs, loin des regards. Ce n’est pas en venant arroser une œuvre de temps en temps que la culture survivra dans l’esprit des gens, avec cette méthode, vous ne faites qu’appauvrir le terreau. A moins que l’idée ne soit d’isoler encore un peu plus les cerveaux des Français au fond des peurs que vous leur distillé ?

Quelle étrange image nous avons nous-mêmes de notre pays. Depuis l’étranger, cette image est tellement différente. Il faut se rendre à l’évidence que si l’image n’est pas la même depuis l’intérieur que depuis l’extérieur, c’est que VOUS l’avez rendue différente, c’est vous qui prenez des décisions pour lesquelles vous n’avez pas demandé l’avis aux personnes qui vous emploient et qui vous ont donné votre poste.
Pour les étrangers, la France, c’est avant tout le pays des droits de l’Homme, mais aussi de la culture, de la gastronomie, ses terroirs, mais je ne vais pas faire la liste, vous savez tout ça ! Beaucoup de mes amis étrangers connaissent les paroles de la Marseillaise. Beaucoup aussi ont un drapeau de leur pays chez eux, voire même devant chez eux. De l’intérieur, nombreux sont les Français qui détestent la Marseillaise pour raisons diverses. Je pense qu’il ne faut y voir qu’un symbole et ne pas s’attacher aux paroles guerrières des couplets, et puis, notre histoire est bien jonchée de périodes sombres et mettre un mouchoir dessus est peut-être la meilleure manière pour que l’histoire se répète. L’autre symbole, le drapeau... celui-ci est un énorme problème ! Y aurait-il deux drapeaux Français différents et pourtant cent pour cent identiques ? Celui qui est brandi dans les stades et celui exposé en dehors de ces manifestations sportives auraient-ils des significations différentes... un autre appartenance ? Son image et sa représentativité n’auraient-elles pas été confisquées par certains ?
Mesdames, Messieurs les élus, vos attitudes en prenant des décisions contre notre volonté et en dépit de nos intérêts, que vous devriez défendre, c’était pourtant dans votre contrat... contrat moral, il est vrai, font détester la France aux Français. Je sais ! Je sais ! On a entendu le : «La France on l’aime ou on la quitte» !! Attention ! Moi, j’aime la France, elle est magnifique et je la connais plutôt pas mal depuis le temps que je la sillonne en tous sens. Ce que je n’aime pas c’est... la France, la vôtre ! Celle que vous avez créée par votre seul arbitrage et qui n’est pas à l’image des Français. Ne venez pas penser que je fais du nationalisme primaire en disant ceci. Tout comme pour la France, je suis contre «cette» Europe qui est bien à l’image de la France, à moins que ce soit le contraire. Mais dans ce cas aussi, vous avez décidé à notre place alors que nous avions dit «non». Moi, j’aime l’Europe, mais pas la vôtre !
Bien-sûr que l’Europe est une bonne idée. Cette Europe qui nous épargne des guerres entre voisins depuis maintenant soixante dix ans et dont c’était le but. Mais pas cette Europe de petits arrangements entre initiés où n’a foi que la finance au profit d’un groupuscule qui s’échine à nous expliquer que ses membres détiennent la vérité et où l’humain est totalement exclus.
J’aime la France, pour toutes ces raisons qui font que je n’aime pas la vôtre et encore moins celle que certains voudraient encore nous proposer en solution. Maintenant que vous avez mis toutes les ambitions de notre pays sous votre paravalanche, alors que «c’est aussi dans l’échec qu’on apprend», que «tout ce qui ne tue pas rend plus fort», qu’elle est votre prochaine étape pour isoler encore d’avantage la productivité de nos cerveaux ? Nous mettre dans un bocal ?

Nous voyons poindre à présent un nouveaux slogan, une nouvelle raison à tous nos maux. Peut-être êtes-vous à cours d’histoires qui font peur ? Pourtant des artistes pourraient vous en écrire, c’est leur métier de créer, s’ils ne sont pas bâillonnés. Votre nouvelle idée est de dire maintenant que si nous avons des problèmes, c’est que c’est la faute du voisin. Non seulement vous faites croire que vous vous préoccupez de nos problèmes personnels, mais en plus, vous en connaissez la raison... sans donner de solutions ! Ha non alors ! Si certains tombent dans ce piège grossier et déclenchent des massacrent, vous savez comme ceux que l’on nous montre aux journaux télévisés, sachez que sous notre paravalanche, la devise est «cé pas nous - cé pas nous».

© Thierry Nott

Un doux rêveur doublé d'un pessimiste réaliste, avec une réflexion que je trouve juste sur les dérives de la démocratie. Je pense en particulier à Sarko qui avait dit qu'être Président de la République, c'était "faire le job".

Sinon, un lien vers ce blogueur (?) aurait suffi parce que là tu nous a bouffé 1 mois de bande passante

J'attendais le résumé. Merci Big´

Ca y est; il est arrivé des States enfin.


Emballage cartonné, rigide; livret bien illustré et surtout 4 CD remplis de pépites souvent inconnues à mes oreilles.


Comme un gamin devant une malle oubliée au fond d'un grenier.

Bel objet

What is it ?

It's great !!!

Toi, tu as écouté FI ce matin

Yes !

Aveyroad, un concept, pas un groupe.
16 juin 2013, 16:16

Aveyroad…


un concept. Bien au-delà de simples considérations musicales. Ce n’est pas un groupe.


Un groupe c’est quoi ? Un ensemble de gens qui jouent de la musique et qui décident de se mettre ensemble, d’une façon inaliénable. Ala vie, à la mort. Une notion d’appartenance insupportable, en ce qui me concerne. Un mariage à la con (comme tous les mariages). Tu quittes le groupe,je te déteste. Tu m’as trahi. Tu me quittes. Tu es un traitre.


Un groupe. Comme une religion, une armée, une caste, un clan, une secte.


Basta.


Je caricature. J’aime bien ça. Mais c’est la réalité en France.Quand tu fais partie d’un groupe, aussi mauvais ou bon soit-il, c’est comme situ avais passé un contrat moral qui te lie à ce putain de groupe jusqu’à la fin de tes jours. Typical french, comme disent les rosbifs. Et le jour où tu te décides de te casser, drame.


J’en ai soupé, des groupes. J’en ai trop fait. Et c’est toujours la même histoire. Les mecs qui confondent vie familiale et musique, les mecs qui croient que parce que tu joues avec eux, c’est pour la vie, et qui ne comprennent pas que le jour où tu veux changer de projet, ils ne sont pas dedans, dans le nouveau projet, ils deviennent haineux, comme si tu les avais trompés. Ahurissant. Récurrent.


J’ai vécu en Angleterre. J’en ai vécu, là-bas, des expériences musicales très enrichissantes. Très récemment, je suis allé en Italie.4 jours de rêve, des musiciens, des potes, des sourires, de la joie de vivre,rien d’autre. Pas de jalousie, pas de faux semblants, pas de non-dits…rien que la joie de vivre, la joie d’être ensemble et de partager des moments hors du commun. Ces mecs-là, ils ont des tas de projets en cours, ils jouent, les uns avec les autres, les uns sans les autres. Ils prennent du plaisir, et moi, j’ai pris une leçon de vie comme jamais, et qui me conforte dans ma vision des choses. L’amitié prime. Tu joues avec les gens que tu aimes. Mais pour autant,tu n’es pas lié à une quelconque obligation de DEVOIR FAIRE PARTIE d’un groupe.Certes, tu as des engagements quand il y a des concerts. Tu assures ton rôle.Mais si demain, un autre prend ta place parce que tu n’es simplement pas disponible, ce n’est pas la fin du monde. Et si tu mets en œuvre un autre projet, c’est très bien. L’intelligence et le partage sont devant, pas l’égoïsme,pas l’appartenance. Le partage, oui. Et de toute façon, tu sais que tes potes,tu les gardes. Je parle des vrais, pas ceux de passage que tu croises le temps d’une aventure (un projet, il y a un début et il y a aussi toujours une fin,quelle qu’en soit la durée). Ceux-là, ceux qui ne comprennent pas, retournent là d’où ils sont sortis : du néant.


Et je me fous de savoir ce qu’ils ressentent car désormais,j’ai compris une fois pour toutes et définitivement où se trouve l’essentiel :dans le plaisir, et avec les gens que tu aimes. Peu importe que ce soit les meilleurs musiciens du monde ou pas, on s’en tape. Le plaisir et l’amitié. Tout n’est finalement qu’une question de relations entre les hommes.


Alors c’est pour cela que j’ai créé le concept Aveyroad. Je le répète, ce n’est pas un groupe, au sens français du terme. C’est un projet. Il durera ce qu’il durera, et j’en suis le dépositaire.


Ce concept est simple. Je fais de la musique. C'est-à-dire que,avec des instruments de musique, je fais des sons, et avec ma bouche aussi (oui,on appelle cela chanter). Et puis j’ai des potes qui font la même chose. Parfois,on décide de mettre nos sons en commun, pour voir. Parfois ça marche, parfois ça marche pas. Mais la plupart du temps, ça fonctionne, parce que ça plait ànos oreilles aux uns et aux autres. Alors on essaye de vérifier si ce qui nous plait peut plaire à d’autres, notamment lors de concerts. Telle est l’unique ambition d’Aveyroad.


Aveyroad, appelle ça un groupe à géométrie variable, si tu veux, si ça peut tranquilliser ton cerveau de français. Mais ça bouge. Je suis le petit noyau, dépositaire des musiques et des textes. Il y en a qui veulent y participer ? Ils sont tous les bienvenus, à condition que l’on s’entende,sur les relations humaines, sur la musique, et que l’on soit en accord sur le concept. Aujourd’hui, c’est toi, demain ce sera quelqu’un d’autre. Et après-demain,c’est de nouveau toi, à la guitare, à la batterie, aux claviers, à la basse, à laviole de gambe, à ce que tu veux. Mais il n’y aura JAMAIS un line up fixe et inamovible (line up : équipe de musiciens dans un groupe de muzak). Non, c’est trop réducteur et surtout, trop chiant.


Alors voilà, cher  ami (musicien ou pas) de facebook. Surcette photo, logo du concept Aveyroad, un certain nombre de mes amis (les vrais, pas les contacts) y sont identifiés. Qui sont-ils ? Tous des gens qui sont susceptibles, à un moment ou à un autre, de rejoindre Aveyroad. Ils y seront toujours temporaires, comme moi. Parce que, par définition,  nous ne sommes que temporaires.


Mais ils seront là car ils aiment la musique, et parce que nous avons des relations musicales et humaines en commun, et peut être hors du commun.


Ajourd’hui, Aveyroad, à l’heure où je vous parle, en ce mois de Juin 2013, c’est quatre personnes : François Cate, JeanMi Chapron,Nicolas Fauro et moi-même.


Demain, peut être que ces gens là seront toujours dans l’équipe,ou peut-être pas. En fonction de leur dispo, de la mienne, de leur envie, ou pas, etc… aucun problème. Et tu sais pourquoi ? Parce que nous avons compris comment ça doit fonctionner. Que le plaisir doit d’abord être là, au moment  voulu, le plaisir d’être ensembles si l’on peut, si l’on veut, de faire de la musique ensemble si l’on peut, si l’on veut. Et si l’on ne peut pas, et si l’on ne veut pas, ce n’est juste pas la findu monde, car l’aventure continue. Et puis un jour, peut-être,  on y revient.

Aveyroad, c’est juste ça. Et aucune autre prétention, on a tous passé l’âge de rêver d’être des stars du rock et au fond de nous, chacun s’en tape comme de l’an 40. Le plaisir avant tout. Et les têtes de cons passeront leur chemin, loin, très loin. J’en parle à l’aise, en étant une moi-même, et j’en ai croisé un paquet dans ce pays, crois-moi ! je sais faire la différence,mais ça a pris du temps et on est jamais à l’abri d’une erreur de casting.

Alors je le répète. Le logo identifie les gens qui sont supposés, à un moment, entrer dans le concept Aveyroad. Si vous vous y trouvez et que vous n’êtes pas d’accord avec tout ça, enlevez juste votre identification, aucun problème entre nous. Et si c’est le contraire, que vous n’y êtes pas et que vous vous sentez d’y être, identifiez-vous !


Et autre chose. Je laisse le débat typiquement franchouillard amateurs vs pros aux crétins. Ils sont assez nombreux dans ce pays pour alimenter cette stérilité (alimenter une stérilité = 0+0).

Musique et amitié, plaisir, fun, rock’n roll and let the good times roll, comme on dit en Louisiane (et ailleurs!). Rien de plus.

Eric

Mais encore ?

rien d'autre.......

http://www.guitariste.com/forums/amplification,palmer-eins-revue,453469.html




je viens de récupérer ça ........ c'est assez efficace avec une basse ou une guitare  pour jouer à l'appart  ou en préamp à lampes......

Tu branches quoi comme enceinte là-dessus ?

1 ampli de puissance et mes 2 4B PJB ou un baffle Ashdown 10" en direct pour la "musique de chambre"....lol