Plug'n Play ?

Ben moi de mon côté je fais ma crise de la quarantaine :
un chorus/flanger, un phaser, une disto/overdrive de chez Ibanez, (bon rapport qualité/prix au demeurant )+ un compresseur Opto Stopmp de chez BBE, (extra !), un chorus de chez Digitech (boooof) et une nano bassballs (marrant quoi) plus un pauvre accordeur de chez Behringer (très très bof) et une DI de base pour le côté pratique à venir une autowah Boss.
Je me sers de tout ça à petites doses, pour le fun, pour "colorer" certains passages de notre répertoire pop/rock/funcky mais rien dont je pourrais me passer ormis le compresseur.
Les multis sont trop ch... pour moi

Ben pour moi la crise de la quarantaine commence à être derrière...

Mais purée qu'est ce que j'ai pu en bouffer de l'effet, et plus souvent pour m'amuser que pour réellement jouer avec en fait.

Donc aujourd'hui je conserve le minimum en Groupe.

Sansamp BDDI + Compresseur Carl Martin (ça permet de faire face à pas mal de situations et d'avoir une bonne D.I).

Bass Chorus Carl Martin pour accompagner les chansons d'amour...sur 1 morceau de mon répertoire (ça fait un peu cher la passe d'ailleurs je trouve ).

A la maison il me reste un Octaver OC-2, un Delay et un Phaser (pour péter un délire de temps en temps).

Je lorgnerais peut-être un jour sur le VT Deluxe quand on commencera à le trouver d'occaz mais y'a rien qui urge, la priorité étant de m'acheter un petit BA-115 pour jouer avec deux Amplis (ça vraiment j'adore plus que tout).

Salut,

de retour sur VS !

Jusqu'à il y a pas longtemps je ne me séparais jamais de mon pedalbag où s'entassaient un compresseur EBS, le Microbass II d'EBS, un accordeur, un fuzz, une disto, un octaveur, une bassballs et je crois que c'est tout !

Puis pour des raisons totalement externe à la musique je me suis retrouvé à jouer en plug'n play, sans compresseur, sans effets, à poil quoi ... ce fut le pied total ! J'avais l'impression de redécouvrire ma basse et ma main droite (pour les attaques seulement, bande de pervers !).

Depuis, je joue principalement en plug'n play via le Microbass qui permet plein de branchements différents entre mes deux basses, le zampli et une sono éventuellement. Les effets ne sont sortis que pour rajouter un truc sur certains morceaux et encore !

a+

J' en profite pour rebondir, le compresseur avant ou après la suite d'effets ? (en sachant que je passe directement dans la table)

Perso c'est avant.

Egoïste, va...

Toujours en Amont, et dans une Boucle d'Effets si possible j'en suis de plus en plus persuadé après mes essais divers...

Mais maintenant..."le pourquoi du comment ça marche mieux comme ça" ?

J'aimerais bien que quelqu'un puisse me l'expliquer éventuellement, je m'y perds

Avant la chaine d'effets et le préamp:
+ : régule l'attaque du son de base, équilibre doigts/slap/médiator, attaques plus franches et nettes, sustain augmenté, améliore le rendu/tracking d'un octaver situé après.
- : impact sur la sensation de jeu si pas réglé au millimètre, moins de maitrise du son "avec les doigts", lisse le jeu, si réglé trop fort peut gêner le fonctionnement des effets qui réagissent à l'attaque : "filtres" type synth ou autowha, ainsi que les distos "crunch" ou la saturation d'un préamp.


Après la chaine d'effets / dans la boucle du préamp:
+ : maitrise des variations de volume et rendu des effets, son plus homogène et dense de manière globale, si passage en DI pas de regards furieux du sondier qui voit sa tranche clipper à tout bout de champ et/ou doit compresser de son coté.
- : moins d'effet sur le son de base (attaque etc), peut affadir la coloration de l'ampli


J'utilise le compresseur en amont pour lisser légèrement les attaques au mediator (aller/retour) et avoir un niveau de sortie équivalent doigts/mediator, ou d'une basse à une autre. Pour l'équilibre ds sons entre divers effets, la compression "naturelle" de mon ampli joue beaucoup, et c'est un des raisons qui font que je ne joue jamais en DI (toujours ampli et repiquage micro).

Merci pour ces infos précieuses sven, en fait j'ai l'impression d'avoir un super truc dans les pattes avec mon Carl Martin mais de l'utiliser comme un vrai crétin de base

Le problème c'est que comme les réglages interagissent entre eux les possibilités sont démultipliées et on ne se rend pas compte facilement à l'oreille des résultats en tâtonnant

Je rencontre aussi ce problème branché sur la DI de mon ampli, où le son est vraiment trop sec et criand (au contraire donc de compressé).

Sven, tu conseilles de repiquer avec quel micro ?

Je joue nu



Parfois, la nuit, je rêve d'une Reverb...
Alors le matin, j'en parle à mon sondier, et au prochain concert, il me balance le truc qu'il faut quand il faut, mieux que dans mon rêve.


Simple, non?

Vous aussi, venez jouer nu en Lot-et-Garonne

> Bajito: en studio j'utilise un couple SM57 collé au baffle + statique (Rode NT3) à 1 mètre. Redoutable. Au mix, équilibrer les deux pistes (l'une sèche avec beaucoup de mediums, l'autre plus ample avec plus de bas) permet presque de se passer d'égalisation. Attention aux problèmes de phase en plaçant les micros.

En live, c'est plutôt micro orienté bas de spectre. J'ai eu de bons résultats avec un Sennheiser e602 ou, encore mieux, avec un AKG D112 (que je ne possède pas, hélas). Si le repiquage a pour but de renforcer le son mais que l'ampli diffuse tout de même son propre son (petite scène bar plutôt que Bercy quoi), un SM57 suffit pour ajouter la présence et le punch qu'il faut pour pas se faire bouffer par les grattes.