Dylan is Dylan

Jamais vu donc merci l'anat'

Sortie le 6 Novembre des Bootleg Series Vol.12 qui couvriront la période "Bringing It All Back Home",
"Highway 61 Revisited" et "Blonde On Blonde".

13 cd de concerts donnés en 1965 sont offerts en MP3 avec le coffret cuttin Edge 18cd
Si ça intérresse quelqu'un j'ai un lien par MP svp

Yep !

Il n'en finit pas d'évoluer et de m'étonner !

La voix se bonifie avec le temps


Bob Dylan - "All The Way (Audio)"

L'Anat' a écrit:

La voix se bonifie avec le temps

C'est d'autant plus curieux qu'en 2010 à Nantes la voix du Robert avait tout l'air d'une paille de fer asthmatique...

...magie du studio ? table de mixage othorinolaryngologiste ? qu'importe , c'est pas mal !

J'ai envoyé une petite carte de félicitation au nom de VS.

On est quand même homologué, faut pas l'oublier.

Ca valait le geste. Bonne réaction !!

Il paraît qu'Hugues Aufray est vert de rage, on peut le comprendre

Il reste le prix des lecteurs du Ouest France...

big' a écrit:

Il paraît qu'Hugues Aufray est vert de rage, on peut le comprendre

Penses-tu, il est persuadé que c'est grâce à lui :

"Bob Dylan, c'est d'abord un ami que j'ai connu en 1961. Lorsque que je suis rentré des Etats-Unis, après l'avoir rencontré, j'ai décidé de faire un disque pour faire découvrir celui dont je disais déjà qu'il serait le plus grand de tous... Aujourd'hui, il est Nobel de littérature, je suis fier pour lui et un peu pour moi!"
Source LePoint.fr

Ou encore sur France-Info : "Ce Nobel est une récompense indirecte pour moi." "Je suis visionnaire en matière de talent.…"

Le chanteur Antoine aurait déjà contacté ses avocats...

La vache !!!!

Merci Blue pour ces précisions.

C'est curieux cette réaction de la presse faisant des fausses gorges chaudes quant au Nobel attribué au Zim, surjouant hypocritement sur le versant "rebelle" que l'on attribue encore au Rock faute de mieux.

Comment ça un tel prix pour un beatnik ?! Everybody must get stoned à Stockholm ou quoi ?
C'est vite oublier que cette musique a 60 ans bien sonnés ("...in the jingle jangle morning...") et que
parfois cantonnée à la marge, à l'underground culturel, elle est depuis longtemps mainstream.

Dylan a 75 ans et, si je ne cite pas à tout bout de champ, il aura inconsciement façonné mes goûts, fait office de passeur tant musical que littéraire et peut donc prendre la succession de Camus, Modiano, Garcia Marquez. Hip hip hip...!

Bref une rolling pierre de plus dans le jardin de curé du Rock embourgeoisé, comme disent les rappeurs, forcément wild, où Robert s'en va rejoindre Sir Paul, Sir Elton, Sir Mick et Iggy "chevalier des arts et lettres"Pop.
A quand le Nobel de chimie à Keith, David Crosby ou tout autre guide lysergique ?

"...Bob Dylan nous fait lire.Mais aussi il se paie la tête des poètes. Ses morceaux fourmillent d'images insolites, lui valent des pancartes comme "surréaliste". Mais ce n'est pas Breton, ni Kerouac, ni Burroughs, qui ouvrent les portes de son univers. Pour chacun, la chanson a un sens unique et défini, paroles et musiques fondues. Quand sa forme et son temps s'accordent à la forme et au temps de celui que l'écoute, il s'y délivre, et il s'y retrouve en bien comme en mal. Le sens vient alors entre ce qu'elle veut dire et ce que l'on veut qu'elle dise.
Que la musique parle, et si nous l'aimons, nous voulons dire comme elle. La chanson, il suffit parfois d'une ligne pour lui trouver plus de grâce que n'en auraient mille autres sur le papier. My love she speaks like silence "Love minus zero",Nobody feels any pain"Just like a woman"...
François Gorin : " Sur le Rock (1990)

Il a dû être très surpris par ce prix, ce qui peut expliquer sa "discrétion" puisqu'il n'a toujours pas répondu au jury : http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/bob-dylan-ne-repond-pas-a-l-academie-nobel-15-10-2016-6210795.php

Nowhere : il y a aussi Rod the mod qui est devenu chevalier !

Mon pov' Phil, y en a tellement que je n'ai pu les dénombré !
Remarque chez nous, depuis 1789, question aristocratie et quartiers de noblesse, on a vite coupé court...
Mais ton écossais, tartan en emporte le auvent, tombe à point nommé car bien avant Brian Ferry et d'autres, il faisait déjà allégeance au Zimmerman :


Rod Stewart : " Mamma you've been on my mind"