Topic du whisky

A l'opposé du tourbé et pour cause .

Je ne suis pas tres fort pour décrire ce que j'ai en bouche .

Comme dit l'autre,je préfère le boire que d'en parler .

Je dirai fruité c'est sûr et un mélange subtil et indéfinnisable d'épices.

Un peu comme certains thés.

Pas fort du tout,très doux.

Vous voilà bien avancé

Ca donne envie je trouve ... moi qui n'aime pas du tout les Islay et autres trucs très tourbés, et qui au contraire aime le coté velouté et ample (1) des Bourbons, je crois que celui là pourrait me plaire. Je le note, tiens ...

Et le 18 ans, il est comment ?


(1) décrire un whisky est aussi dur que décrire un son de basse. L'un comme l'autre, je préfère les vivre qu'en parler !

Plus cher !

Majeur. Tu peux y aller.

Moi, dans le Jameson, je mets du jus eud'pommes.

Ou du rhum Saint-James, pour mieux groover.

Juste un doigt.

Les tourbés Islay, j'adhère à fond, j'adore...

Cà me rappelle l'Irlande, je veux parler de la tourbe.

Y'a celui-ci qui reste un de mes préférés...

Pas mauvais le Laphroaig, mais ça se boit trop vite. C'est comme les menthols ou les extra light. Dans le genre je conseille très vivement les Ardbeg en général et les chevelus en particulier... ça se boit comme un gros Cohiba Robusto et ça emporte le museau comme un uppercut de Tyson... pas de la camelote. Un poème. Avec le Caol Ila de chez Signatory Vintage ce sont mes plus belles rencontres avec la tourbe, l'iode et... l'ivresse intelligente.

http://www.whisky.fr/recherche.php?nom1=ARDBEG&tri=prix

Tu en parles bien. C'est vrai que l'Ardberg, je l'ai dans le viseur depuis quelques temps; on m'en a déjà dis le plus grand bien...
Il va falloir que j'investisse intelligemment!!!

En même temps il y en a des tas d'Ardbeg... tu dois goûter. Personnellement j'en ai goûté plusieurs dans un resto qui a une cave à whishy fournie et j'ai bloqué sur un fond de bouteille "Celui là c'est un truc typé, très spécial, c'est pour les fans de la tourbe et de la fumée" qu'il a dit le serveur "Envoie Jeannot !" que j'ai répondu, les yeux dans la bouteille.

Oulalalalalala !!! Bon après le repas avait le goût de barbecue mais c'était ma faute,ça se boit en fin de soirée ce genre de cigare.

Continues, j'aime ta prose, Olive... Cà fait rêver...

Perso, je me régale avec le descriptif des boutanches, c'est encore plus délirant que pour le pinard, entre poésie et surréalisme assumé !

exemple, concernant la première marque citée sur le topic:

Citation :

Couleur : jaune citron.

Nez : fin, précis. Les cendres et le citron (vert). Notes de fumée et de tourbe. Végétal et herbacé, plutôt sec. Pamplemousse (jaune), la réglisse et l’orge en cours de fermentation. Goudron.

Bouche : riche, onctueuse. Iodée et salée. Des notes de bâton de réglisse et de poisson fumé font saliver. Superbe.

Finale : détendue, étonnamment sereine pour son âge. Pulpeuse, juteuse avec ses notes de poire mûre, elle se prolonge sur le trèfle.

Arrête toi je vais rougir... ça doit être le Connemara que je me suis tassé avant manger.


Jé... tu as raison attend un peu je vais t'en trouver du lourd !

Là on est dans le grandiose, au sujet d'un Ardbeg à 779 € le carafon !

http://www.whisky.fr/produit-14852-ardbeg-1976-52,4-sherry-hogshead-embouteillage-officiel.html


Comme souvent avec cet Islay, la tourbe est dans un premier temps discrète, presque timide. Elle monte crescendo pour prendre finalement entièrement possession du palais. Ardbeg mérite alors son statut de single malt le plus tourbé. Ce vintage 1976 révèle même dans le verre vide des notes de pétrole, de gasoil et d’huile de foie de morue. Les puristes ne s’en plaindront pas.

A servir sur du boeuf d’Angus et des fromages à pâte persillée.

Couleur : topaze à reflets légèrement ambrés.

Nez : riche, concentré. Pétillant, le premier nez révèle les fruits mûrs (pomme, prune). La paille, la terre humide et la fumée prennent ensuite le relais. Notes de sous-bois (champignons, tabac).

Bouche : puissante, ferme, boisée (chêne). Des nuances mentholées et médicinales (baume) lui procurent beaucoup de vivacité. La tourbe est de plus en plus présente. Animale (viande fumée), épicée (girofle) et légèrement grillée (noix).

Finale : longue, complexe. Particulièrement terreuse (racine de gentiane), cendrée et tourbée, elle se révèle également épicée (cardamome, girofle) et salée. Elle se prolonge sur des notes gourmandes de chocolat noir et de vanille bourbon.

... c'est du pur génie !

Particulièrement terreuse (racine de gentiane)

Ca fait quand même un peu pipeau où alors le type ,c'est l'homme qui valait 3 milliards avec des papilles bioniques,non ?

Arriver à distinguer le chocolat et la vanille en même temps sur une note finale,balaize !

J'ai déjà fait plusieurs stage d'oenologie ,où les types se la jouent dans ce style.C'est d'un chiant.

Mais c'est drôle non ? Peu importe si les gusses autour de la table sont des pipeauteurs. Le verbe est poilant.

Je préfère le style moins ampoulé et cul-pincé de Jean Carmet quand il parlait du vin.

Tout aussi imagé voir poétique.

Ce vintage 1976 révèle même dans le verre vide des notes de pétrole, de gasoil et d’huile de foie de morue. Les puristes ne s’en plaindront pas

Je crois que je vais me coller ça en signature, en adaptant le millésime.

Big' tu m'as donné envie de rajouter un paragraphe à ma signature...

Une admiratrice aussi ?

Du moment que vous vous mettez pas à sentir le sapin, après tout, vous pouvez bien sentir ce que vous voulez ...

big' a écrit:

Une admiratrice aussi ?

Ouaip, une connaisseuse qui m'a gardé un certain temps en bouche.