Serge Gainsbourg

Comment qu'elle est mimi...



Je suis dans ma période Marianne.

L'Anat' a écrit:

Je suis dans ma période Marianne.

C'est vrai qu'elle est sexy !



Pardon l'Anat ça m'a échappé.

Les coffrets sont à la mode (Pink Floyd, Miles Davis, etc). Au tour de Melody Nelson :


2CD + 2LP + DVD + livre

- 2 CD: l'album original Melody Nelson et un album contenant des bonus avec des reprises complètes et alternatives
- 2 vinyles: l'album original Melody Nelson et l'album Bonus avec des sessions de Melody Nelson
- 1 DVD: un documentaire inédit exclusif de 40 minutes
- un livre bilingue français/anglais richement illustré de 52 pages, incluant les textes des chansons

Dispo à partir du 7 novembre. Dans les 80 €.

Faudra prévoir le chausson assez grand pour le sapin.

C'est bien beau tout ça... A voir

mince, je viens de m'acheter la réédition vinyl de Melody Nelson.

J'ai reçu le coffret de Melody Nelson.

De la belle ouvrage avec des vinyls bien lourds

Un bouquin qui m'a l'air interessant

Des bonus à écouter.

Et le docu.



Faites chauffer les platines !

Yes !!

Je te refile mon adresse !

Argh, joli placement.

Jean-Claude Vannier,à propos de la genèse de Melody Nelson :

"On se téléphonait toutes les nuits -avec Serge Gainsbourg-, on se voyait, on échangeait des idées assis l'un en face de l'autre, avec pour étalon la chanson Les Petits Pavés, de Maurice Vaucaire et Paul Delmet, un texte exemplaire. Il me soutenait: "A nous deux, on est Cole Porter." C'était un travail d'équipe. Jane a trouvé le nom de Sunderland. Mon père, celui du modèle de la Rolls: Silver Ghost. Mais les paroles piétinaient: il avait juste trois lignes par-ci, trois lignes par-là. Serge plongeait dans le Dictionnaire de rimes d'Albin Michel, celui avec une couverture bleue qui comportait en préface un essai sur la poésie avec des sonnets de José Maria de Heredia. Il s'est alors débrouillé pour que les textes de Melody Nelson forment des sonnets, pour que les mots aient une intensité dramatique, une "forme dangereuse" à la Heredia. D'après lui, cette structure poétique le faisait entrer dans la case écrivain. Ensuite, l'écriture de Melody Nelson est devenue exponentielle: c'était un peu Bécassine aux sports d'hiver, au zoo... Mais toujours pas d'histoire. On avait conscience qu'on s'attaquait à quelque chose de paranormal. Serge croyait qu'on aurait un tas de covers (reprises) - il adorait ce mot -et rêvait d'une Ballade de Melody Nelson chantée par Richard Anthony."


30/03/1967 Les Petits Pavés

Maurice Vaucaire était le mari de Cora Vaucaire.

Le Gains' , on nous faisait le coup à chaque fois chez Guy Lux ou autres en nous certifiant que comme la Mireille d'Avignon chez les Nippo-Ruskoffs ou Aznavour/Distel à New-York , eh bien le gonze à tete de choux il cartonnait chez les Rosbifs et ailleurs ou on cause l'engliche!

Nous , ados et péremptoires , on se gaussait mais force est de constater qu' à Ring Parade , y z'avaient un peu raison...du moins au niveau influence :



Fin des 80's en pleine mouvance Madchester (Stones Roses , Happy Mondays) , Renegade Soundwave sample Brillamment "Bonnie & Clyde".





Quant à Beck et son appropriation de Melody Nelson.....

Expliquez-moi le texte des sucettes !

http://www.ina.fr/video/I05042423/serge-gainsbourg-et-france-gall.fr.html


C'est épatant !

Essai sur la naissance d'une chanson


Initials B.B Naissance de la chanson de Gainsbourg en studio à londres Avril 1968

Anecdotique pour certains.

En tout cas pas facile à trouver !


http://fr.wikipedia.org/wiki/Slogan_(film)





C'est épatant !

Petite question : quand Gainsbourg parle de Marilou, il évoque quelqu'un en particulier ?

Jamais entendu parlé de kekchose à ce sujet !

T'as déjà regardé si il y avait quelque chose à se mettre sous la dent ?

Drôle d'histoire ce soir au boulôt.

J'ai un 33t De Gainsbourg accroché au mur dans le bureau.

Un vieux monsieur le regarde et commence à parler.

D'une chanteuse nommée Michèle Arnaud dont je n'avais jamais entendu parler et qu'il a connu il y a longtemps à Cherbourg.

Tout ça pour me dire qu'elle était accompagnée à la guitare à ses débuts par un jeune homme....Serge Gainsbourg !

Discrétement,je le fais répéter et il me confirme la chose.

Gainsbourg à la guitare,faut que je creuse la chose.

Sympa comme anecdote

L'Anat' a écrit:

Gainsbourg à la guitare,faut que je creuse la chose.

C'est confirmé par wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mich%C3%A8le_Arnaud

la page wiki de la dame en parle effectivement

En 1957, elle est devenue la vedette permanente du Milord l'Arsouille. Dans son tour de chant, elle est accompagnée au piano par Jacques Lasry et, à la guitare, par un certain Serge Gainsbourg qui est, le reste du temps, pianiste d'ambiance dans ce cabaret. Elle découvre par hasard et stupéfaite que ce Gainsbourg a déjà écrit plusieurs chansons que personne n'interprète telles que Défense d'afficher et La Recette de l'amour fou. C'est sous son impulsion et celle de Francis Claude que Gainsbourg montera immédiatement sur la scène du Milord pour chanter ses compositions. Elle sera aussi sa première interprète en enregistrant, dès l'année suivante, plusieurs de ses œuvres (La Recette de l'amour fou, Douze belles dans la peau, en janvier et Jeunes femmes et vieux messieurs, La Femme des uns sous le corps des autres, en octobre 1958).

La vocation d'Arnaud est d'être l'interprète de textes d'auteurs, de Ferré à Vian tout en révélant de nouveaux talents comme Gainsbourg. Peut-être à cause de ses exigences et en dépit de s'être produite dans des music-halls populaires, que ce soit en "vedette américaine" à l'Olympia en 1959, ou en tête d'affiche à Bobino en 1961, Michèle Arnaud conservera pendant toute sa carrière l'étiquette d'« intellectuelle de la chanson ».

On devine un esprit littéraire curieux et insatiable, privilégiant, de ce fait, le texte. Mais elle peut « craquer » pour la mélodie. Ainsi, son subtil sens artistique ne la fait pas hésiter à reprendre les œuvres de compositeurs qu’elle pressent être des « grands » de son siècle : Yesterday (Je croyais) de Lennon / McCartney, Green leaves of summer (Le Bleu de l’été) de Dimitri Tiomkin ou encore Samba de una nota so (Chanson sur une seule note) d’Antonio Carlos Jobim. Sans oublier celles de son auteur-compositeur fétiche Serge Gainsbourg qu’elle révéla et qu’elle ne cessa de « couver » tout au long de sa carrière (réciproquement, il lui voua son inébranlable fidèlité d’auteur), dont elle reprend Ne dis rien (magistralement orchestrée avec une débauche de guitares électriques, ce qui étonna) de la comédie musicale Anna qu’elle produisit courageusement.

ha j'ai été coiffé au poteau.
pas grave je complète mon poste

avec le wiki de la rue EUgène Labiche
6, rue Eugène Labiche :

De 1956 à 1957, Lucien et Elisabeth Ginsburg (Gainsbourg) s'installent dans une chambre de bonne au 6 de la rue Eugène Labiche. Durant l'été 56, pour la troisième année consécutive, il joue au Touquet chez Flavio. A la rentrée Parisienne, sur la petite scène du Milord l'Arsouille, il accompagne Michèle Arnaud à la guitare, et s'invente le pseudonyme "Serge Gainsbourg" en Décembre 1956. Lucien & Julien s'effacent définitivement pour le nouveau "Serge".

Sacrée dame la Michèle Arnaud.

Va falloir que je lise ça plus en détail.


J'ai les coordonnées du Mr.

On sait jamais,je le recontacterai peut-être.

j'ai cherché et creusé un peu la question.

Ca,par exemple :

Dominique Walter,le fils de la chanteuse ci-dessus.

Gainsbourg va lui écrire des chansons.

Comme celle-ci


DOMINIQUE WALTER - La vie est une belle tartine


Comme un petit air de je ne sais quoi,non ?

Retour sur le topic suite à ma soirée "Anna".

La comédie musicale de Serge G. remise au goût du jour avec Cécile De France.

Superbe, on retrouve totalement l'esprit de l'original, les morceaux sont joués live sur scène, mise en scène excellente et jeu d'acteurs houlala!!!!!

Très beau moment et le fantôme de Gainsbourg doit avoir le sourire s'il voit ça.

Mick Harvey, le copain de Nick Cave, sort un nouvel album (le troisième !) d'adaptation de chansons, plus ou moins connues, de Gainsbourg.

C'est pas mauvais et ça s'écoute bien.

Reste la traduction des titres !

Mais l'intention y est et c'est le principal.


Mick Harvey – Delirium tremens - full album 2016