Mauvaise gueule corner

Big a écrit :Et encore, personne n'a démonté l'Odessey des Zombies.


Qu'un seul fourbe s'y colle et je vole illico au secours de Yardie ; Y a des choses avec lesquelles faut arreter la déconne, non mais!!!

On sera deux.

Yard', si ça peut te détendre :

Spoiler:

Au choix.

Merci Big', j'y pense pour mon prochain passage sur le corner

Nowhere Man a écrit:

S'il est un autre , lui aussi jugé important ,indispensable mais qui n'opère sur ma personne que baillement, agacement et que je trouve très surfait, c'est "The Piper at the Gates of Dawn" du Floyd.
Son retour en grace s'est fait alors que Pink Floyd des 70's riche et célèbre, de par la complexité de ses oeuvres d'alors, était bien vite assimilé au courant prog avec lequle, au fond, il n'a pas grand cousinage.

Comme si on n'acceptait pas que le groupe s'affranchisse de la charismatique tutelle de Syd Barrett (pure, innocent comme l'enfant que la réalité ne peut souiller).
"Wish you were here" reste à mes yeux le chef -d'oeuvre ....!

Marrant, parce qu'autour de moi The piper est plutôt considéré comme une oeuvre mineure par la plupart des afficionados du Floyd que je connais ^^ C'est sans doute mon préféré à titre personnel, mais aussi parce que je ne suis pas plus que ça inconditionnel du Floyd sans Barrett. C'est très plaisant, j'écoute régulièrement Ummagumma et Meddle en bossant, Atom Heart Mother me fait marrer dans son emphase, Wish You were here ou Dark Side of the Moon font d'excellentes bande-son aux soirées d'été entre potes, mais y'en a aucun que j'écoute pour lui-même comme the Piper. Mais en fait, j'ai un peu du mal à considérer que c'est le même groupe avec ou sans Barrett. C'est un peu comme comparer Joy Division et New Order pour moi : le personnel est quasiment le même, mais le quasiment fait que ça n'a juste rien à voir...

Nestor a écrit:

le personnel est quasiment le même, mais le quasiment fait que ça n'a juste rien à voir...

C'est comme les Clodettes. Après le drame de l'électrocution, ça n'a plus été tout à fait pareil.

Oui, mais là pour le coup ça a énormément gagné en qualité...

Le premier qui touche à l'Odessey des Zombies, je lui colle une chronique d'Exile on Machin à ma façon.

D'ailleurs, d'avoir trainé Pet Sounds dans la boue, ça m'a filé des palpitations... Je vais te me coller un Weather Repport ici, ça va pas trainer.

Je l'ai pas traîné dans la boue, j'ai dit que je comprenais pas... Pis vas-y franco sur Weather Report si tu veux, c'est pas moi que ça va gêner hein

Sinon, en guise d'explication de texte, ce petit bouquin a le mérite d'exister pour ceux qui ne comprennent pas:


Forcément partisan, mais l'auteur a assez de recul pour livrer l'état d'esprit de Wilson durant la création, les sessions d'enregistrement, les phases d'écriture en binôme, bref, tout le contexte de l'époque qui fait que cet album a fait date.


Ou pas.

Je ne vais pas quoter Nestor mais je suis totalement raccord avec son analyse du Floyd

Et ce bouquin a l'air sympa, Arno...

Yard', pour en revenir au premier post, tu as tenté Desertshore ?


Nico - Desertshore

Bon, je sais, il y a toujours la voix incantatoire mais y a aussi le père John Cale aux commandes. Peut-être qu'en faisant asssstraction du chant ...

Il va falloir que j'y jette une oreille...

Mais pour te faire plaisir uniquement

Euh, si j'osais ... The Last Waltz du Band, pas écouté depuis des plombes. Je n'ai jamais eu le disque, seulement vu le film qui m'avait emballé moyennement. Et hier, j'ai chiné vite fait le triple alboume, très bon état, pas cher.
Je me suis forcé à écouter quatre faces, pis j'ai craqué, tellement les versions sont moyennes ou même ratées. Cripple Creak, The Night They Drove Old Dixie Down, Coyotte, Mannish Boy, y a pourtant des morceaux. Qué misère.

Allez, je sauve The Weight et Helpless mais les all-stars bands, c'est pas pour moi.

Hum, autant j'adore les deux premiers albums du Band, autant les all-stars bands, j'ai du mal, tout comme toi Big'   

Tiens Yardie, l'autre jour, tu parlais de Ray Stitnett et en feuilletant un Roquéfolque de novembre 2012 (avé Nilioungue en couv'), je suis tombé sur la chronique, courte et pleine de mauvaise foi, de ce cher Ungemuth, connu pour sa pondération. Je ne résiste pas ...

"Les furieux de Light in the Attic déterrent une énième rareté (...) La chose est présentée, cela devient une habitude, comme un grand chef d'oeuvre oublié (...) On nous parle de country soul funky démente, on n'entend qu'un truc de hippie assez informe comme on en sortait mille par mois à l'époque d'autant que la voix très plaintive de Stitnett irrite beaucoup. Le disque n'est jamais sorti depuis sa conception en 1971, et tout le monde s'en était remis. Il y a peu de raisons que ça change."

'tain comme il envoie le rocritic  

Ouais, j'aime bien Ungemuth et son franc parler.

Bien sur il y'a à prendre et à laisser bien sur... Bon quand il tape sur le Ray j'aime moins mais bon... Perso il me plaît beaucoup

Et tu as bien raison

Il doit avoir une dent contre ce label parce que dans la même rubrique, il encense un autre disque oublié, Ever Changing Minstrel de Bill Wilson :

"Grandiose découverte du mois, que les hommes de Light in the Attic n'ont pas su repérer ..."

Très bon disque mais pas très original et pas de quoi s'extasier, à mon avis. Il est en écoute sur spotifaille (et ça tombe bien parce que j'avais failli l'acheter sur son seul enthousiasme).

Je vais aller y poser une oreille, je voulais justement me le prendre   

Si je peux m'immiscer ?

Nicolas Ungemuth est tout aussi agaçant qu'il peut être attachant je vous le concède, mais s'il possède une qualité qu'on ne peut lui dénier c'est bien son enthousiasme : voilà un gars qui découvre ou fait semblant ces disques vieux comme nous comme si ils venaient de sortir !

Bien sûr les dents peuvent grincer lorsqu'il déboulonne les statues de commandeur (ou supposées cf. Clapton le mois dernier) mais généralement je bois sa rubrique comme du petit lait (Paul 57).

Tous comptes faits je crois bien que c'est lui que je lis en premier lorsque paraît R&F (on le retrouve aussi dans le Figaro magazine chez tous les bons dentistes ou médecins généralistes).

Oulà. Merci de votre attention.

Oui, je rejoins Nowhere la dessus. Agaçant qu'il est, c'est encore lui le plus lettré et le plus intégré de R & F.

En repassant le topo en revue, je vois que j'ai viré de bord avec Pink Flag et que j'avais osé dire que Nico en solo, dont Chelsea Girl, c'était de la bouse, mea culpa au carré.

Pour voir si ça m'aidera à changer d'avis ... Peu probable vu le nombre de tentatives mais sait-on jamais. Donc Trout Mask Replica, once more. Ça passe toujours pas entre mes oeillères ou alors c'est que c'est vraiment la plus grande escroquerie du r'n'roll, ce qui ne serait pas étonnant vu que Zappa (en l'occurrence à la prod', en tout cas à ce qui en tient lieu) considérait les Shaggs comme le plus grand groupe. Belle paire de fumistes et de ce point de vue l'album est une réussite totale et qu'on (Nestor ?) ne vienne pas me parler de blues revisité par la musique sérielle, c'est cacophonique à souhait, ça racle, presque un supplice (à part de trop rares et brefs passages) à moins peut-être sous acide mais malheureusement j'ai fini ma dernière boîte.

Je retenterai dans dix ans et en attendant je vais refourguer mon exemplaire récemment chiné. Dommage, les disques sont nickel, pas le moindre craquement et c'est la seule vraie bonne surprise après écoute de ces quatre trop longues faces  

Ce soir, j'ai conscience de marcher sur des oeufs en traversant le passage piéton le plus célèbre du monde.

Ca faisait une paie mais je viens de reécouter "Abbey Road" acheté vendredi et j'ai ramé pour aller jusqu'au bout.

Nulle envie de jouer l'iconoclaste dans un sanctuaire où j'ai longtemps séjourné mais essayez également chez vous pour voir, comme si c'était la première fois :
No problemo avec "Come together" , "Something", "Here comes the sun","I want you" ou" She came in trough..." mais cette belle route de l'abbaye est sans cesse trouée de vilains nids de poules indigne d'eux.

Du music-hall moins bon que les Kinks ("Maxwell silver hammer"), Ringo exhibé en ours savant ("Octopu's garden"),  la jeune influence  Pink floyd-Who ("Sun king" et "Polythene Pam") comme autant de clous dans un cercueil arrivé au cimetière ("The end").

Abbey Road ne mérite toutefois pas la mauvaise gueule mais frôle de peu le tirage d'oreilles, à vous la sainte inquisition!

Nowhere Man a écrit:

sans cesse trouée de vilains nids de poules indigne d'eux.

depuis le temps que je le dis (le double blanc qui aurait fait un bon simple par exemple), ils ont fait de très bonnes chansons mais ils n'ont jamais su pondre un album bon de bout en bout, et surtout pas Sgt Pepper's, leur côté potache ou je ne sais quoi, ils pouvaient pas s'empêcher de caser une clownerie ou deux, et autant de mièvreries

ravi que tu l'admettes enfin

Mon dieu le mécréant!!!!!

Plus sérieusement, je reste un beatlemaniac convaincu mais je peux comprendre tes réticences NW.

Il est vrai que Maxwell passe mais Octopus' Garden reste avec Obladi-Oblada dans mon Top 5 des mièvreries des Boys.