Electric Miles

Allez, un excellent clip N&B de DECOY (1984) avec Miles himself !

J'aime bien aussi ce long blues lent :


That's right

La triplette Darryl Jones/Al Foster/Mino Cinelu se (et me) régale.

Toutafé big', j'l'avais oublié celui-là !

Le titre DECOY, c'était aussi pour Miles... quel acteur !

Rhaaaa pinaise Decoy j'accroche pas mais alors pas du tout, le son, les chorus, la basse, les claviers.
Pour moi ça fonctionne pas du tout et dieu sait que je kiffe le Miles

Un des inédits sortis sur le double alboume Circle in the Round (compil' 1955/1970 publiée en 79) : Guinnevere (compo de D. Crosby, quand même mieux que du Cindy Lauper, amha) :



Morceau enregistré entre Bitches Brew et le Tribute to Jack Johnson. Période de transition, encore acoustique mais déjà électrique. Long, lent et assez barré avec ce mix hispano/indien sur fond de blues.

Foull' a écrit:

Rhaaaa pinaise Decoy j'accroche pas mais alors pas du tout, le son, les chorus, la basse, les claviers.
Pour moi ça fonctionne pas du tout et dieu sait que je kiffe le Miles

Tu devrais retenter quand tu seras chaud, ça peut marcher. Sur un malentendu.

Hier, j'ai réécouté Tutu que j'ai chopé tout récemment en format vinylilique. Je l'avais laissé tomber à cause du son et de la production mais faut admettre que ça envoie et que le Marcus a fait un boulot terrible.

Je viens de découvrir, dans l'émission consacrée au "Miles Davis électrique" sur F.Musique - d'après Laurent Cugny - l'existence d'un "Lost Quintet" de Miles, jamais enregistré...
Avec entre autres sujets le binaire / ternaire, sonorités, textures, personnel... bref, passionnant.

Pour en savoir plus, l'émission encore en écoute sur le site.

Merci Arno, je suis en train de l'écouter

You're de rien.

Dans la série, mais qui a sa place dans le topic du piano jazz, l'émission consacrée à Hank Jones (avec Laurent de Wilde) était elle aussi, passionnante.

Un must hear.

Té, je vais aller upper...

Merci pour le lien. Ca me fait penser qu'un bouquiniste doit me récupérer un exemplaire du bouquin de Cugny, devenu introuvable (le bouquin, pas l'auteur).

Je vais aller l'upper aussi (le bouquiniste, pas l'auteur).

Toujours en stand-by, mon Cugny ...

Par contre, j'ai croisé F. Bergerot (de Jazz Mag') hier soir. L'occasion de le félocher pour son bouquin sur Miles (en passant, il sort le 6 septembre au Castor Astral un dictionnaire sur le bonhomme). Et il m'a vivement conseillé un bouquin en anglais, qui fait l'unanimité paraît-il : Miles Beyond de P. Tingen.

J'en ai trouvé un d'occas' à pas cher. J'attends de le recevoir et j'en dis plus.

Reçu et commençu. Détaillu et bien fichu. Recommandu

En bon mouton que je suis, j'ai acheté le Miles de A à Z de F. Bergerot sorti au Castor Astral (le livre, pas l'auteur qui a plutôt tendance à sortir du New Morning).



Je peux encore rien en dire, vu que c'est un dico et que ça se feuillette au pif plus que ça ne se lit. Il a l'air bien fait avec de petits articles nerveux illustrés de vignettes qui égaient. Même si elles sont en N/B.

Tiens, c'est insolite de sortir une bio sous la forme d'un dico...

C'est bien foutu ?

Dans son intro, FB dit qu'il avait accumulé des milliers de pages de notes, notamment quand il préparait son bouquin sorti il y a à peu près 15 ans. Avec Internet, les sources ont grossi. L'occasion de mettre de l'ordre dans le fatras. J'ai lu qq passages, pas impérissable mais le gars sait de quoi il cause et il sait aussi aller â l'essentiel, même sur des sujets futiles comme les bagnoles.

Et vui, y a un article sur les Feuraris rouges.

Un autre live, pas encore cité je crois, qui est, euh, j'ose à peine le dire, une ... tuerie absolue : Black Beauty !

Le groove (même si c'est assez free par moments, comme sur Miles Runs the Voodoo Down), le fatras, les bidouillages sonores, les citations, etc, et le son est bon.

Bon, par moments, faut s'accrocher

Enregistré en 1970, au Fillmore West de San Francisco, c'est d'abord sorti en double LP au Japon (si j'en trouve un pas trop cher un jour ...) sans indication précise des pistes (Parts I à IV, medleys, un peu comme sur le long morceau du concert à l'Ile de Wight : Call it Anything) puis réédité en cd avec des indications plus précises :

Disc one :
1. "Directions" (Joe Zawinul) - 10:46
2. "Miles Runs the Voodoo Down" (Miles Davis) - 12:22
3. "Willie Nelson" (Miles Davis) - 6:23
4. "I Fall in Love Too Easily" (Sammy Cahn, Jule Styne) - 1:35
5. "Sanctuary" (Wayne Shorter) - 4:01
6. "It's About That Time" (Miles Davis) - 9:59

Disc two :
1. "Bitches Brew" (Miles Davis) - 12:53
2. "Masqualero" (Wayne Shorter) - 9:07
3. "Spanish Key/The Theme" (Miles Davis) - 12:14

Les zicos : Steve Grossman (ts, ss), Chick Corea (Fender Rhodes), Dave Holland (elb), Jack DeJohnette (dms) et Airto Moreira (perc., cuica). La fine équipe de l'époque

Sauf que Grossmann s'est fait remplacer peu après par Gary Bartz parce que le Patron le trouvait trop timoré. Et Dave Holland, trop chantant, par M. Henderson, plus à même de donner une base solide. Et De Johnette, trop raffiné, par B. Cobham, plus pêchu (à défaut d'avoir pu intégrer Buddy Miles que j'aurais bien vu dans le rôle). And so on. Ça tournait pas mal. C'est bien, ça évitait la routine.

big' a écrit:

j'ose à peine le dire, une ... tuerie absolue

C'est malin.

Mais comme tu es modo et homme d'honneur, je te laisse t'autotonguer.

C'est juste pour marquer mon enthousiasme et éventuellement inciter à jeter une oreille. Comme le chien qui jappe quand il a débusqué un beau faisan.

Et toujours sous-entendu : amha

Les tongs, je les ai rangées, ça commence à cailler.

Ok c'est bon, t'as gagné, je vais écouter.



Au fait:

Sortie d'un nouveau coffret Bootleg Series, le volume 2. Live 69 avec le 3° quintette aka lost band (Shorter/Holland/DeJohnette/Corea), qui n'a jamais enregistré en studio. Les débuts de l'électricité, au moins pour Chick Corea.





Berlin 1969

Vous noterez le protège-micro assorti à l'écharpe. Betty Davis était passée par là