Motörhead - On Parole (1977)

Beerdrinkers and hellraisers, motherfuckers!!!!!

Ha, la poésie et la délicatesse de Lemmy sont légendaires. Un grand romantique...



Mais je vais vous avouer ue chose, je n'ai jamais accroché avec Motörhead

Jusqu'à ce que j'écoute cet album, il y a une petite vingtaine d'années qu'un ami m'avait enregistré sur une cassette.

Pour moi, Motörhead rimait avec hard rock, un genre qui ne m'a jamais plu plus que ça...

Mais ce premier album est encore empreint du space-rock d'Hawkwind, de freakbeat aux amphétamines et du freak rock des Pink Fairies, vu que Larry Wallis, axeman des fées cramées officie à la guitare napalm.



Dès Motörhead, le ton est donné! Basse vrombissante, guitre incendiaire, batterie furieuse et la voix de Lemmy est encore... humaine?! Pas encore ce borborygme rapé au bourbon, clopes et autres substances.



On Parole, elle, illustrera la ligne de conduite du groupe... Don't mess with us, motherfuckers!!!



Vibrator, chanson hommage à cet accessoire oblong que la Redoute des 70s nous présentait comme un objet relaxant pour femme... Pour Lemmy, c'est plus simple... Vive les vibros!!!!

Un des rares chansons avec solo de... godemichet



Le titre deviendra le patronyme d'un excellent groupe punk, The Vibrators.

Iron Horse/Born To Lose, titre où l'on découvre un Lemmy gravement influencé par le blues.



Une reprise des Pink Fairies déboule ensuite, City Kids.



S'ensuit un des deux morceaux exhumés de l'expérience Hawkwind, dans lequel Lemmy fut bassiste avant de se faire virer pour ses addictions... Un comble dans l'un des groupes les plus camés du début des 70s

The Watcher



La deuxième cover de l'album, Leaving Here, des fabuleux Birds, fer de lance mod freakbeat dans lesquels officiait un certain Ron Wood



Hawkwind, le retour, Lost Johnny



Pour terminer, une ruade de Lemmy contre les maisons de disques et les rapaces qui y pullulent, Fools



Je crois que la passion que je voue à ce seul disque dans toute la discographie plantureuse de Motörhead réside dan le fait que cela reste le seul et unique disque punk de Lemmy!

Je présente toutes mes excuses aux metalheads façon Lemmy pour cette critique : FUCK YOU ASSHOLES

50% Motherfucker 50% Son of a Bitch !

SUPER ALBUM, J'ADORE !

Tu me scotches, Yardie. Je ne t'attendais pas là...
Je vais y jeter une écoute.

Vas y, PY, je pense que tu vas accrocher

Effectivement, je suis bluffé.
Très loin de ce que j'attendais.
Well done, Yardie.

Merci, PY. Content que ça te plaise

yardbird a écrit:

Je présente toutes mes excuses aux metalheads façon Lemmy pour cette critique : FUCK YOU ASSHOLES

Pourquoi des excuses, Yardie ?
Elle est géniale ta critique


Une petite dédicace pour le vieux punk qui sommeille (à peine) en toi :

yardbird a écrit:

Je crois que la passion que je voue à ce seul disque dans toute la discographie plantureuse de Motörhead réside dan le fait que cela reste le seul et unique disque punk de Lemmy!

C'est d'ailleurs très conscient chez Lemmy, grand fan de keupon devant l'éternel (et grand potes des Ramones, au passage), que ça fait beaucoup marrer: quand l'album est sorti, ils ont été classés au rayon punk des disquaires. Jusqu'à ce qu'apparaisse une photo du groupe avec leurs cheveux longs, leurs cuirs et leurs chaînes, ce qui leur valut illico presto d'être rapatrié au rayon métal...

Super critique au passage , pour un super album (mais moi j'aime tout chez Motörhead, même le médiocre me fait marrer)

Et un p'tit R.A.M.O.N.E.S. en duo pour la bonne bouche ^^

J'ai écouté, et ne suis vraiment pas trop fan. Ça doit venir du fait que je suis plus rock et/ou punk que hardos... C'est ça que j'entends moi.

Mais bon c'est pas grave hein!

Il me semble que Lemmy était également assez pote avec Sid Vicious... je me demande d'ailleurs si ce n'est pas lui qui aurait injecté l'imagerie western et nazie dans le courant punk anglais ?

yardbird a écrit:

Merci, PY. Content que ça te plaise

Je n'irai pas jusque là à la première écoute, mais çà ne me déplaît pas.
Et je tenterai même une 2nde écoute...

Rabat-joie

Mais je t'aime quand même

Sinon, excellent choix, Nestor et Dams