The Pink Fairies - Kings Of Oblivion (1973)

Les Fées Roses voire les tarlouses roses... Sacré nom pour une assemblée de freaks anglais issus de la scène underground psychédélique UK!

Le trio a officié, entre autres, au sein des Deviants et de Hawkwind.

Musicalement parlant, lors de la sortie de leur troisième album, les Pink Fairies bénéficient d'une certaine réputation en Angleterre!

Twink, batteur illuminé entre tous, au même titre que Keith Moon ou Viv Prince (Pretty Things) a joué sur leur premier album, Never Never Land.

Premier album hallucinant, allumé au possible et totalement psychédélique. Les Pink Fairies écument les festivals dont Glastonbury durant lequel ils gravent une version de vingt minutes de leur hymne, Uncle Harry's Last Freak Out... Tout un programme.

What A Bunch Of Sweeties, deuxième album, voit le départ de Twink et la musique s'en ressent. Le groupe revient à un format plus rock.

1973 et voilà donc Kings Of Oblivion!



Encore un disque que l'on pourrait qualifier d'en avance sur son temps... 1973 pourrait se télescoper avec 1977 tant les Pink Fairies sonnent punk!

Premier morceau, City Kids. Envoyé à 200 mph, le morceau sera repris par Mötörhead sur leur premier album, jolie reconnaissance.



I Wish I Was A Girl, mid tempo aux guitares incendiaires



When's The Fun Begin, ambiance plus psychédélique et proche de leurs premiers morceaux.



Chromium Plating, rappelons nous que nous en pleine période glam-rock



Raceway sur laquelle il ne manque que Lemmy



Chambermaid, morceau sur lequel les PInk Fairies sonneraient comme des early Damned



Et enfin Street Urchin' sur laquelle l'influence de Marc Bolan, guest de luxe sur certains concerts, se fait fortement sentir.

Ce qui est bien avec yardie, c'est que chaque fois que je me dis qu'il faudrait que je me sorte les doigts pour chroniquer un groupe, si j'ai la flemme assez longtemps, il finit toujours par le faire avant que je me sois vraiment décidé à m'y mettre...


Groupe rigoureusement indispensable, même si j'aurais sans doute plus choisi le neverneverland perso (mon côté vieux con qui ne veut pas grandir, I guess); un mélange improbable entre le Floyd de Syd Barrett, Hawkwind, le Blue Oyster Cult des débuts et le meilleur du punk qui ne sait même pas encore qu'il existera. Un truc que y'a que les Brits pour savoir faire, quoi...

Pauv' Yardie ! Trois fois je suis passé, trois fois j'ai dubité. Du bon (déja la pochette fait une bonne accroche) mais c'est déroutant tellement c'est original.

T'aurais peut-être dû éviter d'évoquer en même temps glam-rock et punk. J'en ai fait des cauchemars. Une bande de skins en marcels roses à paillettes me chantait Gode Save the Queen en me lattant en rythme à coups de platform boots. Tellement fort qu'à côté, les Droogies d'Alex c'est de la rigolade.

Le plaisir est pour moi, Nestor

Désolé pour les cauchemars Big', il est vrai que ma description est un peu digne d'un gloubi boulga...