J.J. Cale

Comme je sais qu'il y a des amateurs, je ne résiste pas.

Ca fait un moment que je ne suis plus ses sorties de disque, vu que c'est toujours un peu pareil mais pas tout à fait mais si quand même. J'ai dû m'arrêter vers Shades et Grasshopper, ça fait un bail, donc.

De bons albums qui font fredonner ou taper du pied. Ou les deux quand on a vraiment la pêche. Pas prise de tête pour un sou, de temps en temps, ça fait du bien. Troubadour et "5" par exemple, mais le meilleur, imho, c'est le premier, Naturally, comme souvent chez ceux qui ont pris leur temps, qui ont à dire et qui savent ce qu'ils veulent faire. Sorti en 1972 pour notre bonhomme qui est né en 1938, il avait donc 34 ans si je compte bien.

La playlist est terrible, de bout en bout, pas un temps faible, une alternance de morceaux lents, très lents et d'autres plus enlevés, le mix parfait dans le genre :

1. Call Me the Breeze – 2:35
2. Call the Doctor – 2:26
3. Don't Go to Strangers – 2:22
4. Woman I Love – 2:36
5. Magnolia – 3:23
6. Clyde – 2:29
7. Crazy Mama – 2:22
8. Nowhere to Run – 2:26
9. After Midnight – 2:23
10. River Runs Deep – 2:42
11. Bringing It Back – 2:44
12. Crying Eyes – 3:13

Et puis, c'est pas du délayage, avec seulement deux morceaux qui dépassent de peu les 3 mn. Que des compos de JJ himself, il me semble, dont After Midnight qui sera reprise et popularisée par Clapton (qui tombera dessus grâce à son bassiste Carl Radle qui joue sur Naturally). Clapton reprendra aussi Cocaïne qui figure sur Troubadour.


Naturally 1972


Call me the Breeze

Ouverture dynamique (trop ?) pour notre ami qui n'est pas le genre à se surmener. Sinon, il faut qu'il consulte. La preuve, il se sent mal dès le deuxième morceau :


Call the Doctor

Le "tube", After Midnight :



Je pourrai tous les mettre, tellement c'est bien fichu, sous des airs de ne pas y toucher. Fin guitariste et arrangeur, il a l'air de s'en foutre mais il paraît que c'est un maniaque du studio.

Une petite dernière pour se mettre de bonne humeur, Bring it Back :



Deuxième album, Really :


Really 1972

C'est bien, mais un ton ou deux en dessous, je trouve. Manque l'étincelle du premier. Sorti trop tôt ? De bonnes choses quand même :


Right Down Here

Troisième album, Okie (1974) :




Cajun Moon


Anyway the Wind Blows

Le quatrième, c'est Troubadour (1976) avec le célébrissime Cocaïne, un peu gonflant à la longue, donc je fais l'impasse dessus :


Troubadour (1976)

Moins connues :


Cherry


Let Me Do It To You

On sent bien que Mark Knopfler a pas mal écouté JJ Cale. Sur le premier Dire Straits, c'est assez flagrant.

Il n'est pas le seul à s'en être inspiré puisque Lynyrd Skynyrd, Johnny Cash, John Mayall et bien d'autres ont fait des reprises. Même Francis Cabrel. C'est dire que J.J. Cale a un rayonnement mondial et qu'on peut s'en sortir même quand on a grandi au fin fond de l'Oklahoma.

Une belle leçon d'espoir qu'il nous a donnée là, le Jé Jé.



Y a comme une petite ressemblance avec le nôtre, non ?

Perso je suis un fan de la première heure (enfin la mienne quoi), mais je fais quand-même le tri car certains morceaux se révèlent vite agaçants.

Toutes les Balades j'en raffole (j'ai pas mal fait mes débuts à la Basse dessus aussi)...et surtout, quand la Steel Guitar pointe le bout de son nez...je fonds sur place

Une pensée pour ceux qui sont pressés d'être en ouiquende, Friday, tiré du "5" :



Dams, je te le dédicace.

Merci Big'

Je vais m'intéresser de plus près à JJ Cale, car je ne connaissais pratiquement pas le bonhomme, à part Cocaïne bien sûr, et Mama don't, que nous reprenons avec mon groupe :

J'ai pas mal écouté les 5 premiers albums.
Comme le dit Big il ya des perles et puis sa voix est magique.
Il a incontestablement influencer un paquet de monde.

A un moment il tournait tout seul avec une Boite à rythme et un séquenceur de basse genre TB303: il devait s'emmerder le soir à l'hotel.

Je viens d'écouter vite fait des bouts de Shades (1980) et Grasshopper (1982). J'ai eu du mal. Surproduit, bande fm au mauvais sens du terme. Beurk pour moi.

A mon avis, on peut en rester aux cinq premiers, comme tu dis (1972/1979).

Eddy Mitchell l'a engagé sur un album dans les années 70

Un site (non officiel) mais bien fait :

http://jjcale.org/

Petit post sans avoir ni lu ni écouté.
A priori, je ne suis pas fan. Mais en fait, je ne connais que très peu.
Je vais donc lire et écouter ça tranquillement, histoire de me peaufiner un avis.
Je vous dirai après.
Rien que pour ça, vive VS!

...et merci Eric.

Sur qu'il est pas mauvais guitariste le bougre:

J'ai racheté Really en vinyle aujourd'hui.

Et je me suis souvenu qu'il y avait quelques bassistes sur VS.



Le son est sympa, non ?