Messages : 19362 Date d'inscription : 19/03/2010 Age : 61 Localisation : Dans le Cotentin
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Dim 25 Avr 2010, 18:18
T'es pas poli !
Françoise Hardy,Patrick Dewaere
Un document rare !
(elle) - T'es pas poli, hier on a pas fait la vie. (lui) - J'ai caressé tes cheveux, tu m'as boudé. - Non j'ai éteint la lumière, il faisait jour, alors je t'ai dit mon amour. - Ce n'est pas vrai, je n'ai rien entendu. - Mais c'est ta faute, tu as éternué. - Je t'ai embrassée. Charmant, t'as essuyé ta joue. - C'était mouillé : tu venais d'éternuer. - Tu m'as tourné le dos quand je te regardais. - Tes yeux étaient si près des miens que je louchais. Et tu soufflais si près, moi j'étouffais. - Je ne soufflais pas, je te parlais tout bas. Je murmurais : Veux-tu que je réchauffe tes pieds ? - Ho mon amour, refermons les rideaux. Recouchons-nous ! (ensemble) : - Oui, recouchons-nous ! - La la la. - Dis à quelle heure faut-il faire sonner le réveil ? - Veux-tu te taire ? - Pourquoi, je chante pas bien ?
Messages : 18670 Date d'inscription : 18/03/2010 Age : 61 Localisation : South Cambrousse
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Dim 25 Avr 2010, 19:01
gromulator a écrit:
quand on faisait le job avec mille Choristes je sais plus où
Ah, j'avais pas vu le post.
A Alès, ex-ville minière injustement sous-estimée hors Cévennes.
PerYoun Vieux Gréement
Messages : 10818 Date d'inscription : 20/03/2010 Age : 56 Localisation : Sur les bords de la petite mer
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Dim 25 Avr 2010, 19:25
Un chanteur que j'aime beaucoup pour sa trajectoire et sa constance.
RIDAN - J'en peux plus
Moi j'en peux plus, De moi j'en peux plus...
Je sais j'ai mille raisons pour m'sentir bien, Pourquoi j'ai ce goût amer Qui me vient de loin. J'la vois leur vie en rose Mais j'y crois plus, Au fond j'crois que je suis comme toi J'en peux plus. A me demander chaque jours Ce que je f'rai demain, A me demander encore si c'est l'bon chemin. Mais où est-ce qu'elle va Cette route nous mène à rien. Mes doutes et mon destin j'en peux plus. De mes doutes et de mon destin J'en peux plus. Au fond j'crois que je suis comme toi J'en peux plus... J'en peux plus.
{Refrain :} Moi j'en peux plus, Moi j'en peux plus... De moi j'en peux plus, Et toi, et toi ?
Souvent on pense courir après la vie. Finalement c'est d'la mort Que l'on se rapproche. On se dit qu'on est plus fort et qu'on oublie J'usqu'au moment où nous passerons le porche. Derrière à ce qu'il parait y'a ces lumières, Qui ne réchauffent plus les coeurs Des gens sur Terre. J'espère que là-haut au moins Il fera bon vivre, Parce qu'ici nous sommes ivres Et j'en peux plus. Ici nous sommes tous ivres Et j'en peux plus. Moi, de moi j'en peux plus... J'en peux plus.
{Refrain}
Au coin de mon épaule il n'y a plus cet ange, J'me sens comme une boussole Sans le mondre pôle. Et on me demande encore ce qui me dérange, J'suis comme Pierre Paul ou Jacques Et Jean peux plus. Regarde nous souvent nous sommes les mêmes, Sans le moindre grain d'amour Pour que l'on s'aime. C'est quand la dernière fois Que j'ai dis je t'aime ? Au fond j'crois que je suis comme toi J'en peux plus. Je suis comme Pierre Paul ou Jacques et j'en peux plus. Moi, de moi je m'aime plus... J'en peux plus.
{Refrain}
Et toi comment te sens-tu ?
L'Anat' Grand Sachem
Messages : 19362 Date d'inscription : 19/03/2010 Age : 61 Localisation : Dans le Cotentin
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Jeu 29 Avr 2010, 18:37
Variations sur Marilou Serge Gainsbourg
Dans son regard absent et son iris absinthe, Tandis que Marilou s'amuse à faire des volutes de sèches au menthol, Entre deux bulles de comic strip, Tout en jouant avec le zip De ses "levi's" Je lis le vice et je pense à Carol Lewis.
Dans son regard absent et son iris absinthe, Tandis que Marilou s'évertue à faire des volutes de sèches au menthol, Entre deux bulles de comic strip, Tout en jouant avec son zip A entrebailler ses "levi's"
Dans son regard absent et son iris absinthe dis je, Je lis le vice de baby doll, Et je pense à Lewis Carroll.
Dans son regard absent et son iris absinthe, Quand crachent les enceintes de la sono lançant, A cor de cartes et de quintes
Tandis que Marilou s'esquinte La santé, s'ereinte A s'envoyer en l'air.
Lorsqu'en un songe absurde Marilou se resorbe, Que son coma l'absorbe en pratiques obscures, Sa pupille est absente, et son iris absinthe, Sous ses gestes se teintent extases sous jacentes
A son regard le vice donne un coté salace, Un peu du bleu lavasse de sa paire de "levi's" Tandis qu'elle exhale un soupir au menthol, Ma débile mentale perdue en son exil physique et cerebral, Joue avec le métal de son zip et la taule de corail apparaît.
Elle s'y coca colle un doigt qui en arrêt au bord de corolle, Est pris près du calice du vertige d'Alice de Lewis Carroll.
Lorsqu'en songes obscurs Marilou se resorbe, Que son coma l'absorbe en des rêves absurdes, Sa pupille s'absente, et son iris absinthe, Subreptissement se teinte de plaisirs sans l'attente.
Perdu dans son exil physique et cerebral, Un à un elle exhale des soupirs fébriles parfumés au menthol, Ma débile mentale fait teinter le métal de son zip, Et narcisse elle pousse le vice Dans la nuit bleue lavasse de sa paire de "levi's"
Arrivée au pubis, de son sexe corail écartant la corolle, Prise au bord du calice de Vertigo, Alice s'enfonce jusqu'à l'os, Au pays des malices de Lewis Carroll.
Pupilles absente, iris absinthe, baby doll, Écoute ses idoles, Jimi Hendrix, Elvis Presley, T-Rex, Alice Cooper, Lou Reed, Les Rolling Stones elle en est folle, La dessus cette narcisse se plonge avec délice Dans la nuit bleue pétrole de sa paire de "levi's"
Elle arrive au pubis et très cool au mynthol, Elle se self control son petit orifice, Enfin poussant le vice jusqu'au bord du calice, D'un doigt sex-symbol s'écartant la corolle, Sur fond de rock & roll s'égare mon Alice Aux pays des malices de Lewis Carroll
2Splash
Messages : 208 Date d'inscription : 20/03/2010
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Ven 07 Mai 2010, 22:26
Ne chantez pas la Mort Paroles de Jean-Roger Caussimon, musique de Léo Ferré
Ne chantez pas la Mort, c'est un sujet morbide Le mot seul jette un froid, aussitôt qu'il est dit Les gens du "show-business "vous prédiront le bide » C'est un sujet tabou... Pour poète maudit La Mort... La Mort...
Je la chante et, dès lors, miracle des voyelles Il semble que la Mort est la sœur de l'amour La Mort qui nous attend, l'amour que l'on appelle Et si lui ne vient pas, elle viendra toujours La Mort... La Mort...
La mienne n'aura pas, comme dans le Larousse Un squelette, un linceul, dans la main une faux Mais, fille de vingt ans à chevelure rousse En voile de mariée, elle aura ce qu'il faut La Mort... La Mort...
De grands yeux d'océan, la voix d'une ingénue Un sourire d'enfant sur des lèvres carmin Douce, elle apaisera sur sa poitrine nue Mes paupières brûlées, ma gueule en parchemin La Mort... La Mort.
« Requiem » de Mozart et non Danse Macabre Pauvre valse musette au musée de Saint-Saëns ! La Mort c'est la beauté, c'est l'éclair vif du sabre C'est le doux penthotal de l'esprit et des sens La Mort... La Mort...
Et n'allez pas confondre et l'effet et la cause La Mort est délivrance, elle sait que le Temps Quotidiennement nous vole quelque chose La poignée de cheveux et l'ivoire des dents La Mort... La Mort...
Elle est Euthanasie, la suprême infirmière Elle survient, à temps, pour arrêter ce jeu Près du soldat blessé dans la boue des rizières Chez le vieillard glacé dans la chambre sans feu La Mort... La Mort...
Le Temps, c'est le tic-tac monstrueux de la montre La Mort, c'est l'infini dans son éternité Mais qu'advient-il de ceux qui vont à sa rencontre ? Comme on gagne sa vie, nous faut-il mériter La Mort... La Mort...
Japh
Messages : 47 Date d'inscription : 05/05/2010 Localisation : Dans les vignes
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Dim 09 Mai 2010, 12:57
Une douceur cérébrale de Pierre Philippe, j'adore Pierre Philippe, chantée par Juliette:
Rimes Féminines
Dans un corps vide entrer mon âme, Tout à coup être une autre femme Et que Juliette Noureddine En l'une ou l'autre s'enracine. Élire parmi les éminentes Celle qui me ferait frissonnante, Parmi toutes celles qui surent s'ébattre, Qui surent aimer qui surent se battre, Mes soeurs innées mes philippines, Mes savantes et mes Bécassines.
Julie Juliette ou bien Justine, Toutes mes rimes féminines: Clara Zetkin, Anaïs Nin Ou Garbo dans La Reine Christine.
Sur le céleste carrousel, Choisir entre ces demoiselles: Camille Claudel, Mamzelle Chanel Ou l'enragée Louise Michel.
Vivre encore colombe ou rapace, Écrire chanter ou faire des passes: Margot Duras, Maria Callas Ou bien Kiki de Montparnasse.
Naître demain renaître hier En marche avant en marche arrière, M'incarner dans ces divergences Ces beautés ces intelligences
Et jouir du bienheureux trépas Pour dans leurs pas mettre mes pas: Musidora, La Pavlova Ou mon aïeule la grande gueule Thérésa.
Que j'en aie l'esprit ou l'aspect Ou bien même les deux s'il vous plaît: Juliette Drouet La Signoret Ou la grande Billie Holiday.
Tous voiles dehors ou en chantant, Avec l'une d'elles me révoltant: Flora Tristan Yvonne Printemps Ou la farouche Isadora Duncan.
Pour toute arme ayant leur fierté Et pour amante la liberté: Les soeurs Brontë, Loyse Labé Ou Lou-Andréas Salomé.
Même s'il faut en payer le prix, Être la fleur être le fruit: Être Alice Guy, Être Arletty, Marie Dubas, Marie Curie.
Mais s'il vous plaît point de naissance, De jeunesse ni d'adolescence. Épargnez-moi la chambre rose. Soyez bonne ô métempsycose.
Permettez à votre Juliette De ne point mûrir en minette Mais en Colette, En Mistinguett... Ou pourquoi pas madame de Lafayette.
Mettez-moi, je vous le demande Instamment, dans la cour des grandes: Judy Garland, Barbara Streisand Ou cette bonne dame de George Sand.
Placez-moi du côté du coeur, Côté talent côté bonheur: Loïe Fuller, Dottie Parker Ou Sainte Joséphine Baker.
Oui tout de suite les feux de la gloire, Les feux de la rampe et de l'Histoire: La Yourcenar, Sarah Bernhardt Ou la très sage Simone de Beauvoir.
Une voix d'argent au fond d'un port, Une plume d'acier ou un coeur d'or: La Solidor, Christiane Rochefort Ou Marceline Desbordes-Valmore.
Les belles sans peur et sans marmaille Toutes nues au fort de la mitraille: Sylvia Bataille Anna de Noailles Camarade Alexandra Kollontaï
Et les agitatrices de bouges Brandissant l'espoir et la gouge: Olympe de Gouges, Rosa-la-Rouge Et la vieille Germaine de Montrouge.
La lignée des dominatrices Ladies, madames, donas ou misses Comme Cariathys Ou Leda Gys, Angela et Bette Davis.
Le train du diable et ses diablesses, Les vénéneuses et les tigresses: Lola Montès, Gina Manès Et l'empoisonneuse Borgia Lucrèce.
Enfin j'ai pour être sincère Du goût pour les belles harengères: Yvette Guilbert, Claire Brétécher... J'irais même jusqu'à Anne Sinclair.
Mais si tant de souhaits vous chagrinent, S'il est contraire à la doctrine De viser haut dans les karma, Alors faites dans l'anonymat. En attendant que tout bascule, Que Satan ne me congratule Ou que les anges me fassent la fête, Permettez une ultime requête: Faites-la renaître votre frangine En n'importe qui, en fille d'usine, En fille de rien ou de cuisine, En croate ou en maghrébine, En Éponine, En Clémentine, En Malka Malika ou Marilyn... Et si votre astrale cuisine Par hasard ne le détermine J'accepterais par discipline De revenir en cabotine, En libertine, En gourgandine... Tiens: en Juliette Noureddine.
L'Anat' Grand Sachem
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Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Dim 09 Mai 2010, 15:10
Je ne connais pas du tout et je n'ai pas trouvé grand chose sur Pierre Philippe .
Tu peux nous en dire plus ?
Japh
Messages : 47 Date d'inscription : 05/05/2010 Localisation : Dans les vignes
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Dim 09 Mai 2010, 15:47
Pierre Philippe est avant tout pour moi parolier. Jean Guidoni, Juliette, entre autre... Mais c'est aussi un cinéaste, un réalisateur, un documentaliste, et un homme de théatre, où il aura tout fait: des décors à la mise en scène. Comment le décrire ? Une carrière artistique dont le seul fil conducteur serait la description du ressenti ? Un langage réaliste pour décrire le monde vu par un impressioniste. Pierre Philippe
Dernière édition par Japh le Dim 09 Mai 2010, 15:55, édité 1 fois
L'Anat' Grand Sachem
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Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Dim 09 Mai 2010, 15:48
Merci ,japh !
PerYoun Vieux Gréement
Messages : 10818 Date d'inscription : 20/03/2010 Age : 56 Localisation : Sur les bords de la petite mer
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Mer 12 Mai 2010, 08:31
"Tout çà me tourmente" de Benjamin BIOLAY
J'ai même pas vu Que t'étais rien, Que t'étais morte de chagrin, Que t'étais seule comme un vieux chien, qu'tu faisais la gueule dans ton coin. J'ai même pas vu Que t'étais mal, que ta peau était pire que pâle, Qu't'avais plus faim, Qu't'étais que dalle, Que tu flottais dans le canal. J'ai même pas vu Que t'étais diaphane, Que t'étais comme une fleur qui fane, Les yeux rivés dans les embruns, Que tu serrais trop fort ma main. J'avais pas vu Que t'avais des tresses, Je sentais même plus tes caresses. Toi dans la baignoire, tu te touchais dés la nuit noire.
Tout ça me tourmente, Tout ça me tourmente, Tout ça me tourmente un peu. La douleur m'éventre, La douleur m'éventre mais je ris dès que je peux. Tout ça me tourmente, Tout ça me tourmente, Tout ça me tourmente un peu. Mais dès 20h30, oui dès 20h30, Je n'ai pas le cœur, Je n'ai que ma queue.
J'ai même pas vu Que j'étais nul, Que j'étais plus que ridicule, Que j'étais tout seul dans ma bulle. Crétin, crâneur, cassant, crédule. J'ai même pas vu Que t'étais brac, Que t'étais comme une porte qui claque, Que ce soir là, sur le tarmac, tu voulais tant vider ton sac.
Tout ça me tourmente, Tout ça me tourmente, Tout ça me tourmente un peu. La douleur m'éventre, La douleur m'éventre mais je ris dès que je peux. Tout ça me tourmente, Tout ça me tourmente, Tout ça me tourmente un peu. Mais dès 20h30, oui dès 20h30, Je n'ai pas le cœur, Je n'ai que ma queue.
J'ai même pas vu Que t'étais partie par le dernier des vols de nuit Avec mes rires et les lambris, Le ciel, ton cul et nos amis. Ca me tourmente aussi.
Oui, tout ça me tourmente, Tout ça me tourmente, Tout ça me tourmente un peu. La douleur m'éventre, La douleur m'éventre mais je ris dès que je peux. Tout ça me tourmente, Tout ça me tourmente, Tout ça me tourmente un peu. Oui la mort me tente, Oui la mort me tente mais je vis faute de mieux.
RobTheMob
Messages : 221 Date d'inscription : 21/03/2010 Age : 40 Localisation : Where eagles dare
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Jeu 13 Mai 2010, 09:01
Au Creux De Ton Bras, Mano Solo
Ça fait des heures que tu l'attends T'as mal aux os, t'as mal au dos Tu transpires, c'est pas parce qu'il fait chaud Et tu trembles, c'est pas parce que t'as froid Et tu l'attends, le salaud Il prend son temps Il sait qu'il aura ton argent Tu ferais n'importe quoi Pour l'avoir ton petit quet-pa
Tu voudrais la sentir déjà au creux de ton bras La femme de ceux qui n'en ont pas
Tu le vois venir de loin C'est ton soleil qui revient Avec sa sale petite gueule d'enculé Que t'es sur, que ce mec-là, il va t'arnaquer Mais, déjà tu flippes comme un chien De peur qu'il te dise qu'il n'a rien Et quand il tend sa merde avec mépris Tu vas même jusqu'à lui dire merci
Tu voudrais la sentir déjà au creux de ton bras La femme de ceux qui n'en ont pas
Tu cours dans une sanisette Et là pour toi c'est la fête Et là avec l'eau de la cuvette Tu prépares ta petite dînette Et quand enfin tu plantes ton pieu Dans ton bras devenu noueux Et que le rouge se mêle au blanc C'est la fin du tourment
Tu la sens maintenant au creux de ton bras La femme de ceux qui n'en ont pas
Et tu piques du zen dans la rue Et déjà tu te souviens même plus Qui t'étais avant, du temps où t'avais des couilles Où t'étais fier, du temps où t'avais même T'avais même des rêves Et tu piques du zen dans la rue J'ai comme envie de te botter le cul Mais j'ai bien trop peur de te casser en deux Tellement que t'as l'air d'un petit vieux
Emmène-la au creux de ton bras La femme de ceux qui n'en ont pas
Elle est vieille ta femme Elle est trop vieille pour toi
Messages : 19362 Date d'inscription : 19/03/2010 Age : 61 Localisation : Dans le Cotentin
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Sam 22 Mai 2010, 19:00
Arthur Michel Jonaz
J'suis sûr qu'il est avec les anges En train d'chanter Sur un tempo étrange Une mélopée. Dieu lui-même, fin connaisseur Des âmes cachées Mmmh... Doit passer son temps, c'est sûr A l'écouter.
C'était un des Simm Brothers. C'était Arthur. Ô mon frère, Tu vois, j'suis toujours sur scène, Mais sans toi, c'est plus dur, Un peu la galère. Tu m'fais plus la courte échelle. J'peux plus grimper, Sans ta voix qui jusqu'au ciel Pouvait monter.
Hoo, de là-haut, Envoie-moi de tes nouvelles, Une photo du sidéral Par colis postal. Hoo, mon alter ego, As-tu rencontré l'Eternel ? Est-ce que la Terre est plus belle Vue d'en haut ?
C'était mieux qu'"Chantons sous la pluie" Quand on dansait. Quelle classe, quelle chorégraphie Digne de Broadway. Même Fred Astaire, même Gene Kelly Nous jalousaient. Mmmh... Mille fois mieux qu'"Chantons sous la pluie" Quand on dansait.
C'était un des Simm Brothers. C'était Arthur. Ô mon frère, Tu vois, j'suis toujours sur scène, Mais sans toi, c'est plus dur, Un peu la galère. Tu m'fais plus la courte échelle. J'peux plus grimper, Sans ta voix qui jusqu'au ciel Pouvait monter.
Hoo, de là-haut, Envoie-moi de tes nouvelles, Un peu de poussière d'étoile Du sidéral. Hoo, mon alter ego, As-tu rencontré l'Eternel ? Est-ce que la Terre est plus belle Vue d'en haut ?
On en a passé des nuits blanches à parler. Chaque seconde avait le goût de l'éternité. Où va l'homme, où est l'amour, Qu'est-ce que c'est aimer ? Maintenant tu as la réponse.
Hoo, mon alter ego, As-tu rencontré l'Eternel ? Est-ce que la Terre est plus belle Vue d'en haut ? Tu m'fais plus la courte échelle. J'peux plus grimper, Sans ta voix qui jusqu'au ciel Pouvait monter. Ta voix me donnait des ailes... Allez, chante encore une dernière fois.
(Voix d'Arthur) Aaaaaa oua oua ouaaah... Encore encore cette musique dans ma tête. Tourne tourne tourne et jamais ça s'arrête. Qu'est-ce que c'est qu'cette musique dans ma tête ? Ça tourne, ça tourne, ça tourne. Jamais ça s'arrête. Qu'est-ce que c'est qu'cette musique dans ma tête ? Ça tourne, ça tourne, ça tourne. Jamais ça s'arrête. Tourne, ça tourne, ça tourne. Jamais ça s'arrête.
La la la la la la la la la la la la La la la la la la la la
L'Anat' Grand Sachem
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Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Ven 28 Mai 2010, 19:09
Roy Hogsed 1927
Cocaïne Blues
Early one mornin' while makin' the rounds I took a shot of cocaine and I shot my woman down I went right home and I went to bed I stuck that lovin' 44 beneath my head
Got up next mornin' and I grabbed that gun took a shot of cocaine and away I run Made a good run but I run too slow they overtook me down in Juarez Mexico
Late in the hot joints takin' the pills in walked the sheriff from Jericho Hill He said Willy Lee your name is not Jack Brown You're the dirty hack that shot your woman down Said yes oh yes my name is Willy Lee if you've got the warrant just aread it to me Shot her down because she made me slow I thought I was her daddy but she had five more
When I was arrested I was dressed in black They put me on a train and they took me back Had no friend for to go my bail they slapped my dried up carcass in that country jail
Early next mornin' bout a half past nine I spied the sheriff coming down the line Talked and he coughed as he cleared his throat He said come on you dirty heck into that district court Into the courtroom my trial began where I was handled by twelve honest men Just before the jury started out I saw the little judge commence to look about
In about five minutes in walked the man holding the verdict in his right hand The verdict read in the first degree I hollered Lordy Lordy have a mercy on me
The judge he smiled as he picked up his pin 99 years in the Folsom pen 99 years underneath that ground I can't forget the day I shot that bad bitch down Come on you've gotta listen unto me lay off that whiskey and let that cocaine be
L'Anat' Grand Sachem
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Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Lun 12 Juil 2010, 07:04
Un texte d'une rare cruauté .
Je Bois
Charles Aznavour
Je bois pour oublier mes années d'infortune Et cette vie commune Avec toi mais si seul Je bois pour me donner l'illusion que j'existe Puisque trop égoïste Pour me péter la gueule
Et je lève mon verre à nos cœurs en faillite Nos illusions détruites A ma fuite en avant Et je trinque à l'enfer qui dans mon foie s'impose En bouquet de cirrhose Que j'arrose en buvant
Je bois au jour le jour à tes fautes, à mes fautes Au temps que côte à côte Il nous faut vivre encore Je bois à nos amours ambiguës, diaboliques Souvent tragi-comiques Nos silences de mort
A notre union ratées, mesquine et pitoyable A ton corps insatiable Roulant de lit en lit A ce serment, prêté la main sur l'Evangile A ton ventre stérile Qui n'eut jamais de fruit
Je bois pour échapper à ma vie insipide Je bois jusqu'au suicide Le dégoût la torpeur Je bois pour m'enivrer et vomir mes principes Libérant de mes tripes Ce que j'ai sur le cœur
Au bonheur avorté, à moi et mes complexes A toi, tout feu, tout sexe A tes nombreux amants A ma peau boursouflée, striée de couperose Et à la ménopause Qui te guette au tournant
Je bois aux lois bénies de la vie conjugale Qui de peur de scandale Poussent à faire semblant Je bois jusqu'à la lie aux étreintes sommaires Aux putes exemplaires Aux froids accouplements
Au meilleur de la vie qui par lambeaux nous quitte A cette cellulite Dont ton corps se rempare Au devoir accompli comme deux automates Aux ennuis de prostate Que j'aurais tôt ou tard
Je bois à en crever et peu à peu j'en crève Comme ont crevé mes rêves Quand l'amour m'a trahi Je bois à m'en damner le foie comme une éponge Car le mal qui me ronge Est le mal de l'oubli
Je m'enivre surtout pour mieux noyer ma peine Et conjurer la haine Dont nous sommes la proie Et le bois comme un trou qu'est en tout point semblable A celui que le diable Te fait creuser pour moi
Je bois mon Dieu, je bois Un peu par habitude Beaucoup de solitude Et pour t'oublier toi Et pour t'emmerder toi Je bois, je bois
2Splash
Messages : 208 Date d'inscription : 20/03/2010
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Sam 25 Sep 2010, 11:17
Ca me gonfle et me désespère d'avoir à lire ça mois après mois, année après année et quelques soient les religions...
Fatigué fatigué. - François Morel
Ils ont marqué des mots de haine Incognito Des croix gammées, des mots obscènes Sur mon tombeau Ont renversé le livre en pierre Et l'ont cassé Ils se sont saoulés à la bière Et ont pissé Tu ne peux pas imaginer Comme ils ont ri Quand ils se sont débarrassés De leurs habits Quand ils se sont, le cul à l'air, Photographiés Sur le mausolée de ma mère Se sont branlés
{Refrain:} Je suis fatigué, fatigué J'imaginais que je pourrais Après la vie me reposer
Des nostalgiques de la guerre De la terreur Ont invoqué le nom d'Hitler Et j'ai eu peur Je me suis dit "Ça recommence C'est pas fini !" J'espérais au moins le silence Presque l'oubli Votre président a promis, L'air solennel Que seront durement punis Les criminels C'est tous les jours que l'on écrit "Plus jamais ça !" Et qu'avance la barbarie À petits pas
Je suis fatigué, fatigué J'imaginais que je pourrais Après la vie me reposer
Il paraît qu'il y a des gens Ici en France Qui osent douter maintenant De ma souffrance Ils expliquent, l'air dégagé Qu'ils ne croient pas Que des enfants sont morts gazés À Treblinka Quand les maîtres sont enragés Est-ce étonnant De voir leurs chiens encouragés Montrer les dents ? Ils ont marqué des mots de haine Incognito Des croix gammées, des mots obscènes Sur mon tombeau
{au Refrain, x2} Je suis fatigué, fatigué J'imaginais que je pourrais Après la vie me reposer
L'Anat' Grand Sachem
Messages : 19362 Date d'inscription : 19/03/2010 Age : 61 Localisation : Dans le Cotentin
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Dim 26 Sep 2010, 18:25
Je ne connaissais pas ce texte.
Merci 2Splash
2Splash
Messages : 208 Date d'inscription : 20/03/2010
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Dim 26 Sep 2010, 19:25
Messages : 6574 Date d'inscription : 18/03/2010 Localisation : Dans le panneau d'administration
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Dim 26 Sep 2010, 19:26
Je savais même pas qu'il chantait... ce type est pétri de talents !
Isabelle
Messages : 4514 Date d'inscription : 20/03/2010 Age : 105 Localisation : higher
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Mer 13 Oct 2010, 07:47
un ami m'a fait cadeau d'un disque de Clem Snide trouvé au hasard, Clem Snide que je ne connaissais pas du tout et lui non plus, mais dessus il y a ce morceau mystérieusement intitulé : Joan Jett of Arc
on l'a écouté ensemble et c'était très beau même qu'on essayait de capter les paroles sans trop y parvenir
je les ai cherchées, les voici :
she'd fix me a dinner of sunflower seeds and ready-whipped topping inhalers and take me down South with Hall and Oats in her mouth my first love my Joan Jett of Arc
my black heart was heavy but her mom's Cougar was fast as little pink houses were whistled and it was all you can eat at the Sizzler that night my steak burnin' Joan Jett of Arc my steak burnin' Joan Jett of Arc
and the shopping malls and roller rinks all dimmed their lights cicadas and crickets were silent and the train tracks like stitches skidding bicycle tires as I slipped in my Joan Jett of Arc ...
and the birds that were crushed once had air in their bones as oil was refined in her honor
je serais bien incapable de les traduire mais peut-être ne faut-il pas
et Eef Barzelay (de Clem Snide) la chante ici tout seul
2Splash
Messages : 208 Date d'inscription : 20/03/2010
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Sam 06 Nov 2010, 01:16
Les pianistes d'ambiance - Charlélie Couture
J'ai longtemps été fasciné par les pianistes d'ambiance. Un type qui traîne au fond d'un grand restaurant chic ou des films américains de l'entre-deux-guerres. Un type que personne n'écoute et qui sert surtout à camoufler ce qui se dit à la table à coté avec "style" et plus de classe qu'un Juke Box. Celui qui fait semblant de se moquer de l'indifférence générale, et qui joue, qui joue pendant des heures. Et la famille est fière de le citer, parce que c'est "l'artiste de la famille". Mais une fois qu'on a dit ça , on ne sait plus trop quoi dire d'autre, et on sort des séries d'évidences, des gros lieux communs comme: "il est gentil, mais c'est comme tous les artistes: il est feignant". C'est peut-être vrai quelquefois... Hormis ceux qui ont reussi, alors là on dit: "vous avez dû travailler beaucoup pour en arriver là".
J'ai longtemps voulu être celui qu'on regarde avec un petit sourire plein de circonspection parce qu'on le trouve étrange: il est pas comme tout le monde... Celui qu'on ne comprend pas bien. Celui qu'on fait semblant de ne pas voir quand on le croise parce qu'il ne colle pas avec le décor. Parce qu'on a peur de tout ce qu'on ne connait pas, tout ce qu'on ne comprend pas. Parce que les étrangers qu'on préfère encore c'est les étrangers de couleur parce qu'on les repère de loin....
big' Bras Gauche
Messages : 18670 Date d'inscription : 18/03/2010 Age : 61 Localisation : South Cambrousse
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Jeu 11 Nov 2010, 11:59
Bashung - Au Pavillon des Lauriers
Des toges me toisent Des érudits m'abreuvent de leurs fioles À quoi c’est dû cette assiduité À sillonner sans répit ma macédoine À quoi c’est dû
Au pavillon des lauriers Il est tard pour se demander À quoi c'est dû ces lauriers À quoi c’est dû ces chaluts qui n’entravent que l’océan Au pavillon des lauriers Il faut voir à ne célébrer Que l'insensé Je veux rester fou
Derrière mes paupières Filent des régates Mes années-lumière sont pas des lumières Mais je veille Sur un grain de toute beauté Un grain de toute beauté
À quoi c’est dû Ces attributs À quoi c'est dû Ce duvet pachyderme Ces alizés camisolés À quoi c'est dû
Au pavillon des lauriers Il est tard pour se demander À quoi c'est dû ces corvées À quoi c'est dû ces résidus d'amour aveugle Au pavillon des lauriers Il faut croire qu’on a savonné La liberté Je veux rester fou
J'adresse aux rivières Des lettres de brume Les anniversaires j'ai l'air dans la lune Mais je veille Sur un grain de toute beauté Un grain de toute beauté
À quoi c'est dû À quoi c'est dû
Souvenir d'une hospitalisation.
Isabelle
Messages : 4514 Date d'inscription : 20/03/2010 Age : 105 Localisation : higher
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Ven 12 Nov 2010, 20:51
Chinese chinese birthday party Give me chinese birthday cake Chinese chinese birthday party Give me chinese birthday cake
Getting younger getting younger Younger every da-a-ay Getting younger getting younger Younger every day
Gonna be a baby soon
Birthday Party - Stinky Toys 1979
L'Anat' Grand Sachem
Messages : 19362 Date d'inscription : 19/03/2010 Age : 61 Localisation : Dans le Cotentin
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Lun 06 Déc 2010, 13:31
Patrick Watson
The Great Escape
Bad day, looking for a way, home, looking for the great escape. Gets in his car and drives away, far from all the things that we are. Puts on a smile and breathes it in and breathes it out, he says, bye bye bye to all of the noise. Oh, he says, bye bye bye to all of the noise.
Hey child, things are looking down. That’s okay, you don’t need to win anyways. Don’t be afraid, just eat up all the gray and it will fade all away. Don’t let yourself fall down.
Bad day, looking for the great escape. He says, bad day, looking for the great escape. On a bad day, looking for the great escape, the great escape.
[youtube]Bad day, looking for a way, home, looking for the great escape. Gets in his car and drives away, far from all the things that we are. Puts on a smile and breathes it in and breathes it out, he says, bye bye bye to all of the noise. Oh, he says, bye bye bye to all of the noise.
Hey child, things are looking down. That’s okay, you don’t need to win anyways. Don’t be afraid, just eat up all the gray and it will fade all away. Don’t let yourself fall down.
Bad day, looking for the great escape. He says, bad day, looking for the great escape. On a bad day, looking for the great escape, the great escape.
[youtube]Bad day, looking for a way, home, looking for the great escape. Gets in his car and drives away, far from all the things that we are. Puts on a smile and breathes it in and breathes it out, he says, bye bye bye to all of the noise. Oh, he says, bye bye bye to all of the noise.
Hey child, things are looking down. That’s okay, you don’t need to win anyways. Don’t be afraid, just eat up all the gray and it will fade all away. Don’t let yourself fall down.
Bad day, looking for the great escape. He says, bad day, looking for the great escape. On a bad day, looking for the great escape, the great escape.
L'Anat' Grand Sachem
Messages : 19362 Date d'inscription : 19/03/2010 Age : 61 Localisation : Dans le Cotentin
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Jeu 09 Déc 2010, 20:35
Cette chanson me touche particulièrement,je ne sais pas pourquoi .
Francis Cabrel
Hors-saison
C'est le silence Qui se remarque le plus Les volets roulants tous descendus De l'herbe ancienne Dans les bacs à fleurs Sur les balcons On doit être hors-saison
La mer quand même Dans ses rouleaux continue Son même thème Sa chanson vide et têtue Pour quelques ombres perdues Sous des capuchons On doit être hors-saison
Le vent transperce Ces trop longues avenues Quelqu'un cherche une adresse inconnue Et le courrier déborde Au seuil des pavillons On doit être hors-saison
Une ville se fâne Dans les brouillards salés La colère océane est trop près Les tourments la condamnent Aux écrans de fumée Personne ne s'éloigne du quai
On pourrait tout prendre Les murs, les jardins, les rues On pourrait mettre Aux boîtes aux lettres nos prénoms dessus Ou bien peut-être un jour Les gens reviendront On doit être hors-saison
La mer quand même Dans ses rouleaux continue Son même thème Sa chanson vide "où es-tu ?" Tout mon courrier déborde Au seuil de ton pavillon On doit être hors-saison...
Une ville se fâne Dans les brouillards salés La colère océane est trop près Les tourments la condamnent Aux écrans de fumée Personne ne s'éloigne du quai
lilic Pruneau AOC
Messages : 4696 Date d'inscription : 19/03/2010 Age : 58 Localisation : Agen, nombril du sud-ouest
Sujet: Re: Encore des mots toujours des mots Jeu 09 Déc 2010, 20:39
C'est mimi. Ça m'évoque un film de Blier (Bertrand) où Depardieu aurait un peu trop forcé sur les pruneaux.