Nick Cave & The Bad Seeds

Depuis le temps que çà me trotte dans la tête, je me lance sur le Nick CAVE.
Plutôt que de faire un historique de sa trajectoire avec ses albums dans l’ordre, je vais essayer de retracer comment j’en suis arrivé à devenir accroc à ce bonhomme qui nous vient de l’autre bout du monde ; le pays des koalas et des kangourous.
Tout à commencer avec ses 3 notes de piano sur l’intro d’un petit bijou de chansonnette de 1989, LUCY.


Cette voix m’a accroché les cages à miel pour ne plus les lâcher jusqu’à ce jour.
Puis vint l’album, en 1992, Henry’s Dream avec ses fidèles Bad Seeds (et son compagnon de jeunesse Mick HARVEY) qui alternent les ballades accrocheuses et les rythmes endiablés avec une tension extrême dans la voix et les arrangements…
Tout l’album est savamment construit sur cet équilibre instable ; les morceaux s’enchaînent d’un trait comme les premières rasades de sky ; çà réchauffe après avoir galavanisé le passage.

Papa won’t leave you, Henry.


Straight to you


John finn’s wife


When I first came to town


Jack the ripper


Loom of the land


Finalement, j’ai mis presque tous les morceaux de l’album sans m’en rendre compte.
Je laisse la main pour l’instant, mais j’y reviendrai avec d’autres perles du père Nick.

Je ne connais pas trop la carrière de Nick Cave (shame on me!) mais j'aime beaucoup sa voix grave et profonde, elle fait frémir. Un peu comme Johnny Cash.

J'ai bien aimé un des projets de Nick Cave, Grinderman.

Ps: Je découvre Loom of the land, j'aime beaucoup.

Tiens, j'y pensais hier soir (qu'il n'avait pas son topo). J'ai découvert y a pas longtemps un side-project récent du monsieur, assez rock-garage, GRINDERMAN :





EDIT : arf, grillé par le Pranks'

Je ne connais pas non plus sa carrière en détails; je sais juste qu'avant d'être reconnu par un plus large public, il avait monté un groupe avec Mick HARVEY - The Birthday Party.
Groupe qui a eu une certaine renommée chez les aussies puis ils se sont exilés en Europe, en Allemagne plus précisément, pour se faire connaître des puristes (si c'est possible dans le mouvement punk).
Surement de là qu'est née l'amitié qui le lie à Wenders.

Le père Wim Wenders le fera apparaître dans plusieurs de ses films; les ailes du désir, jusqu'au bout du monde (dans ceux dont je me souviens).




J'ai piqué ce qui suit au hasard :

Le premier Grinderman est excellent. J'ai un peu moins accroché au second, qui est à mon sens plus produit, moins roots.

Je me les bouffe encore de les avoir loupé cet automne à Bx.

Cà doit faire mal, Perso, je les ai vu, il y a 10 ans, près d'ici dans un festival qui n'est plus malheureusement et c'était la claque, la classe !!!
Louise Attaque passait après et on les sentait plutôt mal à l'aise, allez savoir pourquoi ??!!!
Peut-être parce que c'était mauvais...

Prankster me fait penser à une autre tuerie : Mercy Seat.



Repris par le grand Johnny CASH himself :


L'histoire d'un condamné à mort sur la chaise...

It began when they come took me from my home
And put me in Death Row,
Of which I am nearly wholly innocent, you know.
And I'll say it again
I..am..not..afraid..to..die.

I began to warm and chill
To objects and their fields,
A ragged cup, a twisted mop
The face of Jesus in my soup
Those sinister dinner deals
The meal trolley's wicked wheels
A hooked bone rising from my food
All things either good or ungood.

And the mercy seat is waiting
And I think my head is burning
And in a way I'm yearning
To be done with all this measuring of proof.
An eye for an eye
A tooth for a tooth
And anyway I told the truth
And I'm not afraid to die.

Interpret signs and catalogue
A blackened tooth, a scarlet fog.
The walls are bad. Black. Bottom kind.
They are sick breath at my hind
They are sick breath at my hind
They are sick breath at my hind
They are sick breath gathering at my hind

I hear stories from the chamber
How Christ was born into a manger
And like some ragged stranger
Died upon the cross
And might I say it seems so fitting in its way
He was a carpenter by trade
Or at least that's what I'm told

Like my good hand I
tatooed E.V.I.L. across it's brother's fist
That filthy five! They did nothing to challenge or resist.

In Heaven His throne is made of gold
The ark of his Testament is stowed
A throne from which I'm told
All history does unfold.
Down here it's made of wood and wire
And my body is on fire
And God is never far away.

Into the mercy seat I climb
My head is shaved, my head is wired
And like the moth that tries
To enter the bright eye
So I go shuffling out of life
Just to hide in death awhile
And anyway I never lied.

My kill-hand is called E.V.I.L.
Wears a wedding band that's G.O.O.D.
`Tis a long-suffering shackle
Collaring all that rebel blood.

And the mercy seat is waiting
And I think my head is burning
And in a way I'm yearning
To be done with all this measuring of truth.
An eye for an eye
And a tooth for a tooth
And anyway I told the truth
And I'm not afraid to die.

And the mercy seat is burning
And I think my head is glowing
And in a way I'm hoping
To be done with all this weighing up of truth.
An eye for an eye
And a tooth for a tooth
And I've got nothing left to lose
And I'm not afraid to die.

And the mercy seat is glowing
And I think my head is smoking
And in a way I'm hoping
To be done with all this looks of disbelief.
An eye for an eye
And a tooth for a tooth
And anyway there was no proof
Nor a motive why.

And the mercy seat is smoking
And I think my head is melting
And in a way I'm helping
To be done with all this twisted of the truth.
A lie for a lie
And a truth for a truth
And I've got nothing left to lose
And I'm not afraid to die.

And the mercy seat is melting
And I think my blood is boiling
And in a way I'm spoiling
All the fun with all this truth and consequence.
An eye for an eye
And a truth for a truth
And anyway I told the truth
And I'm not afraid to die.

And the mercy seat is waiting
And I think my head is burning
And in a way I'm yearning
To be done with all this measuring of proof.
A life for a life
And a truth for a truth
And anyway there was no proof
But I'm not afraid to tell a lie.

And the mercy seat is waiting
And I think my head is burning
And in a way I'm yearning
To be done with all this measuring of truth.
An eye for an eye
And a truth for a truth
And anyway I told the truth
But I'm afraid I told a lie.

J'aime beaucoup Nick Cave,même si il sait faire aussi des belles daubes.

Et quelle gueule.

A l'inverse,PY,il a repris The Singer de Johnny Cash.




Et ils ont chanté ensemble :

L'Anat' (Mer 15 Déc - 14:15) a écrit:

J'aime beaucoup Nick Cave,même si il sait faire aussi des belles daubes.

Salaud de Normand, me pourrir mon topic !!!
T'as même pas honte, malotru !!

Sinon, ils sont pas mignons ??!!

Super PY

Des années que je connais et je n'ai jamais su comment et par où commencer...

Je me déguste ça et je reviens.

C'est marrant, j'a aussi eu envie de m'écouter le père Nick suite à la claque Grinderman.

Une dernière avant la nuit... la guitare comme une lame de rasoir

Stagger Lee :

Stagger Lee, vraiment excellent ce morceau.

A noter aussi, le petit bout de concert (From here to eternity) qui apparaît dans Les Ailes du désir de Wenders :

Une relance avec l'album de 2001; NO MORE SHALL WE PART où sa voix est merveilleusement mise en valeur sur des mélodies de velours. Un album posé, basé sur le piano.
Certains trouveront çà trop mou ou trop XXXXX (mettez l'adjectif que vous voulez) mais cette voix pourrait être sans accompagnement que çà ne changerait pas la puissance et l'émotion qui s'en dégage.



Le making-of :


Avec pour les principaux titres;

As I sat sadly by her side


No more shall we part


Hallelujah


Sweetheart come


We came along this road


L'album en écoute : ici

J'alimente et je poursuis avec l'album Murder Ballads qui l'a fait connaître du grand public, en 1996. Cet album est un recueil de chansons sur les thèmes de l’amour et du meurtre. Son plus gros succès commercial à ce jour.
On y trouve bien sur le fameux Stagger Lee.
Il chante avec PJ Harvey un joli duo Henry Lee (posté plus haut) mais c’est celui avec sa compatriote Kilye Minogue qui le fera connaitre du plus grand nombre ; le célèbre Where the wild roses grow .


Une belle fleur offerte à la petite australienne.

On y trouve aussi Lovely Creature,


The curse of millhaven,


Dernier extrait avec cette superbe ballade The kindness of strangers où je crois que c'est Anita LANE qui est aux pleurs sur l'album.


C'est tout pour aujourd'hui...

PY, qu'est ce que tu me conseillerais pour rentrer dans la dicographie du père Cave?

Question difficile. Cà dépend si tu veux du "beau burné punchy" ou du "beau mélodique mou" ??



Perso, j'ai commencé par Henry's dream (çà pourrait te plaire) et après j'ai eu envie de suivre le bonhomme de plus près.

moi j'avais commencé par le Live 81-82 de The Birthday Party... à l'autre bout du spectre cavien, mais ça pourrait lui plaire aussi ^^

Et du beau burné mélodique mou mais quand même musclé?!

En matant Allmusic, je me dis que Henry's Dream et Abattoir Blues/The Lyre Of Orpheus pourraient facilement me plaire...

Je vais voir ça. Merci les petits gars

C'est vrai, j'oubliais que tu es du genre 5 LP à la fois, moi qui me limitais à un seul ; alors Abbatoir Blues : très bien aussi !!!

Magnifique Cannibals hymn tiré de l'Abbatoir Blues...

Tu me connais bien.

Oui, allez, je sens que je vais me faire pèter un petit Abattoir Blues sous peu...

Up de juillet! Grinderman me plaisant tant, je me suis offert Henry's Dream.

Je ne sais ps pourquoi mais je pense que je vais craquer pour d'autres caveries...

Henry's Dream, un de mes albums préférés avec les Seeds. Bonne pioche Yardie.
Il faudrait que je revienne plus souvent "défendre" le Nick.

Le bouleversifiant John Finn's wife.

Pour avoir eu la chance de l'avoir vu en live, Nick Cave à voir et à revoir, généreux dans l'effort comme disait Robert Chapatte. Toujours tiré de Henry's Dream, Jack The Ripper.

Ouais, encore un big merci PY

J'ai écouté la plupart de ses opus mais je reste accroché à ses débuts, à savoir le splendide "From her to eternity" de 1984 (ahh cette chanson titre avec ce piano désaccordé et la guitare tronconneuse de Blixa Bargeld), à partir du second LP, il évolue vers un trip moins post-punk-torturé et de plus en plus blues-gospel, c'est vraiment un autre univers.

J'aime assez son album de reprises aussi, de toute façon c'est un artiste majeur et ce dès Birthday party !