Amis De La Lecture

T'aurais du prendre 2 exemplaires pour limiter les frais de port...

Je va me le mettre de côté zossi.

edit : et votre avis sur le "The Miles Davis book" -
Lester Bangs, Anthony Barboza, Jackie Berroyer, John Lewis ?

Isabelle a écrit:

Lester Bangs Lester Bangs.... est-ce qu'il a gagné le tour de France, Lester Bangs ? non ! alors !

Dopé comme il était, il aurait pu.


P.S. Berroyer, je l'aime bien mais pour du Miles Davis, c'est plutôt pour moi un contre-argument d'achat.

Et cette collection, superficielle et arty, est sans intérêt (y a déjà eu le Game Book et le Sex Book ou l'Art Book, je sais plus, j'en ai un en tout cas).

la couverture me rebute, et ça suffit pour commencer

Non, je demandais comme ça, pour voir.

Après vérifications, ça n'a rien à voir avec les bouquins dont je parlais. C'est plutôt en rapport avec le mag' Vibrations dont Berroyer est le rédac' chef. Ça ne m'attire pas plus pour autant.

En bon petit bouquin sur la période électrique du gars Miles, il y a celui de Bergerot :



Et un autre, épuisé, de Laurent Cugny. Et puis, mais seulement en anglais, la référence sur le sujet : Miles Beyond de Paul Tingen.

Merki.

Un bouquin dont tout le monde ici (j'espère ) a entendu parler, que certains ont sûrement lu. Pas moi, j'y ai jamais pensé et en scannant l'autre jour un rayon "musique", je suis tombé sur cette réédition :


W. Guthrie - En route pour la gloire

C'est pittoresque, on est tout de suite dedans et c'est plutôt bien écrit. Et pas mal traduit (par Ph. Paringaux Jacques Vassal) même si les dialogues en langage familier sont un peu lourdingues à force de vouloir coller à la VO sans y parvenir.

Et puis j'attends un roman de Nick Cave (Et l'âne vit l'ange) dont j'ai cru comprendre qu'il était complètement loufoque, dans la veine de La Conjuration des imbéciles de J. K. Toole ou de Cul-de-Sac de D. Kennedy. Si c'est le cas, ça devrait me plaire. Y en a qui l'ont lu ?

je l'ai eu en main, une fois...il m'a paru assez peu accessible
c'est chose difficile que demander au lecteur d'entrer dans un univers par trop personnel

en tout cas, je n'y ai pas trouvé le souffle de La conjuration

Terminé aujourd'hui la lecture de ce book passionnant . Par paresse depuis les Stones/Beatles on oppose traditionnellement Liverpool à London en oubliant Manchester sacré creuset Rock qui depuis plus de trente ans a infléchi le cours de l'histoire.

John robb, ancien musicien, a compilé des heures d'interview, puis remis tout ce bazar en perspective chronologique survolant rapidement les 60's (Hollies, Herman's hermits, BJH) pour disséquer le punk , le post punk et les avant-gardes 80's et 90's .

Les cadors sont présents (Buzzcocks, Smiths, New Order , Joy Division, Oasis...), les anecdotes légions, seul bémol toutefois, si on n'est pas au fait de cette musique on peut peiner à suivre .

Et y sont beaux comme des anges les Stones Roses en couv' d'une belle collection qui s'étoffe (env. 11 Euros en poche)

moins spirituel, mais vu dans un déménagement d'un pote qui a eu ça comme cadeau de noël par sa femme.
il faut aimer les gros derrières et les photos typés vintage, mais on est loin du crade gore

on y trouve même du Jean Paul Goude

Déjà cité, je sais plus, pour les amateurs de romans noirs,un sommet dans le genre, Mystic River de Dennis Lehane. Pour les illettrés, Clitis Woude en a fait un film, avec Chone Pène.

Le bouquin de Nick Cave, j'ai eu du mal à entrer dedans. En stand-by jusqu'à je ne sais pas quand. Ce type est jobastre, c'est difficile de le suivre dans ses délires et comme en plus c'est pas très bien écrit (ou traduit platement ?), ça se lâche facilement.

Sinon, je recommande fortement Hippie hippie shake (Rock, drogues, sexe, utopies: voyage dans le monde merveilleux des sixties) de Richard Neville, un des fondateurs du magazine culte Oz (en poche chez Rivages Rouge).

Yep big' "Mystic River" est un chef-d'oeuvre de roman noir pour moi qui n'en lit quasiment jamais alors que je soupçonne ma femme, amatrice du genre, de fomenter mon assassinat (à surveiller....)

C'est d'ailleurs un des rares exemples, AMHA, à réussir la parfaite passe de deux, à savoir roman et adapt' ciné kif-kif et baraka.

Depuis une semaine j'ai littéralement dévorer ceci :



L'histoire récente de l'Italie raconté par un vieux marquis jadis jouisseur et désormais mourant à son confesseur jésuite au trouble passé.
Là où la mémoire collective préfère retenir la douceur de vivre transalpine de la fin des sixties (sixtine ?) Simonetta Greggio décrit brillamment son versant sombre et mortifère : Marcello !!!! versus Brigades rouges-P2.

J'insiste ! (Le livre de poche env. 7 Euros)

Dans le genre combo, il y a aussi L.A. Confidential d'Ellroy. Le bouquin est très bon, je jubilais à l'idée d'aller voir le film et comme j'avais entendu des avis mitigés, j'avais fait l'impasse (et Madame, qui avait tenté le coup, m'avait conforté dans mon a priori). J'ai chiné un dvd il n'y a pas longtemps. Pas encore regardé.

Et puis, pas vraiment noir, plutôt suspense, The Shining, avec le roman de Stephen Kng (dont je ne suis pourtant pas friand) encore meilleur que le film. C'est dire.

Nowhere Man a écrit:

C'est d'ailleurs un des rares exemples, AMHA, à réussir la parfaite passe de deux, à savoir roman et adapt' ciné kif-kif )

Dave,cite dans l'édition dominicale d'Ouest-France,le Crabe Tambour comme bon exemple.

Il a peut-être confondu avec Le Tambour

On m'informe à l'instant que c'est moi !

Qu'a confondu !

Toutes mes esscuses à Dave que j'embrasse.

L'Anat' a écrit:

Toutes mes esscuses à Dave que j'embrasse.

"...J'irais bien refaire un tour du côté d'Houistreham....'

big' a écrit:

avec le roman de Stephen Kng (dont je ne suis pourtant pas friand) encore meilleur que le film. C'est dire.

C'est pas toujours le cas ? Personnellement j'ai souvent été déçu par l'adaptation d'un livre au cinéma.

Je me rappelle pas avoir lu L.A. Confidential mais le film ne m'a pas laissé un souvenir impérissable.

Phil a écrit:

C'est pas toujours le cas ?

Mmm, pas sûr. Orange mécanique, par exemple. Ou les films (Minority Report et surtout Blade Runner) tirés des bouquins de Philip K Dick qui avait des idées géniales mais qui avait du mal à les finaliser su'l papier.


P.S. @ Man : même si tu n'es pas friand de romans noirs, tu pourrais aimer Cul-de-sac de Douglas Kennedy (si tu ne l'as pas déjà lu). Retraduit il y a qq années et ré-intulé Piège nuptial (histoire de le vendre deux fois aux mêmes ?). Complètement loufoque. Et ça se passe au fin de fond du bush australien, ce qui est bien dépaysant

big' a écrit:

Et puis, pas vraiment noir, plutôt suspense, The Shining, avec le roman de Stephen Kng (dont je ne suis pourtant pas friand) encore meilleur que le film. C'est dire.

comme tous les romans de stephen king adaptés au ciné. Il n'y a guère que christine que je n'ai pas lu, mais dont j'ai vu l'adaptation dont je vois mal comme il aurait pu arrivé à recréer une image d'une bagnole qui se reconstruit.
Sinon "misery" est très bien dans le genre adaptation.
Enfin king reste le musso du fantastique; si je ne devais en retenir qu'un ce serait "marche ou crève".
plus jeune je me suis fait des frayeurs avec "ça"

Cul-de-sac est énormissime, en effet Big'

Il se trouve les copains que j'ai lu le Douglas Kennedy en question par my wife un peu fan du bonhomme (rencontre, dédicaces toussa) et bien que déjanté je l'ai trouvé pas plus-pas moins.

Dans le registre d'auteurs dont le polar n'est pas l'inspiration principale je conseillerai ceci :



Loin de "La trilogie new yorkaise" qui l'a fait connaître chez nous, Auster tisse un roman kafkaien (terme fourre-tout mais cette fois juste) où le narrateur démarrant une nouvelle vie va s'engluer tout seul dans un merdier inextricable .

(Babel poches)

Merci pour le tuyau. Je verrai à l'occasion. Paul Auster m'est sympathique mais le barouf autour de sa Trilogie m'avait déçu. J'avais dû en rester au premier volume. Par contre, je l'ai bien aimé comme scénariste de Smoke (et de la suite à sketches, Brooklyn Boogie).

On peut arpenter une ville le nez au vent , en l'air ou plongé dans un guide type Routard voire plus sérieux (Michelin).

Pour les ceusses qui comme moi sont amateurs de zique (à V.S il m'a semblé en compter quelques uns) la sortie chez "Le Mot et le Reste" d'une somme consacré à London sous l'angle de ses hauts faits d'armes Pop'n'Roll :

La cabine téléphonique de Ziggy, le virage loupé de Bolan, Bon Scott dans la Renault 5 ou Pink Floyd et son cochon volant, tout, tout , tout vous saurez tout sur cette ville et ses prodigieuses décades de musiciens qui lui doivent beaucoup.

Bourré d'anecdotes , amusant et pas fétichiste pour un penny (quoique....) ce livre pourrait devenir l'ultime guide lors d'une prochaine visite chez votre belle-mère à Buckingham.

Arnaud Devillard & Olivier Bousquet : "STREETS of LONDON, l'histoire du Rock dans les rues de Londres"
20 Euros.

Page 19

C'est plutôt court comme somme, j'ai trouvé. Plus une succession d'adresses avec au mieux quatre lignes vite fait pour situer, des redites, des adresses pour des lieux qui n'existent plus, c'est bâclé alors qu'il y avait un bon sujet. Je la trouve décevante la dernière production de cet éditeur, par rapport aux premiers volumes. Là, j'ai l'impression que dès qu'il y a un créneau, il prend sans être très exigeant (comme pour la bio express sur L. Cohen). Restent des idées de balade, c'est déjà ça.