Merci Bajito... voici un "codicille" que j'espère ne pas être trop indigeste...
Après une écoute de Agaetis Byrjun via les enceintes de la chaîne et deux au casque: j'aime... Il me manque une "véritable" écoute en cd maintenant.
Sigur Ros nous embarque dans son univers onirique à partir de mélodies simples basées sur des motifs répétitifs et souvent évolutifs (à contrario de la boucle fermée) qui se succèdent, se répondent, se superposent ou s'entrelacent, et assez souvent sujettes à des ruptures orchestrales brusques: dans Staralfur après avoir joué la répétition cordes/piano/voix, la voix, au milieu du titre, se retrouve seule, juste soutenue par quelques accords de guitare électrique non-branchée et reprise par un micro extérieur (me semble-t-il, mais ça peut très bien être un autre instrument j'avoue mon incompétence en la matière... ) pour qu'ensuite tout reprenne, étayé par l'arrivée des cuivres jusqu'à une nouvelle rupture finale et brutale cette fois.
Ma préférence va à ny Batteri dont la trompette est utilisée d'entrée de façon très "Terry Rilésienne" et une flûte moins présente au caractère "Don Chérien" (pufff fallait les sortir ces néologismes-là! ) portées par la ligne de basse et des nappes mouvantes de frottements d'archet-guitare/cymbales(?), le tout soutenant le chant. Une arrivée de batterie bien percussive 90's à mi-parcours puis après un court silence au deux-tiers du titre, la mélodie repart de plus belle, étoffée par des choeurs en presque-final pour se terminer par un éloignement batterie/trompette seules.
Vient ensuite Hjartao Hamast aux accords très jazzy du clavier, avec, en superposition, une citation très "bluesy" d'un harmonica. Le chant, soutenu par une basse bien marquée, se dédouble rapidement en voix presente/voix lointaine (cette dernière légèrement plus éthérée) fonctionnant sur le mode de superpositions/entrelacements/réponds. L'arrivée d'une petite mélodie piano/violon interrompue par une explosion/grondement qui s'atténue assez rapidement marquant la fin du morceau.
Et pour finir ce rapide tour d'horizon de mes titres préférés: Olsen Olsen au chant aérien (basse encore une fois bien présente) qui, dans le dernier tiers, prend un air résolument festif avec cuivres/cordes/choeurs. La mélodie se "délitant" doucement, les instruments se séparent sur des "dé-accords" jusqu'à l'apparition de voix (conversations) et du thème repris par une flûte qui s'éloigne, comme un rappel de la légende du joueur de flûte de Hamelin.
Il y a aussi des "trouvailles". Je pense à l'utilisation du souffle du trompettiste en début de ny Batterie ou aux frottements des cordes qu'on cherche habituellement à étouffer mais qui, dans Agaetes Byrjun, sont savamment exploités au lieu d'être "gommés". Par contre j'ai trouvé un peu de facilité concernant l'utilisation de l'effet bande magnétique passée à l'envers dans Svefn-g-Englar intro et le ralenti qui constitue le morceau de fin, Avalon, à qui je continue de préférer cet Avalon-là (lonlère ).
C'est vrai qu'il n'y a pas à proprement parlé de "folie" chez Sygur Ros. Cela tient peut-être au fait qu'il n'y a pas d'instrument leader dans le groupe pour tirer l'ensemble vers cet état mais il peut parfois y avoir un emballement dans l'ampleur orchestrale qui n'est pas très loin d'une sorte de folie douce...
Après écoute on imagine l'énorme travail sur les arrangements et encore plus au mixage pour que l'édifice atteigne sa cohérence, que l'architecture tienne le coup. C'est quand la maitrise du sujet est parfaite qu'elle n'apparaît pas à notre esprit à l'écoute. Elle est tellement évidente qu'elle se referme sur nous comme un piège délicieux et c'est l'imagination qui fait le reste... Je sais l'Islande, la mer, la montagne, les volcans, la glace etc... il n'empêche que j'ai, au fil de l'album, finit par me retrouver aux confins du Zanskar... rien n'est plus réussi qu'une musique qui arrive à nous renvoyer à nos propres émotions et souvenirs en contrepoint ou en superposition de ceux des musiciens. A chacun sa madeleine...
Et si vous n'avez rien compris à mon galimatias vous n'avez qu'a écouter l'album... bande de grosses feignasses...
Prankster
Messages : 363 Date d'inscription : 30/03/2010 Age : 36 Localisation : Chaumont
Sujet: Re: Sigur Ros Ven 29 Oct 2010, 03:55
C'est beau !
PerYoun Vieux Gréement
Messages : 10818 Date d'inscription : 20/03/2010 Age : 56 Localisation : Sur les bords de la petite mer
Sujet: Re: Sigur Ros Ven 29 Oct 2010, 07:17
Tout a presque déjà été dit ici sur Sigur Ros ; le côté hypnotique de leur compo qu’on aime ou qu’on trouve sans intérêt… Je suis arrivé à eux par leur pochette qui m'avait chatouillé les yeux à l’époque : Puis à l’écoute, ce côté planant, apaisant qui m'allait bien par moments. Vînt l’album suivant et la magie opéra encore…
Ci-joint le clip du morceau qui introduit l’album et qui traduit bien l’esprit de leur musique selon moi.
Ensuite, peut-être ayant l’impression d’avoir fait le tour ou moins l’envie de cette musique, je m’en suis désintéressé malgré l’écoute de Takk qui m’a déçu.
Je vais de ce pas remettre leurs albums dans la chaine...
bajito
Messages : 2338 Date d'inscription : 27/03/2010
Sujet: Re: Sigur Ros Ven 29 Oct 2010, 07:23
2S', ta prose est de toute beauté !
big' Bras Gauche
Messages : 18670 Date d'inscription : 18/03/2010 Age : 61 Localisation : South Cambrousse
Sujet: Re: Sigur Ros Ven 29 Oct 2010, 08:16
PerYoun a écrit:
Je vais de ce pas remettre leurs albums dans la chaine...
Un seul à la fois si je peux me permettre. Sinon, tu vas tout casser.
PerYoun Vieux Gréement
Messages : 10818 Date d'inscription : 20/03/2010 Age : 56 Localisation : Sur les bords de la petite mer
Sujet: Re: Sigur Ros Ven 29 Oct 2010, 08:24
Hein ???!!! Y'a quelqu'un ??!!!
C'est malin... Sinon, c'est resté finement ciselé mais le matin, pas top pour attaquer une journée chargée.
bajito
Messages : 2338 Date d'inscription : 27/03/2010
Sujet: Re: Sigur Ros Dim 31 Oct 2010, 15:32
Je viens de me reécouter l'une des rares intégrales CD que je possède d'un artiste. Je trouve que Sigur Ros est encore meilleur qu'avant dans mon oreille, et effectivement, les 1ers albums sont très très bons. Le dernier reste excellent également, je ne lui reproche rien.
MErci Fanch d'avoir relancé la machine.
2Splash, ta review décrit une très belle réalité.
jexmatex
Messages : 274 Date d'inscription : 10/05/2010
Sujet: Re: Sigur Ros Mar 02 Nov 2010, 21:57
bé merci à toi Prankster, une chouette decouverte pour moi.
2Splash
Messages : 208 Date d'inscription : 20/03/2010
Sujet: Re: Sigur Ros Dim 21 Nov 2010, 01:20
( ), l'album de la Voie
.
Après l'excellence d'Agaetis Byrjun on est en droit d'appréhender la découverte de ( ). Nous avons tous connus la déception du disque, du livre, du film suivant celui qu'on a particulièrement aimé. Déception provoquée par la redite virant à la "recette musicale" ou par la volonté marquée de faire autre chose mais avec un systématisme maladroit, un contre-pied obligé et artificiel. Très vite, à l'écoute de ( ), on comprends que le groupe évite ces deux écueils. Avec intelligence.
Là où il y avait luxuriance (des cordes, des cuivres, des choeurs...) il y a austérité (essentiellement: guitare, basse, batterie, piano, orgue. S'il y a parfois l'utilisation des cordes c'est de façon plus discrète et ponctuelle que dans l'album précédent, de même pour certaines percussions très typées comme le vibraphone et le xylophone par exemple...). Mais l'austérité n'implique pas l'indigence pour autant. Une fois de plus le casque permet de saisir et de savourer toute la subtilité du travail rigoureux des arrangements et du mixage qui rendent l'ensemble cohérent, de la sobriété de la première phrase musicale à l'orgue jusqu'au déchaînement instrumental et au larsen qui clôt l'album.
( ) est construit sur deux idées bien distinctes: calme/clarté de #1 à #4 et tumulte/ténèbres de #5 à #8, qui amène tout d'abord à penser qu'on se trouve dans deux mondes musicaux différents. Une nouvelle écoute permet de comprendre que s'il y a bien effectivement deux parties, deux orientations musicales, elles sont finalement complémentaires et permettent une construction à la verticale de l'édifice. Chaque morceau amenant l'autre à l'interieur des deux parties et la première partie amenant la seconde, en lui servant d'assise, malgré le fameux silence d'une trentaine de secondes qui termine #4 et que je prends plus pour "le silence avant la tempête" que pour une véritable rupture. Agaetis Byrjun participant d'une construction horizontale, chaque morceau côtoyant l'autre.
Je ne connais de Sigur Ros que ce qu'en a dit ici Prankster: le groupe attaché à son île, sa musique toute tournée vers elle. Peut-être pas uniquement du point de vue géographique d'ailleurs... Une musique d'évocation, mais d'évocation libre. Cet aspect étant renforcé par le fait que la langue inventée demeure énigmatique, et, qu'une fois de plus, la voix prend donc plus sa place d'instrument que de vecteur d'une pensée précise. N'ayant fait aucune recherche du type "interview de musiciens" concernant tant le fond que la forme, j'ai privilégié l'écoute à travers l'ambulation de la pensée, des analogies et des souvenirs personnels.
Qualifier ( ) d'album de la Voie est donc totalement subjectif. C'est ma façon de voir ce disque est je ne cherche nullement à l'imposer. Mais je peux la défendre.
Facétie de la mémoire, me sont revenus, cette fois encore, des souvenirs de déserts blancs et ocres pour la première partie et, par contre, des souvenirs cinématographiques pour la seconde. Mais ce qui peut apparaître au premier chef hétéroclite ressort comme appartenant au même concept de cheminement qu'il soit pratique ou figuré: la voie. Du voyage aux arts martiaux (le suffixe japonais dō que l'on retrouve dans budō - la voie de la guerre-, regroupant les arts martiaux: judō - la voie de la souplesse-, kyudō - la voie de l'arc-, kendō - la voie du sabre- etc...).
De #1 à #4: Calme et Clarté.
Sans conteste #1 et #2 m'ont rapidement mené vers des contrées plus ou moins lointaines que j'ai jadis découvertes avec ravissement. #1. Posée sur le principe de répétition, pièce maîtresse de la musique du groupe, l'orgue, le piano puis la voix ponctuent ce calme premier morceau qui augmente en intensité un assez court moment tout comme le battement du coeur quand après des heures de marche dans un pays inconnu et démesuré vous vous retrouver brusquement nez-à-nez avec un cavalier et sa blanche monture sortis de "nulle-part".
#2. Les voix étranges et récurrentes de ce morceau, un bruit vocal vibrant (très difficile à décrire), le côté "vespéral" de la guitare, la ryhtmique de la batterie sont pour moi comme les claquements des spatules et le crissement des skis sur la glace d'un lac Lapon provocant des vibrations sifflantes dans l'air sec à -20° en même temps qu'une progression aisée dans cet univers blanc sans autres repères que la ligne d'horizon marquée par la forêt et les îles enneigées au coeur de l'hiver.
#3 est un instrumental qui laisse plus encore vagabonder l'imagination. Pourquoi donc en l'absence de voix (en fait elle n'est pas totalement absente mais apparaît en filigrane dans un chantonnement plus ou moins continu et discret) a-t-il fallut que vienne s'imposer celle de Gilles Deleuze telle qu'on peut l'entendre dans Le Voyageur de Richard Pinhas/Heldon ? Sans doute parce qu'il lit le texte de Nietzsche intitulé justement Le Voyageur(Humain, trop humain):
"Qui est parvenu ne serait ce que dans une certaine mesure à la liberté de la raison, ne peut rien se sentir d'autre sur terre que Voyageur. Pour un voyage toutefois qui ne tend pas vers un but dernier car il n'y en a pas. Mais enfin, il regardera les yeux ouverts à tout ce qui se passe en vérité dans le monde. Aussi ne devra-t-il pas attacher trop fortement son coeur à rien de particulier. Il faut qu'il y ait aussi en lui une part vagabonde dont le plaisir soit dans le changement et le passage.
Sans doute, cet homme connaîtra les nuits mauvaises où prit de lassitude, il trouvera fermée la porte de la ville qui devait lui offrir le repos. Peut être qu'en outre, comme en Orient, le désert s'étendra jusqu'à cette porte, que des bêtes de proie y feront entendre leur hurlement, tantôt lointain, tantôt rapproché, qu'un vent violent se lèvera, que des brigands lui déroberont ses bêtes de somme. Alors, sans doute, la nuit terrifiante sera pour lui un autre désert, tombant sur le désert, et il se sentira le coeur las de tous les voyages.
Dès que le soleil matinal se lève, ardent comme une divinité polaire, que la ville s'ouvre, il verra peut-être sur les visages de ses habitants plus de désert encore, plus de saleté et de fourberie et d'insécurité que devant les portes. Et le jour, à quelque chose près, sera pire que la nuit. Il se peut bien que tel soit à quelque moment le sort du Voyageur.
Mais pour le dédommager viennent ensuite les matins délicieux d'autres contrées, nés des mystères du premier matin. Il songe à ce qui peut donner au jour entre le 10ème et le 12ème coup de l'horloge, un visage si pur, si pénétré de lumière, de sereine clarté qui le transfigure."
#4, toujours dans le clan de la clarté, est l'annonciation du tumulte avec l'arrivée des percussions nettement plus marquées dès le début du titre et qui ne nous lâcherons plus dans les titres suivants quelque soit le tempo. Si elles confèrent une certaine allégresse en soutenant une voix aux intonations par moments presque joyeuses (oui oui!), elles restent, par leur traitement, l'élément fédérateur majeur des deux parties du cd. Nous voilà aux portes du désert des Tartares.
De #5 à #8: Tumulte et Ténèbres.
Difficile de dire pourquoi et comment on passe de l'univers du voyage à celui des samouraïs. Si ce n'est par ce fil rouge de la voie. Mon grand intérêt pour les arts martiaux à une époque et l'enseignement d'un maître japonais. Intérêt aussi pour les films de Kurosawa. Le vagabondage de la pensée passant par le film de Jarmusch, Ghost Dog (dont le titre complet est: Ghost Dog - The way of the Samourai). Tout cela allié au côté sombre de la musique, l'utilisation des percussions parfois martiales... Un idée de combat, renforcée par la lecture (quand même) de l'histoire de l'Islande qui fut bien agitée aux cours des siècles. Notamment une guerre civile et la perte de son indépendance(1220-1262). Un certain onirisme dramatique...
Comme pour #1 c'est l'orgue qui ouvre #5 mais rien de léger cette fois, pas de reprise par un piano guilleret, il est absent, mais de la lenteur et de la psalmodie dans la voix provocant un sentiment de mal-être, presque une oppression. Phrases lancinantes qui s'installent, prenant petit à petit plus d'ampleur pour finir par se dérober après avoir étaient soutenues par l'arrivée appuyée de la basse par moment slidée, soulignée par une batterie très "loud" et un orgue à l'effet leslie prononcé...
Rythme un peu plus rapide pour #6 mais d'entrée des percus très marquées, presque martiales, une basse à nouveau slidée*, le retour de l'archet à la guitare, la voix incantatoire, et l'orgue au Leslie allant parfois jusqu'à la saturation ainsi que pour le frottement de l'archet. La voix qui psalmodie sa colère ou sa révolte, son désespoir peut-être(...va savoir...) avant de s'effacer pour un final instrumental marqué par l'arrivée des Vibraphone et Xylophone (deux instruments aussi très utilisés par le groupe).
* *Basse slidée avec l'utilisation de l'E-bow (comme souvent) et comme le montre ce très bon live de #6
Avec #7 on est carrément dans l'envolée épique. Toute la mise en place du début concourant à une montée en intensité qui contraste avec un rythme plus lent encore que sur #5. L'énergie accumulée dans #5 et #6 se retrouve conjuguée et multipliée dans la seconde partie de ce titre. Et quand tout claque à partir de 10:40 ça vous file carrément la chair de poule. La voix, presque fêlée, achevant seule ce morceau de bravoure.
Le début de #8 pourrait presque passer pour de la joie avec un rythme plus enlevé, une guitare aux arpèges soutenues, des percus toujours aussi présentes mais moins martiales. Le chant lui aussi contraste d'avec #7. Comme une lueur d'espoir. Jusqu'au basculement de 6:15 ou le retour des percus guerrières, le martèlement de la guitare, l'entrée de la basse bourdonnante nous font comprendre que tout cela n'était que passager et que nous allons définitivement basculer dans la fureur, avec le franchissement du palier final à 9:30, accélération du tempo, déchaînement de la batterie, retour du mugissement de l'archet, grondement de l'orgue... jusqu'au larsen, la note tenue et le silence brutal.
jexmatex
Messages : 274 Date d'inscription : 10/05/2010
Sujet: Re: Sigur Ros Dim 21 Nov 2010, 09:48
jolie projection dans l'espace infinie de la reflexion mentale 2Splash, jolis pavés jolies illustrations et anecdotes. un peu comme "Von" la langue imaginaire du groupe permet de tout imaginer.
brava brava !
Moi-même
Messages : 114 Date d'inscription : 15/02/2011 Age : 36 Localisation : Tours
Sujet: Re: Sigur Ros Dim 20 Mar 2011, 22:53
Aah Sigur Ros... Cette musique prend un sens de plus en plus marqué à mes oreilles chaque jour que je passe en Islande. C'est un peu le groupe phare ici, celui qui a donné une visibilité complète à la musique d'ici (avec la plus connue, mais plus hétéroclite Björk). Mes deux chouchous sont Agaetis Byrjun et celui avec les hommes nus (le dernier album quoi), mais j'écoutais Takk... lorsque l'avion est passé au large des cotes islandaises. Autant dire que ces 3 albums résonnent particulièrement à mes oreilles. J'aime un poil moins () qui a quelques chansons "vides" et Von est un peu étrange (même si je l'ai acheté en vinyle ici).
Pour les amateurs il y a quelques trucs faits par des membres de Sigur Ros qui s'écoutent très bien.
Le très pop album Go de Jonsi, sorti l'an dernier et qui montre un nouveau visage du leader de Sigur Ros, moins planant, plus concis, mais très charmant:
Jonsi qu'on retrouve aussi avec son compagnon Alex, sur le disque qu'ils signent ensemble en 2008, Jonsi & Alex : Riceboy Sleeps. De l'ambiant fait à la maison, avec que des instruments acoustiques et avec le soutien d'Amiina, le quatuor de cordes qui joue aussi avec Sigur Ros:
Amiina, quatuor de cordes qui se démarque aussi parfois de Sigur Ros en s'entourant d'un batteur et de quelques cuivres pour signer deux albums à ce jour. Je ne connais que le premier Kurr, mais il vaut largement l'écoute à mon gout :
Ah, et pour finir, il manque le chef d'œuvre du dernier album de Sigur Ros:
Voilà, désolé si j'ai été un peu exhaustif, mais j'avais envie de faire parler mon amour pour ce groupe, un des meilleurs de ces dix dernières années à mon gout, et pour l'Islande, magnifique et atypique pays. Pour les amateurs du groupe et/ou du pays, le documentaire Heima est à visionner sur youtube, découpé en plusieurs parties. La première est visible ici (et la suite est dans les liens sur le coté) :
Et bravo à 2Splash pour ses deux magnifiques reviews de Sigur Ros!
bajito
Messages : 2338 Date d'inscription : 27/03/2010
Sujet: Re: Sigur Ros Lun 21 Mar 2011, 08:31
vous faites plaisir dès un lundi matin, tous !
big' Bras Gauche
Messages : 18670 Date d'inscription : 18/03/2010 Age : 61 Localisation : South Cambrousse
Sujet: Re: Sigur Ros Lun 21 Mar 2011, 08:59
Le dernier morceau (Ara Batur) file les frissons. Et les 30 secondes de silence à la fin, c'est terrible.
Moi-même
Messages : 114 Date d'inscription : 15/02/2011 Age : 36 Localisation : Tours
Sujet: Re: Sigur Ros Mar 22 Mar 2011, 17:27
Le silence après Sigur Ros c'est encore du Sigur Ros comme le veut l'expression consacrée à Mozart Mais oui, Ara Batur, c'est vraiment un de leurs plus grands morceaux avec Svfen-g-englar sur Agaetis Byrjun à mon gout.
Sinon, j'adore aussi le morceau de conclusion d'Heima, joué en live:
Et si jamais vous regardez le film et que vous décidez de venir en Islande, SURTOUT n'essayez pas les têtes de moutons que les gens mangent pendant ce qui ressemble à un repas de mariage dans Heima. C'est vraiment ... Conseil d'ami
Moi-même
Messages : 114 Date d'inscription : 15/02/2011 Age : 36 Localisation : Tours
Sujet: Re: Sigur Ros Dim 21 Aoû 2011, 17:13
Un double album live, intitulé Inni est prévu pour novembre. Captation d'un concert de la tournée de Með suð í eyrum við spilum endalaust en 2008 à Londres qui sort enfin, accompagné d'un film qui devrait être l'opposé/complément d'Heima.
J'ai très hâte, surtout que c'est une première pour eux à part quelques morceaux live sur l'ep Hvarf/Heim!
Sinon, selon la presse islandaise, le groupe travaillerait à un nouvel album en studio, peut-être pour 2012. Ils auraient notamment fait appel au chef d'orchestre qu'on voit dans la vidéo d'Ara Batur que j'ai posté plus haut.
Prankster
Messages : 363 Date d'inscription : 30/03/2010 Age : 36 Localisation : Chaumont
Sujet: Re: Sigur Ros Lun 22 Aoû 2011, 06:40
Des bonnes nouvelles que voila ! Tiens, je vais me remettre un peu de Sigur Ros dans les oreilles aujourd'hui, ça fait longtemps !
Nowhere Man
Messages : 4775 Date d'inscription : 14/03/2011 Age : 59 Localisation : Exile on Main-hir street
Sujet: Re: Sigur Ros Mar 23 Aoû 2011, 19:14
Pasteur m'avait déjà immuniser contre la rage ; Dès l'age de 15 ans, Klaus Schulze et Tangerine Dream ( et un petit rappel, 2 ans plus tard, d'une seringue de Mike Oldfield) m'ont définitivement, je l'espère, éloigné d'une pandémie de Sigur Ros (on dirait un nom de bactérie).
On peut parfois pester contre la science et ses excès, il faut également reconnaitre ses bienfaits. Merci le CNRS !
PerYoun Vieux Gréement
Messages : 10818 Date d'inscription : 20/03/2010 Age : 56 Localisation : Sur les bords de la petite mer
Sujet: Re: Sigur Ros Mar 23 Aoû 2011, 19:31
Oh put***, toi, tu vas avoir des problèmes !!!
big' Bras Gauche
Messages : 18670 Date d'inscription : 18/03/2010 Age : 61 Localisation : South Cambrousse
Sujet: Re: Sigur Ros Mar 23 Aoû 2011, 19:34
Pourquoi, il veut aller à Pau ? *
* Je sais qu'il y a au moins l'Anat' qui comprendra.
Nowhere Man
Messages : 4775 Date d'inscription : 14/03/2011 Age : 59 Localisation : Exile on Main-hir street
Sujet: Re: Sigur Ros Mar 23 Aoû 2011, 19:42
Mais j'ai rien dit d'mal!!!!!
arnochoul Gamin en Folie
Messages : 5543 Date d'inscription : 19/03/2010 Age : 55 Localisation : Bordeaux
Sujet: Re: Sigur Ros Mar 23 Aoû 2011, 20:47
big' a écrit:
Pourquoi, il veut aller à Pau ?
A moi aussi ça parle: vous m'aviez fait la même réponse en d'autres temps...
Sinon, Segur Rose aura fait la bande son idéale de Juillet dernier...