C'est quoi ta tuerie Funk ou Soul du moment ?

Un peu de verdure ...


Al Green - Call Me

1973, un de ses meilleurs. Il y a des cordes, c'est très produit, a priori pas mon truc mais les arrangements sont top moumoutesques, la rythmique féline et la voix, ben, tout simplement ce qui se fait de mieux ou presque dans le genre   

En effet, très "leché" comme album....Cà sonne plus moderne que 73' même, j'aime   

Lomig et PerYoun en ont fait l'écho, un mois et demi plus tard je plussoie :

Le concert vannetais de Charles Bradley était formidable :

- D'une part parce que trop jeunes ou même pas nés dans les 60's, il nous était tout bonnement impossible d'avoir été témoins d'Otis, de James, de Curtis.

- La rareté, peut-être me trompe-je, de gigs rhythm & Blues, Soul dans nos pampas respectives (taka v'nir voir les Shakin' Carpets me soufflerait PY...).

Bref le Charles, entouré d'une cour de jeunes blanc-becs expérimentés (les justifiés "Extraordinaires"), a été princier, généreux ne mégottant pas sur le sang, la sueur et les larmes, pleurant sur les femmes qui partent ou qui restent, du monde sens dessus-dessous.
Il se confondait en remerciements, nous appelant "sisters" , "brothers" (c'est ma mère qui en aurait fait une tête !), changeant d'habits de magicien le temps d'un instrumental ; on eût dit Huggy les bons tuyaux en costume de magicien .

La tuerie qui me fusille depuis se trouve sur son second album "Victim of Love" qui, alleluia !, trônait à mon intention, hier matin sous le sapin :


Charles Bradley :Where do we go from here (2013)

C'est marrant le phénomène de la perception.

J'ai déjà eu l'occasion de l'écrire; "Victim of love" est, selon moi, très sous produit, voire bâclé. Bien moins riche que son prédécesseur "No time for dreaming".
Dans ce 2nd opus, les cuivres semblent en sous régime et les choeurs faméliques.
Les compositions sont moins originales ou bien moins exploitées, c'est selon.
Bradley fait sa partie mais les accompagnements ou accompagnateurs sont absents...
A sa 1ère écoute, en toute modération, j'ai cru entendre les maquettes de l'album à venir.
Même le morceau "tubesque", pour moi, You put the flame on it n'atteint pas son zénith sur le disque ; alors qu'en live, il retrouve sa respiration (à part peut-être toujours les choeurs; justes mais manquants de cette spécialité qui fait tout le charme de la ville de Caen).


Charles Bradley - You Put The Flame On It (live)

Spoiler:

Vous me faites chaud au coeur les gars   

Nowhere...Président !!!   



Les deux tournent en boucle chez moi, j'ai comme je vous le disais déjà et comme PY, j'ai une nette préférence pour le premier album...Qui était plus sombre, moins bisounours...Plus vrai quoi, mais j'adore également le dernier...

Le "p'tit" gratteux qui était à Vannes était excellent, ils étaient tous excellents....Mais franchement, avec Thomas Brenneck à la six cordes, çà prend une dimension bien supérieure  

Bonne journée çà, suis content  

   

Ouais, Nowhere Président. On va bien se marrer.

Bonnes fêtes Lomig.

Merci, tout pareil     

Découvert tout récemment au hasard des bacs d'occasion. Une dégaine de cow-boy mais c'est ni folk ni country, plutôt dans le style Richie Havens/Bill Withers :


Jae Mason / Crossroads



Poor Folks


Song for the People

C'est son premier album (1974), il n'en a fait que trois, les suivants sont de 75 et 77, ça se gâte un peu à mon goût mais bon, un gars à (re)découvrir  

Sa maigre disco est ici !

Et jamais rééditée ni en vinyle ni en cd on dirait.

A decouvrir sans le (re) pour moi.

Pas grande personnalité,mais ça se laisse écouter.

One point pour le collier de perle indien autour du Stetson.

Merki pour la découverte.

C'est sûr qu'en 74, le terrain avait déjà été bien déblayé mais des suiveurs il en faut et il a eu le bon goût de ne pas sombrer dans la prod discoïde naissante.

Sinon, un disque de 71 que j'aimerais bien dégoter (pas évident), le pendant féminin d'Al Green, je vous demande d'accueillir Ann Peebles !


Breaking Up

Bon choix Big !   

Les 5 premiers albums Hi d'Ann Peebles sont très recommandables : http://www.discogs.com/artist/80089-Ann-Peebles

A noter que "Part Time Love" est sorti AVANT "Straight From The Heart".

Spoiler:

Fred Wesley, Bootsy and Co, j'ai ça qui me vrille la tête :


Damn Right ...

Same Beat !

Une pure tuerie à la Pickett.


Wilson Pickett - Get Me Back On Time

 

Aaaaarg terrible les dernières   

Un seul être vous manque et tout le disque est vocoderisé.....

En effet si lui et Nile Rodgers n'avait pas été là mettant du "3 z'en 1" chez les discoîdes-androîdes de Daft Punk, "Random Access Memories" eut sonné bien banal.

Un album prédé de ce single devrait sortir sous peu :


Pharrell Williams :Happy

Sûr, c'est pas celui des Stones mais ça groove gentiment et donne à nos corps le soleil qu'on a pas dehors .

Et pour ce matin en guise de mise en jambes, The Rythm Makers de 76.


Jazz Funk - Rhythm Makers - Zone

ma tuerie du matin, ç'aurait pu être de balancer par le vélux le lecteur cédé de mon fils... le rap, c'est pas très funque, mais ça saoule bien  

On oublie vite le rap du fiston !


Jazz Funk - Earl Klugh - Twinkle

Very Blax !


Curtis Mayfield - Sweet Exorcist

 


Sharon Jones and the Dap-Kings: Stranger to My Happiness

Something You've Got - Maxine Brown & Chuck Jackson

Je vais en remettre une couche dans les duos de folie !

Nolan Porter, 1972


If I Could Only Be Sure


I Like What You Give

   

Moi aussi big 'j'aime bien ce que tu viens de donner.

Ramené de chez le disquaire last week



Que du bon ! dont ceci :


Bobby Womack (with Bill Whiters) : It's all over now

Un morceau qu'il avait créé et enregistré avec ses frangins en 1964 :



C'est bien Nowhere que tu t'intéresses à Bobby Womack, pour moi l'un des plus grands chanteurs de Soul. Et qui est encore en vie. 

Et une voix rocailleuse - uh uh uh ! - qui a inspiré une reprise pas dégueu'  

Par contre, j'ai du mal avec ses albums pris dans leur entier, ceux que je connais, il tombe trop souvent à mon goût dans la ballade sirupeuse (dans Communication et Facts of Life par exemple). J'aime bien son premier, Fly me to the Moon.