Vos 10 dernières minutes en musique (la souite)

Sûr qu'il y a du lourd chez les Moody Blues.


The Moody Blues Ride My See Saw 1968 Stereo


The Moody Blues - I'm Just A Singer (In A Rock And Roll Band)

Aussi vrai qu'il y a du lourd chez Nino.

Pas facile de succéder à "Rumours" définitif doux-amer chef-d'oeuvre du California Sound (un comble pour, à l'origine, des rosbifs froids enrichis depuis 1975 de ricains condiments.)

Mais "Tusk", deux ans plus tard, luxueux double (qu'on eût aimé, en dignes ignares ados, simple voire élagué) reste son digne successeur avec encore plus de coke, moquette de studio surbouclée/console 3000 pistes et pizzas froides caviar/ketchup.


Fleetwood Mac : "Tusk" (1979).


Fleetwood Mac : "Think about me" (1979).


Fleetwood Mac : "I know i'm not wrong" (1979).

J'vous f'rai remarquer que, richesse de l'album aidant, je n'ai pas glisser "Sarah" ou "Over & over", plaisir d'offrir, joy of recevoir pour les ceusses s'accrochant encore à l'idée génialement originelle de "Forum".

Merci NW pour le cadeau.

De mon côté, pris par les vacances je n'ai pas eu le temps de poster dans la rubrique idoine ma journée aux charrues mais je peux vous faire partager mon coup de coeur : Lysistrata.

J'en ai déjà causé dans ce poste mais faut avouer que les 3 jeunes charentais ont délivré un  set quasi-parfait; gros son, énergie, généreux dans l'effort.


Lysistrata (full concert) - Live @ Vieilles Charrues 2018

Pour remettre la main sur tous les évaporés de l'été j'ai contacter une pointure de détective :


Curtis Mayfield : "Superfly" (1972).

yardbird a écrit:

J'ai toujours fait l'impasse sur les Moody Blues et la scie Nights In White Satin...

Et mea culpa, malgré le salace satin, c'est assez dément!!!!

The Moody Blues - Days Of Future Passed

Titre cruel qui me rappelle que je reprends le boulot demain mais c'est vrai que ce disque kitsch au possible vaut son pesant de réécoute (dans l'ordre et sa totalité parce qu'il y a une cohérence, concept alboume oblige). Belle prod' au passage et des moments assez jouissifs, la britiche touch.


Tusk, ah, Tusk ! j'aimais bien les morceaux foutraques, moins les ballades, je l'ai réécouté il y a quelque temps, j'ai eu un peu de mal, comme avec d'autres disques de l'époque que je passais en boucle (bop til you drop de Ry Cooder, Down on the farm de Little Feat, etc), peut-être à cause d'un son que je trouve métallique.

Pour ce qui est de mes écoutes depuis mon dernier passage ici, ce serait trop long. Beaucoup de Smiths et de Gun Club, du Sly Stone, du Parliament, du Floyd, du Van der Graaf, le cd des La's en boucle dans la ouature, que sais-je encore ? Mais je dis stop in the name of love au name dropping

De mon coté, j'attaque la bio du père Zimmermann (trouvée dans la boite à livres, au coin de la rue); celle écrite par le bien nommé BON. Ca me permet de potasser et de peaufiner mon folk et blues US.
J'avoue ne pas connaitre grand chose de la trajectoire de Bobby et c'est bien écrit, à mon goût.

Mistrial du père Lou. Album souvent oublié, peut-être mineur, pochette pas terrible mais il annonce bien son New-York. A reconsidérer au besoin.

Merci pour le tuyau; j'étais passé à côté de celui-ci.

Une petite écoute dans les conditions du direct et à l'époque.  


Mistrial - Lou Reed

Spoiler:

Rachid Taha est mort.
J'aimais bien l'artiste.


Rachid Taha - Rock the Casbah

Sympa ces Rolling Blackouts C.F. de Melbourne que je vais découvrir bientôt Live.


Rolling Blackouts Coastal Fever - Mainland


Rolling Blackouts Coastal Fever - Time In Common

Pas mal du tout, PY. Bon concert.

Je suis tombé la dessus:


[i]IDLES - JUNE (Official Audio) [/]

Beau texte, simple mais remuant

Merci L'Anat.

Une fois par an, je me fais ma cure de Belle and Sebastian. Cet album m'apaise et c'est bien comme ça.

Pour être dans le mouvement,

Une chanson qui m'a toujours troublé.


charles aznavour - isabelle - 1965


Et puis cette version de Gainsbourg, d'une très belle chanson.


Gainsbourg - parce que

Pour accélérer la digestion, des boutonneux anglais.

Après un été de sécheresse c'est une pluie d'hommages unanimes qui s'est abattue sur le pays saluant Charles Aznavour disparu cette semaine.
Normalement devraient suivre, une fois passée "l'émotion", les articles à charge du retour de boomerang médiatique (un de nos premiers exilés fiscaux), le peut-être scandaleux testament (Laura Smet et David Hallyday encore lésés); c'est pourquoi je vais sortir du silence pour délivrer enfin mon opinion :

A ma naissance Aznavour avait déjà 40 ans, il est donc un chanteur d'avant le Rock, musique qui va, sans lui et toute la smala Brel/Brassesns/Ferré nous servir de tuteur, de bibliothèque d'Alexandrie, d'alpha et d'omega séparant le bon grain de l'ivresse. Sa disparition ne m'a donc pas touché plus que ça et j'avoue avoir du mal à croire que la jeune génération lui doive quelque chose.
Habile compositeur, faiseur aux 1300 chansons (alors que je peine à en citer plus de cinq) il a mené enviable carrière , infatigable arpenteur des scènes mondiales.
Par contre je le trouvais presque insupportable en interview, éternel revenchard social ou monsieur "moi-je" ses deux carburants justifiant l'amnésie de sa toute richesse.

Sauf que pour cette rubrique, si je ne devais retenir que deux chansons ce serait celles-ci :





A un moment des 60's, Aznavour a du tomber sous le charme (ah cette veste chamarrée et le cheveu qui rebique sur le col !) de classieux anglo-saxons et a su restituer l'ambition d'arrangements à la Burt Bacharach/David Withaker alliés à la fougue d'un Tom Jones.

Quant au reste, désolé mais ses chansons me font autant d'effet sensoriel qu'un papier d'Arménie; la culture Pop nous aura rendu bien durs...

Sans jamais avoir été un fan des albums en solo de Pappy Mc Cartney, je découvre le dernier opus "Egypt Station" et je dois reconnaitre que ça me fait plaisir d'entendre cette voix si particulière, encore une fois. Même sans la souplesse d'antan, l'organe est en place.
Je me prends à rêver de voir Paulo aux vieilles charrues cet été. Histoire de boucler la boucle...

1er extrait : I don't know.

PerYoun a écrit:

Je me prends à rêver de voir Paulo aux vieilles charrues cet été. Histoire de boucler la boucle...

Pourquoi ? tu as eu la chance de le voir à la Cavern de Liverpool en 62 ?

Le groupe Beirut en Live, ça a l'air sympatoche.


Beirut | Soirée de Poche #10

Je connaissais Beyrouth la ville qui avait révélé Mike Brandt, gage de qualité à l'époque ( "elle a quoi comme machine ta femme...?)mais j'ignorais que Beirut le groupe mené par un ricain et qui a chanté Nantes bien après Barbara existait encore : disnouzenplus fieffé morbihannais, et en même temps si le Sud Bretagne tel d'humbles cariatides n'était pas là pour soutenir ce beau forum aux allures de pré-Toussaint....
Pour ma part (de far), ce seront les Jesus & Mary Chain du 4ème album, ressaisis après le pilotage "Automatic" du précédent et revenant s'abreuver à la source Velvet/Stooges mêlée à un bruitiste aspirateur orange des 70's :


The Jesus & Mary Chain : "Teenage Lust" (1992).

Pas mieux NW, je redécouvre les frangins Reid et c'est bon!!!!

De mon côté, c'est rachat des vinyles de TFC que j'avais en CD

Teenage Fanclub - I'm In Love