En cette période de Tour de France bénie des annonceurs publicitaires, et en attendant une arrivée plus truquée que bashunguienne, focus * (bim, mot du jour) sur un premier bijou plus psychédélique que progressif de la bande à David Sinclair (sans lien de parenté avec l'amical bretteur à ma connaissance).
Je ne sais pas précisément qui de la poule ou de l’œuf, mais on y sent des connexions avec Soft Machine (c'est pas étonnant, Canterbury c'est tout petit) et avec Pink Floyd (c'était déjà moins évident).
Voilà, un alboume méconnu (oublié ?) que j'ai découvert récemment au hasard de la chine (une réédition française à mochette mais à l'état neuf).
L'original fait dans le symbolisme délicieusement cucul (l'occidental cultivé dirait "kitsch") :
Ma réédition, dans le futurisme ringard, ni pire ni mieux, différent :
Le contenu vaut mieux que le flacon, amha. Le morceau d'ouverture, entre SM et PF :
Place Of My Own
L'excellent Policeman, so britiche :
La liste des titres, si vous voulez piocher d'autres morceaux :
Face 1 : Place of My Own Ride Policeman Love Song with Flute Cecil Rons
Face 2 : Magic Man Grandma's Lawn Where But for Caravan Would I ?
Mais rien ne vaut une écoute en continu. Et dans l'ordre. Sinon, à quoi ça sert que Ducros se décarcasse ? Je pose la question.
yardbird En mod' Brenneke
Messages : 11533 Date d'inscription : 19/03/2010 Age : 56 Localisation : Nowhere land
Edit : Je suis en train d'écouter le long morceau Nine Feet Underground.
C'est tout de même très bon, l'orgue acide à la Soft Machine passe très bien et même ce morceau de 22 minutes, bien que monstrueusement long pour moi, est superbement bien goupillé.
Migwell
Messages : 79 Date d'inscription : 01/06/2012 Age : 69 Localisation : Nantes
"I've got this place of my own Where I can go when I feel I'm coming down"
Moi aussi, et cet endroit est celui ou je réécoute réguliérement cet album vraiment space et spécial que j'ai découvert il y a 2 ans. J'ai toujours du mal à savoir qui chante quoi, les deux chanteurs sont sur le même registre. Le batteur est, quand il ne groove pas, scotché aux méandres des compositions; ce qui donne une forte impression de cohésion. Le son est basique : orgue hammond et guitare son clair (pas de solo); pourtant le sentiment d'avoir affaire à une oeuvre majeure et pourtant discrète est persistant. "If I Could Do It All Over Again I'd Do It All Over You" (album suivant) complète le précédent si on a envie de continuer le voyage.
Sur la version CD, il y a, en cadeau Bonux (il sortira sur "if I could..."), l'étrange "Hello Hello" version single qui reste mon préféré.