Danger Mouse & Daniele Luppi - Rome (2011)

Un de mes grands coups de coeur de l'année passée que ce Rome...



Collaboration entre Danger Mouse et le compositeur italien Daniele Luppi et en guest stars Norah Jones et Jack White...

Je dois bien vous avouer que jusque là, je n'y trouvais rien de bien excitant... Jusqu'à ce que je pose une oreille sur la musique et là...

Le disque est une sorte de BO pour un film imaginaire avec la crème de la crème des musiciens de studio italiens.

Ces messieurs ayant tout de même participé aux BO de "Il était une fois dans l'Ouest", "Le bon, la brute et le truand", etc.

En résumé des septuagénaires qui ont constitué le backing band d'Ennio Morricone!

Bref, il y a du lourd!

Les morceaux sont chantés par l'un ou l'autre, en duo ou instrumentaux. Bande son typiquement sixties aux arrangements lèchés, une pure merveille!

Allez, une sélection sur les quinze morceaux que compte l'album.

Theme of "Rome" qui ouvre l'album



Jack White entre ensuite avec The Rose With A Broken Neck



Season's Trees feat. Norah Jones



The Gambling Priest , instrumental aux accents tout autant surf music que gainsbourriens



Black, version acoustique



Et orchestrée



Pour clore l'album The World



Mais ce ne sont là que des extraits, l'album ne se découvre que sur la longueur, long en bouche comme un grand millésime.

Et comme dirait L'anat', vinyle indispensable

Quels arrangements, quel son de basse, mes amis !

Ha Big'!!! Merci de passer, je me sentais bien seul

J'avais raté le topo qui s'enfonçait dans les profondeurs du classement.

Moatossi j'avais regardé passer le bus avec le topo à l'intérieur...

Séduit par le single "Black" en rotation sur Inter j'avais acquis le skeud espérant comme le titre pré-cité moultes effervessences , kyrielles de cordes et légions d'arrangements mais patatras au bout de trois,quatre écoutes mes belles espérances ont pris l'eau : ok la basse au médiator , le copier-coller Melody Nelson , L'Ennio Morricone pour les nuls mais vite le concept (parce qu'il s'agit là d'un concept , une pure construction d'esthètes à claques) s'essouffle.

Tout n'est que forme sans double fond et tourne à vide : c'est beau mais ce n'est que celà , entre Jack White concourant pour le Hall of Fame et Norah chichiteuse , ça ressemble à la cuisine moléculaire de l'autre Catalan , spectaculaire mais rien dans l'estomac.

Sorry Yardie, je retourne à ton Coxon sans Blur.

Pas de souci, homme de bon gout

yardbird a écrit:

Pas de souci, homme de bon gout

Pas toujours Yardie , pas toujours : j'ai aussi dans la discothèque du velu , du pas avouable , du limite expulsable de V.S mais j'ai tout gardé et me rassure en pensant que d'autres ici sont dans le déni ( déni woopidoo!)

....Et puis le Rock n'a que faire du bon gout , il s'est construit contre et tant mieux s'il le croise parfois, ça nous fait la conversation.

Ne t'en fais, tu parles à un fan immense de Scott Walker et un chancre du hardcore US des 80s...

Et tout ça dans la même discothèque

Mais c'est ce qui fait la richesse de notre passion pour le rock