Vinylmania - 33 révolutions par minute

Vu que je l'ai loupé, ce sera en redif' et je virerai les DJ et le MIDEM sur les bons conseils de Big'

Surtout pas ! Si on rate, on comprend pas la suite. En plus, c'est pas très long et y a un scratcheur nippon doué et souriant. C'était juste pour dire que le format aurait justifié des coupures, vu le sujet.

Pareil pour la malette rouge estampillée Youtioube qu'on voit partout comme un gimmick.

uen éternité que je m'étais pas postée devant le poste et ça a pas loupé, je me suis endormie devant, comme au bon vieux temps d'Apostrophes !
la télé et la place passager, en bagnole, radical !

bon ben vive l'internet, je vais pouvoir remater tranquille, ce soir à 23H00

Non, ne t'en fais pas, je me regarde la totalité et jen'en loupe pas une miette

Sûr que vous allez baver. Et râler de voir les caisses délaissées, que personne ne sait ce qu'il y a dedans. Impression de gâchis par moments. Et d'entassement qui relève de la spichiatrie.

mmmhh spichiatrie sûrement, l'obsession tout ça...

on rentre dans les ordres et dans le désordre,
le jeu de mot est facile mais y'a de ça, une religion de doux dingues quoi

et pis l'entassement, c'est aussi une réaction citoyenne contre le prêt à consommer prêt-à-jeter

Voui mais l'entassement à ce point-là, c'est une autre forme de consommation effrénée. Tu verras les barjots.

ce n'est plus de la conso effrennée, c'est un toc. Le mec ne peut plus se retenir d'acheter et acheter. Et ensuite, il entasse. Bêtement. Et en une inondation, il perd 1/4 de sa collec. Pas grave. Il en rachetera d'autres.

C'était quand même bien sympa, comme émission.

Il y a des scènes de rêve, comme le mec qui se perd dans le magasin de New York au milieu de caisses de disques !

J'ai bien aimé la scène finale avec le brésilien dansant dans sa boutique, ce fut le seul moment où on a pu entendre un morceau en entier.

tu as un sens aigu du détail !

Yep, Phil, des moments magiques.

Sinon, il y avait un propos récurrent sur la qualité du son analogique, sa chaleur, etc. Autant je suis d'accord sur la pérennité du vinyle et le risque de perte des données numériques, autant je suis sceptique sur la supériorité systématique du son analogique. Ou alors, j'ai des oreilles pourrites.

On en a déjà parlé, je sais qu'il y a des convaincus. Qu'il y ait de mauvaises masterisations, ok mais il y en a de bonnes (je parle d'impression générale, je ne parle pas de savoir si on entend mieux le frottement des balais sur la caisse claire à la 13° mesure du 4° morceau) et à l'inverse, il y a des vinyles décevants.

Maintenant que j'ai une platine et une cellule plus que correctes, je peux mieux comparer. Encore tout à l'heure, je passe un pressage US d'un Stones (le live à l'âne). Pas bouleversifiant. Les Bowie, j'en ai déjà parlé, c'est moyen. Même à fort volume. Un Pretenders, idem (manque flagrant de graves, à tel point que je croyais avoir un problème sur les enceintes).

Bref, je suis preneur d'avis.

big' a écrit:

Sinon, il y avait un propos récurrent sur la qualité du son analogique, sa chaleur, etc. .

Oui, c'est vrai. Et même le japonais qui fabrique ses platines vinyl/laser a insisté là-dessus. En passant, ses trucs sont plutôt hors de prix, comme l'a souligné Ricou ce matin. Le moins cher est à 5000 euros ! http://www.elpj.com/purchase/index.html

Pour la chaleur du son je pense que c'est la réalité : il y a 2 ans, un ami qui n'écoute que des CD's est venu passer quelques jours à la maison, et vers la fin de son séjour il m'a dit qu'il trouvait le son du vinyl bien plus chaud. Et j'ai pourtant pas une super chaîne.

Il doit y avoir du vrai (Madame est d'accord sur la chaleur du son) mais bon, je viens encore de faire un comparatif avec un Neil Young en switchant le commutateur phono/cd. Pas entendu de différence flagrante. Les deux sonnent bien. Sauf qu'avec le vinyle, il faut monter légèrement le potard pour avoir le même volume sonore.

Reste que manipuler ces grandes pochettes est quand même un plaisir.

Ouaip, le vinyl c'est pas simple : entre la platine, le bras, la cellule et le préampli, y'a pas mal de facteurs possible pour obtenir un son non satisfaisant....

Il y a des cellules plus "chaudes" que d'autres. j’essaierais bien une Shure (une 97 xe) pour remplacer ma belle Audio technica AT130, qui n'a pas la réputation d'être veloutée....

Ce qui j'ai remarqué, c'est qu'une fois la face du vinyl terminée, il m'arrive de reposer le diamant au début pour une nouvelle écoute....Sur un CD, ça m'arrive rarement de remettre le couvert.

Mais je ne sais pas si c'est dû à la flemme de retourner la galette ou au son qu'il est meilleur.

Mouarf, s'il y a des cellulles qui sonnent plus chaud et plus velouté, on est pas sortis de l'auberge. Plus boisé, ça existe ?













P.S. Je vote "la flemme".

...taille des aimants, qualité du bobinage, niveau de sortie....

Il parait que sur des forums spécialisés, des types discutent du son des micros qui capturent la vibration de cordes montées sur une planche de bois...C'est dingue, non ?

Ouah l'autre !

Et la qualité du capteur sur des APN !

Bon. Au bout de 27 minutes de Vinylmania, je ressens le besoin de faire une tite pause.

C'est très mauvais. Dès les premières secondes: "Au commencement était le silence... puis le bruit apparut "
On dirait l'intro d'une rédac de quatrième.
Le propos est ultra-flou, inintelligent, sans idée directrice, ça part dans toutes les directions.

Et puis le parti-pris "vu de l'intérieur", ça demande quand même un minimum de conviction et de clairvoyance. Là, ce type prétend nous faire partager une "passion" qui lui fait cruellement défaut, dirait-on.

Bref. J'y retourne parce que vous m'avez donné envie avec le Marseillais. Mais je crois que ça va finir par m'énerver...

c'était quoi alors, au Commencement ?

bon moi j'attends que Lilic ait fini de regarder pour plus avoir envie

Y'en a qui prétendent que c'était le Verbe, au commencement. Une autre chapelle.
Mais peut-être qu'on s'en fout, hein.

Bon. La suite et la fin, c'était pas mieux. Vide, triste et creux.

Alors qu'y aurait eu moyen, par exemple, de faire un portrait terrible du Marseillais avec son garage aux 40 000 bouzes (mais pas que) qui baignent dans la flotte.
Au lieu de nous balader d'un continent à l'autre dans des boutiques de disques qui finalement se ressemblent toutes.

Et puis quand même, la bande-son, c'était beaucoup des musiques pas terrible-terrible, non? Ou c'est moi?

Et justement, justement, voilà, on y est : le problème, c'est que c'est pas du tout un film sur la musique. Non. Et ça, c'est un douloureux contresens...

Arf, on lui a gâché la soirée à notre lilic. Creux, sans grande passion, superficiel, d'accord. Contresens, moins sûr. J'ai pris ça pour un doc' sur l'objet plus que sur la musique. S'ils nous avaient passé une version obscure de Hey Jude, ils auraient gaspillé de la bobine. 7 mn et des miettes.

Sinon, j'ai une TV mint à te vendre

Personnellement, je l'ai pris au premier degré, sans chercher à analyser plus que ça et ça m'a fait passer un bon moment et c'était mon but premier.

Je me rapproche de big' qui voit plutôt un doc' sur l'objet...

Le Marseillais était plutôt pitoyable qu'autre chose mais j'ai beaucoup aimé le discours de Peter Saville (Joy Division/New Order) et Winston Smith (Dead Kennedys, Ray Daytona, etc.) quant à l'artwork développé pour les pochettes.

Mais je crois plus fan de l'objet en lui même que du son plus ou moins a)organique b) boisé c)chaud - Rayez la mention inutile.

Pareil,j'ai pris ce docu comme un état des lieux des passionnés de vinyles.


Passionné de vinyles ne veut absolument pas dire passionné de musique.

Je dirais même que c'est antinomique.


Collectionneur pourquoi pas,mais c'est un autre débat.




Passionné de musique,c'est ça :

L'écouter en vinyle,comme il a été conçu.





Passionné de vinyle ,c'est ça :

Le pressage original ou pas,même pour les grosses bouses





Collectionneur,y'a des exemples ailleurs

Et à tout prix!

Jusqu'au n'importe quoi.



Et on peut combiner les trois,heuseurement.

Pour se faire plaisir,simplement.

yardbird a écrit:

j'ai beaucoup aimé le discours de Peter Saville (Joy Division/New Order)

Aussi, mais trop court. Dommage. On aurait pu couper un peu de Cohen-Solal/Gotan Project au montage, par contre.

Le passage sur le marché noir à Prague m'a bien intrigué. Trop bref aussi.

lilic a écrit:

le problème, c'est que c'est pas du tout un film sur la musique.

C'était pas le but. Comme l'a dit Big c'est un reportage sur le vinyl, après chacun écoute la musique qu'il veut.

Sois honnête : ça t'a pas fait de l'effet de voir tous ces disques ?