R.I.P. Dennis Hopper

Cancer, 74 ans, pfiou, parti ce samedi 29 mai.



Il laissera de sacrées traces au cinéma le lascar. Comme acteur et comme réalisateur.

Mais doué aussi comme peintre (il a arrêté de peindre au début des années 60 après l'incendie de son atelier et il a repris plus tard) et comme photographe (années 60 avant de se mettre plus sérieusement au cinéma).

Au passage, cette photo est de lui :



Il y aurait de quoi nourrir le sujet en piochant dans Wiki, Ioutioube et compagnie.

Ceux qui veulent pourront compléter.

Moi, je voulais juste mettre en lien un livre de photos extraordinaire (malheureusement en édition très limitée et très chère) qu'on peut intégralement feuilleter ici : Photographs 1961-1967.

Bon voyage M'sieur !




Sans savoir qu'il était mort, on a joué le morceau hier soir. Une sorte d'hommage involontaire.

Grande perte pour le cinéma et les arts en général, RIP Dennis.

Un lascard quand même le Dennis. Born to be wild prend du sens lorsqu'on survole sa vie de rebelle. Il adorait transmettre aussi, c'était un grand bonhomme.

Ce matin dans Eclectik sur France Inter. Vous pouvez réécouter l'émission de Rebecca c'est toujours un plaisir.

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/eclectik_dim/

Damn'it, un de moins ... je me souviens de son rôle de photopgraphe complètement barge dans Apocalypse now. Et puis ça prestation dans Blue Velvet, mon dieu

Je viens de finir de télécharger le podcast d'Eclectik de ce matin. Faudra guetter les prochains numéros de Tracks et de Metropolis sur arte.



Et merde ...

ouis... Born To Be Wild...

Je copicolle avant que le lien Eclectik disparaisse. Rebecca Manzoni :

"Dennis Hopper

« Ta gueule, tu dois m’appeler Papa connasse, où est mon bourbon ? » c’était la réplique de Dennis Hopper face à Isabella Rossellini dans Blue Velvet de David Lynch.

Dennis Hopper, réalisateur d’Easy Rider, comédien pour Coppola ou Wim Wenders.

Je l’avais rencontré à l’occasion d’une exposition et d’une rétrospective qui lui étaient consacrées à la cinémathèque française à Paris.

Ce matin, EclectiK jusqu’à 11h, c’est un hommage à Dennis Hopper.

Dennis Hopper a joué pour Coppola, un photographe totalement allumé dans Apocalypse Now, un père totalement alcoolique dans Rusty James.

Il fut dirigé aussi par Abel Ferrara, Sean Penn ou Sam Peckinpah, dans le désordre.

Bref, Dennis Hopper, c’est un morceau de l’histoire du cinéma américain. Un cinéma indépendant souvent, un cinéma qui dit merde à Hollywood, la plupart du temps.

Il était prêt à parler de tout. De son art, de la drogue, de l’alcool, du système hollywoodien. Le jour de notre rencontre il portait des mocassins vernis, une veste croisée bleu marine et un cigare à la main. Et à le voir comme ça, il était difficile d’imaginer qu’il fut un agitateur magnifique dans l’industrie du cinéma américain des années 60 et 70.

Mais Hopper était aussi peintre, photographe et collectionneur de tableaux, achetant du Basquiat ou du Warhol avant tout le monde et pour une poignée de dollars.

Hopper était donc un homme qui avait l’œil.

Et pourtant, devenir artiste, pour lui, ça n’était pas gagné".


Une putain de brutasse quand même. Y en a peu des comme lui.

J'aime pas ces photos de la fin de vie des grands.

Ca me fout les boules à chaques fois de voir les ravages de leur maladie.

Un artiste complet.

Arf, je le trouvais rayonnant (sans mauvais jeu de mots) sur celle-ci (comme Bashung sur certaines).

Allez, pour compenser ...




Sacrée tronche.

Personnage fascinant et un peu inquiétant. Un grand artiste disparaît.
Je me rappelle la première fois que j'ai visionné Blue Velvet; la claque qu'il m'a filée le Dennis!!!


Respect éternel !!!

Puisqu'on est sur un forum zic, je signale/rappelle un très bon thriller érotique de D. Hopper avec John Lee Hooker, Miles Davis, Taj Mahal et Roy Rogers à la bande-son.

Une des rares B.O.F. que j'ai dans ma discothèque.

L'Anat' a écrit:

J'aime pas ces photos de la fin de vie des grands.

Ca me fout les boules à chaques fois de voir les ravages de leur maladie.

Un artiste complet.

J'ai eu très très mal de la même façon quand j'ai regardé la dernière interview de Frank Zappa

Le sale mois de mai... Après Lena Horne, encore une de mes idôles qui tire sa révérence...

Si vous ne connaissez pas déjà, je vous conseille vivement la découverte de ce petit film onirique mettant en vedette Dennis Hopper : un pur chef d'oeuvre poétique baigné par une photographie crépusculaire de toute beautée. A classer quelque part entre Carnival of Souls et le Dementia de John Parker, les connaisseurs apprécieront...

A noter que l'ami Dennis était très pote avec Neil Young... on lui doit une collab' gentiment barrée, réalisée par le Neil et Dean Stockwell, "Neil Young: Human Highway" ainsi que le titre de l'un des films qu'il réalisa lui-même "Out of the Blue"

J'ai de quoi récupérer Night Tide sur le oueb ,si ça vous interresse .

En MP.

Bonjour,

bingo !

Arte a rediffusé l'épisode de Tracks consacré à Dennis Hopper. Comme c'est une chaine géniale, c'est encore visible sur le net, par là !!

Bon dimanche !

Ze, merci pour le lien !

En voici un autre, un excellent documentaire/interview passé récement sur Arte :"Dennis Hopper : créer ou crever" : https://www.dailymotion.com/video/xdfmsj_dennis-hopper-creer-ou-crever-1_webcam

Le bouquin de photos dont je parlais plus haut vient de sortir pour le grand public : Photos 1961/67

A moins de 50 €, c'est pas cher, vu le rapport qualité/quantité, même si 50€ c'est 50€, surtout pour un livre.

Mais bon, c'est gros, c'est lourd et je n'aime pas les gros livres. Pas pratique.

Je l'ai acheté à Caen ,rue Froide en même temps que celui sur Steinweiss .

Effectivement ,c'est du lourd au sens premier mais ça vaut les 50 E vu la qualité de l'ouvrage.

Et ,je ne vous parle pas du contenu.