Votre consommation de disques

Une question me vient souvent à l'esprit : Suis je un grand malade qui ne se satisfait jamais de sa collection de disques ou suis je dans la moyenne?

Dans mon cas, je m'achète entre 10 et 15 disques par mois... La plupart en CD via Amazon et ses divers vendeurs US et anglais.

J'ai eu une très longue période d'achat de vinyles mais les CDs ont maintenant pris le pas...

Et vous, boulimique ou anorexique?

Je suis du même genre, quoique dans des proportions moindres (je dirais 5 et 10 en moyenne, mais ça varie beaucoup selon les mois), aussi majoritairement en CD, même si le vinyle tend à réapparaître depuis mon retour en France et la remise en état de ma chaîne avec platine, enceintes etc. Je me force à me limiter ces derniers temps, du fait d'une visibilité financière à moyen terme assez aléatoire, et à cause d'un petit problème de discothèque qui déborde aussi... Mais je n'envisage absolument pas d'arrêter d'acheter des disques (ce qui est quand même pas mal la tendance chez les gens que je fréquente, du moins ceux qui ne sont pas musiciens, voire même un certain nombre d'entre ceux-ci), j'essaie juste de trouver de nouvelles solutions de rangement...

3 à 5, ça dépend des mois.

J'ai eu ma période boulimique (5-6 CD / mois) mais je me suis soigné et depuis pas mal de temps (20 ans déjà).

Je dois être redescendu à 10 CD acheté à l'année; maintenant, c'est à l'occasion et seulement pour des artistes qui le mérite (selon mes critères).

Le prix de revient de CD y est pour beaucoup dans ma baisse de conso. A chaque fois, je vois la tronche de Pascal NEGRE et çà m'énerve.

Sinon, il me reste la médiathèque, les potos et V.S.

Honnêtement, dans mes 10 CDs mensuels, y'en a pas beaucoup qui alimentent Pascal Nègre ou n'importe laquelle des Majors. À part pour leur fond de catalogue (mais j'essaie d'acheter d'occase autant que possible pour les vieux disques), je n'ai pas dû acheter le disque d'un "artiste" sorti sur ces labels depuis près de 10 ans... En revanche, des disques sortis par des petits labels indés, qui font de la musique par passion et sans gagner des mille et des cent avec, j'en achète plein, et ça ne me gène pas de payer le prix fort (quoique bizarrement, ces disques sont souvent bien moins chers que les "produits" sur-rentabilisés des majors...)

L'image de Nègre, çà reste une image...

j'ai répondu "d'avantage"

car je pense que je dois facilement acheté 3-4 albums par semaine neufs et qq disques d'occasions en plus selon les semaines

90% de vinyles, et au moins les 2/3 sur des labels indépendants!

j'achète presque plus de cds, et j'évite le plus possible de le faire

et je trouve que j'achète trop de disques, mais bon c'est difficile de ne pas tomber dans la boulimie

PerYoun a écrit:

L'image de Nègre, çà reste une image...

je comprends bien, mais c'était surtout histoire de dire qu'il ne faut pas jeter les bébés-indés avec l'eau du bain major Les pratiques scandaleuses des gros industriels du disque, à tous les niveaux, font un tort considérable aux indés, parce que beaucoup de gens ne font plus la différence, en particulier en ce qui concerne le piratage, et je trouve ça triste.

0 par moi. Le dernier était un classique de Bill Evans, pour Noël, je ne l'ai même pas encore écouté. tout en MP3... ce qui est déjà vintage : mes potos n'utilisent plus que deezer ou spotify...

LEs CD sont très très loin !

Il y a bien longtemps que je me suis vu fouiller les bacs : Avant de me marier, il y a de ça... pas mal d'années, oui, j'achetais des vinyles au rythme de quatre-cinq la semaine.
En réalité, je ne suis peut-être pas assez curieux (ni forcément intéressé) de ce qui sort aujourd'hui et puis mon batteur, qui lui achète pas mal, me tuyaute et me passe des CDs. Je dois en graver un sur dix, c'est dire... Je me rabat parfois aussi sur la cédéthèque de mon CE qui bouge bien même si les trois quarts ne sont pas pour moi !
Autre raison, économique : j'ai pas le pouvoir d'achat de cramer tout ce pognon dans les disques et le home-studio engouffre toutes mes économies depuis pas mal de temps.
Reste les vide-greniers ou les foires à tout où je regarde à l'occasion si j'ai louper quelque chose dont j'aurais envie.

Très variable pour ma part.

En fonction de ce que j'entends,ce que je lis.

Mais surtout,en fonction des vacances,faut pas que je traine dans les magasins,c'est mortel pour le porte-monnaie.

J'ai mis entre 5 et 10 par mois mais c'est très variable. C'est par phases et ce, depuis plus de 30 ans.

Avant VS, je m'étais bien calmé depuis un bon moment, réécoutant les blocs que j'avais constitués et fonctionnant par artistes sur de longues périodes (Monk, Miles électrique, Bill Evans ...).

Depuis VS, Thérèse, c'est une catastrophe ! Je (re)découvre plein de bonnes choses et comme c'est pas cher sur Am*zon qui est un vrai pousse-au-crime (entre 2 et 6 € le cd en général dans ce que j'achète , avec une moyenne autour de 4€), je ne me prive pas, tout en évitant d'acheter à tour de bras, d'abord pour des questions budgétaires (parce qu'au final, ça fait des ronds, avec les fdp à 2,49€, c'est plus ça que j'dis), ensuite pour des raisons d'encombrement.

J'ai régulièrement destocké, c'est pas pour accumuler. Donc, en général, j'écoute sur Ioutioube, Deezer ou autre et si j'accroche toujours, j'achète.

Il m'est arrivé de graver ou de me faire graver des cd (albums ou compil' maison) mais je préfère nettement avoir l'original avec pochette, même petite, et notes.

Pour le plaisir et le principe aussi parce qu'à force d'écouter gratuitement, il n'y aura bientôt plus de création. Pas que ça me gêne énormément, vu que je trouve toujours de bonnes choses dans les vieilleries mais bon, quand même.

Surtout qu'il y a plein de choses intéressantes en rock indie, je ne savais pas trop où chercher avant mais grâce à un disquaire branché, aux listmanias d'Amaz*n et aux bonnes pistes sur VS, je m'y retrouve mieux.

Depuis cet été, je rachète de temps en temps des 33T pour mon garçon qui a succombé aux charmes vinyliques. Plus le plaisir de chiner qu'autre chose vu que la plupart de ce que je lui achète, je l'ai déjà en cd.

Il y a un moment ou je carburait grave (des fois jusqu'à 50 vinyles par mois !), mais depuis deux ans j'ai grave ralenti, je n'en achète plus qu'un seul ou deux par mois, et plus grave encore j'en revends ! J'ai dû passer de 7000 à 4000 disques ces dernières années. Et ce n'est pas fini je pense...

ah ouais quand même... moi je dois à peine dépasser le millier

Là, Jé, tu me scies

7000, je suis battu!!! Enfin, même encore à 4000...

à l'époque je claquais très peu de fric dans le matos de musique, je pouvais donc me permettre de me lacher sur les disques, depuis ça a un peu changé...

je dirais moins de 5 nouveautés par mois, grosso modo, en moyenne, des fois plus des fois moins selon ce qui me tape, toujours en passant par un disquaire et en vinyle, sauf quand y'a que du cd (ce qui arrive de moins en moins, indies et majors s'y sont remis)

en occaze, ça dépend de la saison (brocantes d'avril à octobre par chez moi)

en fait je raisonne plus en terme de budget qu'en nombre de disques, je dépense grosso modo entre 40 et 100 euros par mois, selon mes finances

de toute façon, quand j'en achète trop je n'ai pas le temps de les écouter tous, et nombre d'entre eux se révèlent parfaitement dispensables
je me suis rendu compte qu'en fait j'ai environ 400/500 disques essentiels (pour moi) que je réécoute tout le temps, qui sont le coeur de ma discothèque
ceux-là je les ai toujours à portée de la main, et classés dans un ordre qui correspond très exactement aux divagations et folâtreries de mon esprit (donc non alphabêtique, non générique, non chronologique, non géographique, le bordel en somme, sauf pour moi)
j'ai un rayonnage avec les disques récents, certains finissent par rejoindre les 500 précités, les autres partent pêle-mêle dans des bacs sous mon plumard, dans le cagibi, dans les bas de placards, avec quelques centaines d'autres (peut-être milliers je ne sais pas, j'ai jamais compté vraiment) et ne ressortent qu'occasionellement, lors d'un rite appelé ici "brocante immobile"

J'aurais tendance à dire,la classe !

Peut-êre même la classe ultime,en fait.

Et moi,j'ai tout mes disques qui sont rangés n'importe comment.

Des fois,j'ai honte avec un grand H !

Moi, j'ai honte parce que tout est rangé par ordre alphabétique

Plus monomaniaque, tu meurs

Je les range par genre quand c'est possible et les "précieux" à portée de main.
Je me refais en gros annuellement un nouveau classement juste pour le plaisir de redécouvrir des perles cachées ou presqu'oubliées.

yardbird a écrit:

Moi, j'ai honte parce que tout est rangé par ordre alphabétique

J'avais ça jusqu'à mon retour en France et la réorganisation de ma discothèque pour inclure les disques achetés ces 3 dernières années. Depuis j'ai un genre de mélange genres/affinités (enfin, celles que moi j'y vois)/chronologie qui est en fait un bordel sans nom, mais je m'y retrouve le plus souvent...

L'alphabétique c'est bien quand tu cherches un disque particulier, mais j'ai la particularité d'oublier en permanence tout ce qui est noms propres, même ceux que je connais par cœur (paie tes moments de solitude devant la classe pour un prof d'histoire... ), donc ça tournait vite à l'agacement quand je cherchais un truc précis. Pis l'avantage du classement par affinités, c'est que ça ùme fait ressortir des disques auxquels je pense pas forcément, parce qu'ils se trouvent dans le coin de celmui que je range, ou que je me dit "tiens, j'écouterais bien un truc dans ce genre", je vais voir par-là et je sors un truc auquel je n'auras pas forcément pensé de prime abord.


... pis ça me permet de me torturer les méninges pour savoir où ranger tel disque, pourquoi je l'ai rangé là et pas ailleurs, et que je le bouge de place, et que je le remets, bref de vrais délices de geekeries oiseuses comme j'aime

Je classe d'abord par label, puis pas ordre alpha des noms d'artistes, je trouve ça plus pratique.

Pas pratique avec les infidèles du label.

Puisqu'on cause classement, c'est grosso modo par genres (quand c'est faisable), et à l'intérieur par ordre alphabétique mais ça coince vite avec les nouveaux arrivés, donc y a du vrac.

Et j'arrive pas à remettre la main sur la plupart des Soft Machine.

En mesurant au mètre, je dois avoir 500 CD et un peu moins de vinyles. J'ai lourdé pas mal de ces derniers pour des échanges dans des boutiques idoines, pour ne garder que les trucs rares ou qui tiennent la distance.
Mon rythme d'acquisition s'est bien assagi. Je dirais un album par mois en CD neuf. Les vinyles, c'est selon ce que je trouve au hasard des Emmaüs (pas grand chose en général, sauf coup de bol) et des vide-greniers (même remarque, je dois devenir difficile).
Dans le département, je pense qu'il n'y a plus de véritable disquaire, ça aide pas mal à être raisonnable.

Je ne pratique pas l'écoute sur le net. Un peu de MP3 en bagnole (partages d'origines diverses) pour défricher un peu la nouveauté ou les trucs inconnus. Je me fais une clé USB avec quatre ou cinq albums pour la semaine. A l'issue, je jette souvent. Parfois, je commande.

Classement par genre, et alphabétique à l'intérieur des genres. Je pratique assez souvent le choix aléatoire en fermant les yeux

pour le classement

33 tours et cds c'est pas vraiment organisé
en revanche j'essaie de classer mes 45 tours sinon ça devient ingérable, et j'ai même parfois des doutes sur ce que j'ai ou non

donc pour les 45 tours, c'est dans des boites (à chaussures ou faites pour) et en gros, c'est classer par genres musicaux, avec des rayons pour les groupes dont j'ai plus de 4 disques (par exemple les Buzzcocks, les Ramones, les Beatles...), ça peut être classer aussi par label quand c'est une donnée importante (sub pop, slumberland, ...) ou parfois je classe plusieurs groupes ensemble s'ils ont un lien (par exemple j'ai classé velvet crush avec les springfields, les Coral avec les Stands, les Tyde avec beachwood sparks etc.)