The Stooges

The Stooges... Non! Pas ceux-ci!

Ceux-là

The Stooges, dont l'empreinte dans le rock est aussi forte que celle du Velvet Underground, avait tout pour se planter dès leur premier concert...

Le seul véritable musicien du groupe, Iggy Pop, devient le chanter du groupe! Il s'entoure de trois branquignoles ne sachant pas plaquer un accord ou tenir un beat potable et The Stooge voit le jour

Leurs concerts sont cataclysmiques! Ron Asheton, tel un idiot savant développe un jeu de guitare totalement déconneté de la réalité d'alors, des drones plus que des accords. Scott, so frère tape sur sa batterie tel un néanderthal et Dave Alexander "joue" (???) de la basse totalement approximative.

Mais leur sauvagerie attirera l'attention de Danny Fields, journaliste rock venu signer MC5 et qui fait d'une pierre deux coups.

The Stooges, produit par John Cale, sort en 1969. Les Stooges s'installent dans le studio, les stacks en fusion, le master à 11 (Malgré le désaccord total de John Cale) et ils forgent The Stooges.



Sur cet album éponyme, les Tables de la Loi sont érigées! Les bases du punk seront là, directement dans la Sainte Trilogie VU/MC5/Stooges.

Les chansons, malsaines, violentes, sont une immense claque dans la gueule d'une Amérique engluée dans les relents patchouli de Woodstock et autres hippitudes

Les morceaux d'anthologie se succèdent

1969



I Wanna Be Your Dog



No Fun



Trois parmi les huit diamants bruts que compte l'album... Les Stooges vomissent leur frustration, leur colère de jeunes laissés pour compte et... Le succès arrive. Pas les dollars mais un succès d'estime. Ils deviennent The Next Big Thing et les concerts s'enchaînent.

Iggy Pop se lacèrent le torse avec des tessons de bouteille, invente le crowdsurfing. Ron Asheton exhibe ses souvenirs nazis (Casquette SS, croix de fer, etc.), la mythologie stoogienne prend forme.

1970, The Stooges rentrent en studio avec "Little Donnie" Galluci, clavier des Kingsmen pour... Funhouse!!!



Sept morceaux de sauvagerie totale!!! Le premier album est atomisé!

Les Stooges se rapprochent du jazz de Sun Ra, des expérimentations de la musique concrète. Steve MacKay, sexophoniste free est invité à rejoidre la bande.

Tout est passé par au hachoir Stooges et régurgité sur une galette vinylique.

Entrée en matière monumentale avec Down on The Street



Loose, rythmique d'acier et guitare infernale. Une décennie d'avance sur Motörhead



TV Eye qui marquera à vie toute une génération punk



Dirt, blues mutant suitant la dope et la sueur...



1970, 1969 était une année de lose... Tout comme 1970



Le morceau titre de l'album, les Stooges en roue libre



Enfin, la jam L.A Blues



1973 voit l'accouchement dans la douleur de Raw Power. Les Stooges, en pleine tempête de "neige" et autres substances prohibées ont entamé leur descente aux enfers suite à la réalisation de Funhouse...

Dave Alexander est totalement junk, les frangins Asheton et Iggy tentent désespérement de s'en sortir et de trouver le succès...

Le sauveur sera le Thin White Duke, David Bowie himself!

Bowie prendre Iggy sous son aile et avec lui le nouveau guitariste des Stooges, James "The Skull" Williamson. Direction Londres et essai d'une centaine de sections rythmiques

Rien n'y fait, la seule rythmique digne des Stooges restera la fratrie Asheton! Ron prendra la basse et Scott continuera de frapper les futs!



Raw Power va revenir aux basiques! Funhouse n'est plus et Iggy pose les bases du punk rock leplus sauvage

Search And Destroy, aussi légère que l'arrivée des Panzers sur la Belgique!



Gimme Danger, une de mes favorites de l'album



Your Pretty Face Is Going To Hell aka Jé's favorite...



Penetration



La déflagration Raw Power



I Need Somebody, Iggy fut batteur avec divers bluesmen avant les Stooges... Il en est resté quelque chose...



Shake Appeal



Death Trip, chanson concluant l'album et illustration de l'histoire des Stooges. RIP Dave & Ron.

Bon début. J'achète.

font très Dalton, hein, quand même...

Merci Lilic, je reprends demain

Isabelle a écrit:

font très Dalton, hein, quand même...

Vui tutafé.

Et alors là, y'a Averell qui dit: "J'ai un trou. Quand est-ce qu'on mange?"

Elle est bonne, hein?















Pardon

oui, trou, de toute façon, c'est rigolo comme mot
y'a un film de Robert Bresson qui s'appelle comme ça
il m'a déçue...

wahou, dingue qu'on en ait jamais parlé par ici . Heureusement qu'on a le yardie pour revenir aux fondamentaux quand même ^^



j'ai reçu le reissue 33t de Fun House pour mes 33 ans (entre autres 33t, y'a comme un truc ) , avec des versions de studio, pis j'ai le cd avec les rushes de Raw Power qui traîne, j'essaierai de chroniquer ça si le yard' le fait pas

Isabelle a écrit:

oui, trou, de toute façon, c'est rigolo comme mot
y'a un film de Robert Bresson qui s'appelle comme ça
il m'a déçue...

Y'a un film de Lisberger qui s'appelle presque comme ça aussi, mais évite, tu vas être déçue...

Nestor a écrit:

wahou, dingue qu'on en ait jamais parlé par ici

On comptait vaguement sur Lilic mais faut se rendre à l'évidence, à part dire des conneries, y a rien à en tirer. On a eu tort de miser dessus.


Et sinon, la preuve est encore faite que John Cale a toujours eu le nez creux.

ouais, sauf pour ses albums solo...

yardbird a écrit:

et Dave Alexander "joue" (???) de la basse totalement approximative.

Ah ouais mais là non!!! Je ne te permets pas!!! Le peu que je sais de la basse, je l'ai piqué à Dave Alexander!











... ah ben si, je te permets, en fait...

Nestor a écrit:

ouais, sauf pour ses albums solo...

Blasphème du soir, bonsoir.

big' a écrit:

Nestor a écrit:

wahou, dingue qu'on en ait jamais parlé par ici

On comptait vaguement sur Lilic mais faut se rendre à l'évidence, à part dire des conneries, y a rien à en tirer. On a eu tort de miser dessus.

Attends, mon gars, ça fait des semaines que je dépouille mes archives pour un topic d'anthologie sur Eddy Mitchell qui va te laisser sur les genoux.
Je peux bien me détendre un peu entre deux chapitres, non?

Et en plus, on me demande un topic sur John Cale.

Vais devoir me détendre encore plus, quoi

big' a écrit:

Blasphème du soir, bonsoir.

ooops...



en même temps, je peux me permettre de trikiter, je les ai ses alboums, et je les ai même écoutés, c'est dire...

Et bien, c'est un plébiscite!!!! Pour une fois que je dépasse les deux pages avec un début de topic, je vais faire de beaux rêves

Nestor a écrit:

en même temps, je peux me permettre de trikiter, je les ai ses alboums, et je les ai même écoutés, c'est dire...

Sabotage!

[/pour voir]

mouais, y'a pas à dire yard'...









tu vires commercial

Préférence pour Funhouse, plus cohérent, plus abouti, sans temps faible épicétou.

Malgré un morceau titré Loose.




Nestie, un Pater pour cette fois.

Lilic, reprends ton souffle, y a aussi la bio de Maxime Le Forestier qui t'attend.

lilic a écrit:

Sabotage!

[/pour voir]

lapin compris...

Aïe




Ben tu googuelises.

Et puis tu sors

big' a écrit:

Préférence pour Funhouse, plus cohérent, plus abouti, sans temps faible épicétou.

Pour en reviendre au potic...

J'ai jamais pu choisir entre l'éponyme, Fun House, voire par certains aspects Raw Power (version premix) des mondes à chaque fois, avec la mérite de la cohérence et ses limites. Je peux pas choisir entre We will fail (JC rpz ) et Dirt, ni entre I wanna be your dog et 1970. C'est parmi mes pierres angulaires, mes bornes milliaires, épifétou