le Topic des films.

Clairement un super film, trés référencé, mais qui arrive après Michael Mann et David Lynch, c'est le ptit bémol, ça manque un poil de surprise...

Pour moi le grand oublié, c'est Shame, ça c'est du film.
Le style, le rythme, l'esthetique, le casting, la tension, la claque.
Tout comme le précédent film de McQueen, Hunger.

Y a une thématique trés forte par rapport au corps et à l'enfermement interieur/exterieur.
Et un style terrible

bon ça démonte la tête, c'est pas aussi ludique ou jouissif que Drive qui peut se revoir à l'envie.

Je note tes refs mon foul !



par contre, The Artist, c'est mignon, et point barre. Ca ne casse par trois pattes à un canard, et de là à le barder de tant de prix, surtout à un mec comme John Fromthegarden, c'est exagéré.

Bref.

Faut pas bouder son plaisir non plus, pour une fois qu'on parle d'un film de qualité.
C'est bien branlé, original, et ça dépasse le simple gimmick "à la manière de"
Ya un sujet, des personnages, une mise en scène inventive, c'est audacieux même si ça parle effectivement plus au cinéphile qu'au grand public.

Faire un film sur le passage muet/parlant en restant muet c'est trés trés moderne et trés malin, ça jamais été fait, rester coincer dans l'univers du perso principal crée un réel anachronisme troublant

Je m'attendais à beaucoup moins bien, après le pilonnage médiatique ça saoule tout le monde.

Dujardin, si tu le juge que sur ce film, il est trés bon...
Après ya mieux on est d'accord

c'est bien le matraquage médiatique de the artist qui nous gonfle. En soi si personne n'avait parlé de ce film, nous lirions ici que c'est dommage de ne pas parler d'un film où le réalisateur a su prendre des risques.
Bref il est impossible de contenter tout le monde, d'autant plus que les films présentés aux Ô S'car sont plutôt bons.
je suis plus lassé de voir Meryl Strip encore couronnée, mais elle fait le job comme il faut. Ce n'est pas aux anciens de faire de la place, mais aux jeunes de la trouver.

Pour DRIVE, je l'ai snobé en me disant que c'est un film à la fast and furious où la seule chose qui brille dans le film c'est le polish mis sur les bagnoles et les nichons des figurantes. il va falloir que je le vois tout de même.

D'autant que t'as tout faux,le Flaneur.

A l'opposé complet de Fast and Furious .


Pour The Artist,j'aurai bien aimé voir l'acceuil des Amércains si le film avait rendu hommage au cinéma muet genre Eisenstein.

+1 Drive ça n'a rien à voir avec Fast and Furious rassure toi

L'Anat: un film muet à la Eisenstein c'est un concept qui tiendrais pas et en tous cas ça serait trés différent de The Artist qui est un film basé sur tout ce qui est désuet, tant d'un point de vue comique que mélodramatique, découpage etc

Eisenstein c'est trop "moderne" dans le sens où tu peux pas pasticher, tu ne peux qu'accueillir l'héritage et continuer.

The Artist c'est une parodie qui finalement n'en est pas une, Hazanavicius ayant donné avec La Classe Americaine, OSS 117, là il est allé plus loin et je trouve ça vraiment bien.
Je vois pas le concept possible d'un film muet sur le cinéma muet Russe, et pour sûr l'accueil aurait été différent.

Sauf si ya Weinstein derrière.

A comparo c'est interessant de voir l'hommage ultramoderne en 3D rendu par Scorsese à... Mélies dans Hugo Cabret

Foull' a écrit:

Faire un film sur le passage muet/parlant en restant muet c'est trés trés moderne et trés malin, ça jamais été fait, rester coincer dans l'univers du perso principal crée un réel anachronisme troublant

Et pourtant le genre avait été plus ou moins esquisssé , et par que par des manches , " Le Chanteur de Jazz " en 27 et le toujours excellent Billy Wilder dans " Sunset Boulevard " sans oublier " La Derniere Folie " de Mel Brooks .

Ces films , qu'ils soient mélodramatiques ou purement parodiques pleurent la fin d'un supposé Age d'Or avec la dure transition qui suit .

Ce qui a fait à mon avis le succès de " The Artist " (que paradoxalement , bien que j'en parle , je n'ai pas encore vu ) , c'est l'extraordinaire talent d'Entertairner de Jean Dujardin qui s'est prèté de bonne grace au jeu de la promo sans faire son délicat et sans répéter partout qu'il venait du meme pays que Marguerite Duras.

A propos de "Drive", l'Anat est juste , ce film , que j'ai vu , est aux antipodes des "Speed" et autres "Fast and Furious" : il est à la fois polar/thriller et curieusement froid voire désincarné ce qui m'a fait rester en lisière du récit , admirant la virtuosité de la mise en scène sans pour autant etre pleinement conquis : En cela il rejoint "The Artist ", du moins dans le genre "exercice de style" , efficace mais un peu vain. Un genre que , comme en musique , je ne goute guère.

Toutefois il y a une brillante scène d'ascenseur qui me rappelle un peu le Scorsese des "Infiltrés".
Justement ce meme Scorsese dans le mignon "Hugo Cabret" nous mettait face à une mise en abime spatio-temporelle : en effet , on pouvait gentiment se moquer de l'effet d'effroi qu'avait eu sur les spectateurs de l'époque "l'arrivée du train en gare de La Ciotat" , les regardant fuir la salle craignant que la loco en 2D ne traverse l'écran et nous cinéphiles affutés un siècle plus tard visionnions tout ce chambard en 3D.....

Nowhere Man a écrit:

Et pourtant le genre avait été plus ou moins esquisssé , et par que par des manches , " Le Chanteur de Jazz " en 27 et le toujours excellent Billy Wilder dans " Sunset Boulevard " sans oublier " La Derniere Folie " de Mel Brooks .

Je sais bien, mais je répète, ce qui fait la grosse différence et l'intérêt de THE ARTIST c'est que le film reste MUET (mise à part 2 ou 3 surprises lourdes de sens, jt'en dit pas plus)
Alors que les films que tu cites sont parlants, c'est pour moi LA différence majeure
C'est à ce titre l'antithèse du "Chanteur de Jazz" justement qui s'appui sur le même sujet mais pour basculer dans le film musical et même parlant.

C'est de ce concept que repose "l'anachronisme" dont je parlais.
Ya une scène ou Dujardin visionne des rushes parlant et il se moque, et la scène reste muette!
C'est ce parti pris qui fait la différence.
Le film reste sourd à cette évolution, c'est trés audacieux de raconter cette histoire comme ça.


Et Dujardin est excellent, moi qui suis mais alors vraiment pas fan du tout, tu ne vois vite plus que le personnage qu'il interprète ...

Un film qui fait parler, en tout cas.

Nowhere Man a écrit:

A propos de "Drive", l'Anat est juste , ce film , que j'ai vu , est aux antipodes des "Speed" et autres "Fast and Furious" : il est à la fois polar/thriller et curieusement froid voire désincarné ce qui m'a fait rester en lisière du récit , admirant la virtuosité de la mise en scène sans pour autant etre pleinement conquis : En cela il rejoint "The Artist ", du moins dans le genre "exercice de style" , efficace mais un peu vain. Un genre que , comme en musique , je ne goute guère.

Pareil.
Je suis resté insensible à ce film (Drive) pourtant on m'en avait dit le plus grand bien (d'où peut-être ma déception). Je l'ai trouvé creux.

Je me suis tapé des côtelettes hier soir et le tandem Bouquet-Noiret fonctionne à merveille.
Un bon Blier, jouissif et surréaliste comme souvent.


Les Côtelettes - 1ère scène du film.



Les Côtelettes - la différence entre le gros con de gauche et le gros con de droite.

"Voilà la différence qu'il y a entre la gauche et la droite; juste une histoire de chiottes nettoyées ou pas nettoyées".

Un bon site pour se procurer des rééditions sur DVD de films introuvables.

C'est un genre qu'il faut aimer mais rien que les bandes annonces valent déjà le coup.

http://www.artusfilms.com/

Pas mal du tout tout ça!

Merci L'anat'

J'ai revu hier soir F... comme Fairbanks de Maurice Dugowson.

Des années que je ne l'avais pas revu.

Dewaere est formidable, ça n'a rien d'étonnant.





J'avais peur que ça ait vieilli et ben pas du tout, c'est même d'une terrible actualité.

Ce soir, je regarde Lili Aime Moi, de la même équipe et qui fait partie du coffret DVD.

Pas vu au cinéma mais rattrapé ce soir en DVD .

Du vent dans mes mollets.




Très,très bien .

Une vraie bouffée de bonheur.

je prend un plaisir immense à revoir les images du champion de king vidor avec wallace beery.

200 fois ?

Là,tu m'épates !

idem,avec la scene culte du quai de gare,ou ils giflent tous les passagers du train,enorme.

dans les films réalisé par mario monicelli,il y a aussi le pigeon,comedie des années 60 avec victorio gassman,claudia cardinal entre autres,une merveille de comedie italienne.

Et bien moi today, j'ai revu avec plaisir "Le nom des gens" de Michel Leclerc (pas l'héritier Auchan l'aut').

Comédie sensible et enlevée narrant la rencontre de Sara Forestier foldingue en passionaria de la bonne (évidemment...) conscience de gauche et de Jacques Gamblin keatonien.

Une belle chronique sur les origines, l'éducation et la filiation (une la revendique , l'autre la met sous cloche) qui capte bien l'air du temps (cf. la scène poignante où la mère de Gamblin doit refaire ses papiers).



Faisez moi confiance.

Comme je suis chargé de faire le taxi driver ce soir, j'en ai profité pour re-re-regarder le film. Un dvd qui traînait depuis un moment. Un peu sceptique parce que j'avais pas gardé un très bon souvenir du dernier visionnage sur une vhs fatiguée.

Ça valait la peine. On a rarement aussi bien filmé nouyorque.

Deux films qui m'ont marqué dernièrement : This Is England et Cellule 211