Hüsker Dü

Zou, allez, j'inaugure le premier topic punk hardcore de Vintage Sounds

Et oui, je vous dévoile mon côté sombre... Mon amour profond pour les déflagrations sonores des 80s qui ont influencé tant de groupes actuels...

Cela fait maintenant plus de 20 ans que je me vautre dans Circle Jerks, Fear, Black Flag et autres Germs comme un goret dans sa fange

Bref, le premier groupe qui m'a accroché issu de cette scène assez sauvage fut Hüsker Dü!
Vieux souvenir d'une visite dans un Tower Records de Philadelphie et là, la révélation! L'illumination, Hüsker Dü rules!!!

Bref, Hüsker Dü fut l'un des groupes punk hardcore les plus influents mais aussi l'un des plus intéressants dans sa recherche musicale.

Le trio de Minneapolis-Saint Paul voit le jour en 1978. Quatre ans après parait Land Speed Record, 17 morceaux live joués en une petite demi-heure montrant la voie à toute la scène de Washington DC, Minor Threat en tête.





Deuxième album en 1983, Everything Falls Apart And More, tout aussi énervé mais des mélodies voient le jour, un album un peu plus assagi, si l'on peut dire... Bob Mould, préposé à la guitare barbelée et Grant Hart, batterie DCA se partagent le chant.





La même année, Metal Circus, mini-album beaucoup plus fouillé parait. Hüsker Dü développe des atmosphères bien à eux, tel le grandiose "Diane", histoire d'un tueur en série prenant en stop sa future proie... Oui, bon, je reconnais que l'on est loin des Beach Boys

Hüsker Dü trouve son rythme de croisière, les brulots punks pour Bob Mould, le guitariste, les morceaux plus torturés pour Grant Hart, le batteur.





Disque majeur, double à l'époque, Zen Arcade (1984) reste le disque le plus ambitieux d'Hüsker Dü. 23 morceaux passant d'un morceau folk "Never talking to you again" au délire bruitiste et psychédélique de 13 minutes 47 ""Reoccuring dreams".





En 1984, Hüsker Dü enregistre sa seule cover, Eight Miles High des Byrds



1985 et New Day Rising, Hüsker Dü continue de labourer son hardcore tout en privilégiant un côté pop (Bob Mould étant un immense fan des Beatles ).





Flip Your Wig, la même année, clôt l'épisode jeunes gens en colère de Hüsker Dü et voit leur dernière collaboration avec le mythique label hardcore SST.





Disque de la maturité, Candy Apple Grey se présente, en 1986, comme l'album le plus fréquentable de Hüsker Dü. Celui-ci servira de disque de chevet à un certain Frank Black, futur leader des Pixies.





1987, Warehouse : Songs And Stories, se présente comme le Abbey Road du hardcore : chaque membre compose ses propres chansons. Le groupe se délite et il accouche de son album le plus pop et le plus apaisé, paradoxalement.





Suite au split du groupe, Grant Hart sortira un album sous son nom puis deux autres albums de Nova Mob.

Bob Mould signera un premier album accoustique puis un deuxième plus punk.

Dans les 90s, il créera Sugar, surfant sur la vague Breeders, Pixies, etc. Sugar trouvera enfin un succès éphèmère mais qui honorera enfin le travail de mineur de fond de Bob Mould.

Ayant eu la chance de voir Sugar en concert, je ne peux que m'imaginer la déferlante d'énergie qu'était Hüsker Dü...

Au début des vidéos, j'ai eu peur d'avoir atteint mes limites mais progressivement, les morceaux sont moins violents, plus mélodieux.

Bien vue la connexion avec les Pixies.

Je ne connaissais que de nom (vui, encore ...). Merci Yardie.

Exactement Big', on passe d'un monolithe sonore à des morceaux réellement mélodieux et c'est ce qui m'a toujours attiré chez Hüsker Dü.

Ce grand écart permanent entre cette guitare saturée et ses mélodies démentes.

Warehouse est un sacré bon album avec des passages pop bien réussis. A noter un live posthume (Living end) issu de la dernière tournée.

Tiens, je me suis écouté Warehouse il n'y a pas une heure

En effet rien à jeter, tout comme sur The Living End.

J'ai eu la même idée en lisant ce sujet ...

Inutile de quoter le post précédent